plan de deplacement urbain de l'agglomeration ... - le Grand Dijon

116autres véhicules.Il faut malgré tout disposer de la largeur de chaussée suffisante, ainsi que d'une largeur de trottoircompatible.Cet arrêt (photo K) visualise le cas 5- arrêt "en bateau" hors chaussée avec accès et sortie dimensionnés dans les normes prescrites; arrêtpénalisant dans tous les cas- cette conception d'arrêt qui doit rester exceptionnelle; doit être réalisée dans les cotes et dimensionsprescrites pour que l'autobus puisse en faire une utilisation des plus approchantes d'un arrêt normal.- ce type d'arrêt pénalise la progression de l'autobus, réduit la vitesse commerciale, augmente lesrisques de chute à l'intérieur du véhicule au moment ou la clientèle se prépare à la descente.- ce type d'arrêt, mal "configuré", avec des cotes en dessous des normes, est très pénalisant pour laprogression de l'autobus. Les sorties, pour revenir en circulation générale, sont particulièrementdélicates, dangereuses et aléatoires avec une perte de temps souvent importante.- on peut également recommander une étude sur le revêtement proprement dit du sol de l'arrêt,privilégiant les aspects urbanistiques et d'environnement, les coûts de création et d’entretien.- une attention particulière sur le caniveau de séparation entre la chaussée et l'arrêt proprement dit estégalement à accorder :- il est nécessaire que ce caniveau soit complètement incorporé entre les deux structures (si tel est lecas). Ces dispositions évitent tous désagréments de casse, bosses, creux divers entre les deuxchaussées.Ces prescriptions pour le revêtement et le caniveau sont valables pour l'ensemble des arrêts quipeuvent être construits en matériaux différents.Cet arrêt (photo L) visualise le cas spécifique de l'arrêt en site propre.- cet arrêt est effectué en ligne droite sur un site réservé bus avec passage piétons derrière l'arrêt,donc en sécurité pour tous. Arrêt de type 1 et 2- le trottoir peut être surélevé sur la longueur nécessaire à l'arrêt de l'autobus (actuellement pour unbus articulé : 20m). Cette hauteur, déterminée suivant les cas, peut être d'ordre différent.- actuellement une bordure de trottoir est positionnée à la cote moyenne de 15 cm par rapport à lachaussée.- les autobus nouvelle génération à plancher bas ont leur emmarchement à environ 27cm. On peutainsi dire que le client doit encore monter 12cm pour être à bord du véhicule. ( 27 cm - 15 cm = 12cm).- si dans ce type d'arrêt en site propre réservé, le trottoir est positionné à une hauteur de 18 cm, leclient entre dans l'autobus en ne franchissant plus que 9 cm.- on peut imaginer, que dans des arrêts spécifiques, avec toutes les conditions requises de sécurité etd'environnement, la hauteur du trottoir pourrait être de 21cm. Il ne resterait alors que 6 cm pour entrerdans l'autobus.- dans la solution "maximale" que l'on peut rencontrer dans un système guidé, tram par exemple, lesol du trottoir se trouve positionné au niveau du plancher du véhicule. L'accès est alors parfait pour laclientèle.NOTA : Ces caractéristiques d'arrêts peuvent également être préconisées pour la mise en place surdes arrêt autre qu'en site propre, en tenant compte de l'environnement et des possibilités techniques.Cet arrêt (photos M-a et M-b) visualise un cas spécifique intéressant : arrêt avec approche par un minicouloir et biseau d'entrée PLUS priorité bus à la sortie pour quitter l'arrêt.- ce type d'aménagement permet à l'autobus une insertion sur son arrêt en évitant la file de circulation(si celle ci n'est pas trop importante).- il permet donc un gain de temps à l'approche et la mise en place sur l'arrêt.Plan de déplacements urbains de L’agglomération dijonnaise