plan de deplacement urbain de l'agglomeration ... - le Grand Dijon

99S’agissant des bus neufs, les normes EURO III s’appliqueront aux moteurs après 2000.Alors que les concepteurs de moteurs diesel s’affairent à respecter ces normes, denouveaux carburants entrent en lice : le G.N.V, le G.P.L., l’électricité et la pile à combustible.Le G.N.V. (Gaz Naturel Véhicules) désigne le méthane-comprimé (actuellement à 200 bars,des études sont menées pour diminuer cette pression à 30 bars).La pollution est fortement réduite par rapport au gazole et la réduction du bruit peut atteindre60 % par rapport au diesel. Mais le développement du GNV coûte environ 200 000 Francsde plus à l’achat ; l’installation d’une station de compression est nécessaire ; des dispositifsde sécurité pour les installations fixes (ateliers, ...) sont à réaliser.Quant au GPL (Gaz de Pétrole Liquifié), c’est un carburant à base de butane (60 %) et depropane (40 %) en phase liquide. Inodore, sans plomb, ni soufre, sans rejet de particules, leGPL répond déjà aux normes EURO III. Mais il est coûteux à l’achat : 210 000 Francs deplus par véhicules. Les bus GPL présentent l’inconvénient d’être à monocarburation (aucontraire des voitures de tourisme qui sont à bicarburation).L’achat de bus GPL implique donc la contrainte de garder les véhicules sous cetteconception et les installations adaptées jusqu’à la fin d’utilisation du dernier bus de ce type.Grâce à son stockage sous forme liquide, le remplissage rapide des réservoirs ne nécessitepas l’onéreuse installation du GNV. Toutefois, le GPL étant plus lourd, demande desprécautions assez poussées pour parvenir à un niveau de sécurité acceptable (il ne doit pasy avoir de concentration en partie basse dans les ateliers).L’énergie électrique peut provenir de plusieurs sources :• une ligne aérienne. C’est le procédé utilisé pour les chemins de fer, métros, tramways ettrolleybus.• un accumulateur électrochimique. La surcharge des véhicules générée par lesaccumulateurs pénalise grandement le procédé. Mais, dans le cas d’une utilisationintermittente (circulation dans certains sites protégés), l’accumulateur chargé lors del’alimentation par la ligne de contact peut convenir.• un accumulateur inertiel. Un volant d’inertie emmagasine de l’énergie lors del’alimentation par la ligne de contact et le freinage du véhicule (nouveaux trolleybus deBâle).Dernière source d’énergie apparue et très prometteuse : la pile à combustible. Ce systèmeest constitué de deux électrodes conçues pour la circulation de l’hydrogène dans l’une et del’oxygène dans l’autre. Le procédé a le grand mérite de ne fournir que de l’énergie électriqueet de l’eau, sans aucun autre polluant. Cependant, il reste à résoudre le problème dustockage de l’hydrogène, la diminution des coûts de pièces très précises (plaquesd’électrode...). La pile à combustible est sans doute promise à un bel avenir : Mercedes ainvesti beaucoup dans cette nouvelle technique, et s’y intéressent également : PSA, Renault,Toyota, Nissan, Ford, Général Motors et Chrysler.Plan de déplacements urbains de L’agglomération dijonnaise