MAHAMAT SEID KidigodiRésumé des mémoires de stage des étudiants du CNEARC - soutenus en 2002Contribution à la réflexion sur la mobilisation de l’épargne locale dans le cadre del’intervention de ACORD TchadMémoire Master VOPATCHAD, GuéraINSTITUTIONS ASSOCIEES• ASSOCIATION POUR LA COOPERATION ET LA RECHERCHE EN DEVELOPPEMENT (ACORD)Encadrants : Seid Sultan ALI (ACORD), Joël TARAUD (CNEARC)RESUMEL’étude a été réalisée dans la région du Guéra, zone sahélienne au centre du Tchad, dans le cadre del’approche ACORD en matière d’appui financier au milieu rural.En décembre 2001, l’ONG ACORD s’est engagé dans la mise en place d’un système financier décentralisésous la forme d’une Caisse d’Epargne et de Crédit dans le village de Madgoro (CECMA).Après quelques mois de fonctionnement de la caisse et dans la perspective d’une plus grande mobilisation del’épargne villageoise, nous avons mené une étude sur la constitution des revenus des ménages, les stratégiesendogènes d’épargne et sur les possibilités de sécurisation des épargnes collectées dans un cadre adéquat. Lesobjectifs sont de fournir des éléments de compréhension de l’organisation socio-économique des ménages et de laconstitution de leurs revenus, et de donner des indications sur les processus d’accumulation des richesses.Le village est homogène avec un seul groupe ethnique, une économie reposant sur une agriculture pluviale dusorgho et des activités agricoles et extra-agricoles pendant la saison sèche. Voici les trois types que nous avonsdégagés, selon des niveaux d’accumulation de richesses différents, avec présence d’élevage dans tous les cas :- le premier est basé sur les cultures pluviales et cultures de contre-saison avec des équipements de cultureattelée en propriété et facilité d’accès aux différentes catégories de sols. La marge brute dégagée permet uneaccumulation des richesses significatives et des possibilités d’investissement productifs, notamment dansl’élevage.- le deuxième diffère par le manque d’unité d’attelage qui peut être néanmoins loué en cas de besoins. Lamarge brute dégagée suffit difficilement à l’entretien du ménage, pour se sécuriser les membres du ménage ontrecours à des stratégies de diversification des activités leur permettant d’envisager l’accumulation de richesse.- le troisième type, le plus dominant, est basé sur un système de cultures pluviales sans équipement attelé. Là,se trouve l’essentiel des femmes chefs de ménages, la production suffit tout juste pour la survie des individus.Dans le premier et le deuxième type, les possibilités d’épargne existent, principalement sous forme d’animauxd’élevage. Les individus ont accès au crédit auprès de la CECMA et en usent pour leurs activités diverses. Parcontre, la caisse n’a pas encore enregistré des dépôts à vue ou à terme.Au de là de la faible monétarisation de l’économie du village, les conditions de sécurité de la caisse et laconfiance entre cette dernière et les villageois restent à consolider. La CECMA constitue un cadre adéquat dedrainage des épargnes villageoises. Cependant, la période de familiarisation des usagers avec les outils etméthodes bancaires doit être encore observée. Le renforcement et l’adaptation des services de crédit de la caissepermettront le développement des activités de productions commerciales à forte valeur ajoutée, doncl’accroissement des revenus et ouvrir ainsi la voie à des épargnes monétaires mobilisables.MOTS CLES : ACORD, Tchad, zone sahélienne, CECMA, mobilisation, épargne, crédit,activités génératrices de revenus, ménage, confiance.AXE DE RECHERCHE : II. INNOVATION SOCIALE ET TECHNIQUEII-4. Développement de services à l’agricultureII.4.3 Services de financement de l’agricultureCote documentation CNEARC : 4° 14583- 96 -
Résumé des mémoires de stage des étudiants du CNEARC - soutenus en 2002MALIKI BachirPlace et rôle des organisations paysannes dans la réorganisation des services d’appuiaux producteursMémoire Master VOPAINSTITUTIONS ASSOCIEES• PROGRAMME SPECIAL SECURITE ALIMENTAIRE• FAO, NIAMEY, NIGEREncadrants : Didier MARACHAL, Marie-Rose MERCOIRET (CIRAD)RESUMENIGER, SayLes orientations actuelles de la politique du gouvernement nigérien, mettent clairement en évidence le rôlemajeur que doivent jouer les organisations paysannes dans le secteur du développement rural pour contribuer àassurer de manière efficace la sécurité alimentaire, l’approvisionnement en intrants, la commercialisation et latransformation des produits agricoles et de l’élevage et, plus largement en tant que composante du développementdu secteur privé.Dans cette perspective, plusieurs programmes sont à différents stades de mise en œuvre ou d’élaboration.Le PSSA et le Projet Intrants s’inscrivent dans cette dynamique. Ils ont pour objectif d’aider le Niger à améliorerla sécurité alimentaire grâce à une augmentation rapide et durable de la production des denrées alimentaire debase. La recherche de la durabilité des acquis, implique pour eux, une dimension fondamentale accordée à laformation et à l’organisation des producteurs agricoles.A partir de l’expérience de ces projets, l’étude a pour finalité d’apprécier les résultats obtenus par lesorganisations paysannes en matière de services d’appui à l’agriculture, identifier les facteurs expliquant cesrésultats, formuler des propositions pour le renforcement de leurs capacités techniques et stratégiques.Le travail a donne lieu d’abord à l’identification de la problématique de développement de l’arrondissement deSay, puis à l’étude des organisations paysannes de la zone de Bokki qui gèrent un centre de services composéd’une mutuelle d’épargne et de crédit et d’une boutique d’intrants.En outre l’étude a permis d’observer une multitude et une diversité d’organisations paysannes parmi lesquellesles groupements féminins jouent un rôle très important dans l’amélioration de la sécurité alimentaire des ménages.MOTS CLES : Say, Niger, financement, diversification, crédit, organisations paysannes,approvisionnements, coopératives, agriculture, élevageAXE DE RECHERCHE : II. INNOVATION SOCIALE ET TECHNIQUEII-4. Développement de services à l’agricultureII.4.5 Organisation, fonctionnement des OPACote documentation CNEARC : 4° 14483- 97 -