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pdf 4 986 ko - Institut national de la statistique malgache (INSTAT)

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5.2 PRATIQUE DE LA CONTRACEPTIONAux femmes qui avaient déc<strong>la</strong>ré connaître une métho<strong>de</strong> contraceptive, on a <strong>de</strong>mandé si ellesl’avaient déjà utilisée, afin <strong>de</strong> mesurer le niveau <strong>de</strong> pratique <strong>de</strong> <strong>la</strong> contraception à un momentquelconque <strong>de</strong> leur vie, selon <strong>la</strong> métho<strong>de</strong> spécifique. Les résultats sont présentés au tableau 5.3 pourl’ensemble <strong>de</strong>s femmes et pour <strong>de</strong>ux sous-groupes constitués <strong>de</strong>s femmes en union et <strong>de</strong>s femmes nonen union et sexuellement actives.Parmi toutes les femmes, une sur <strong>de</strong>ux a déc<strong>la</strong>ré avoir déjà utilisé, au moins une métho<strong>de</strong>contraceptive à un moment quelconque <strong>de</strong> sa vie (50 %). Dans 41 % <strong>de</strong>s cas, les femmes ont déc<strong>la</strong>réavoir déjà utilisé une métho<strong>de</strong> mo<strong>de</strong>rne, surtout, les injectables (26 %), <strong>la</strong> pilule (17 %) et le condommasculin (9 %) et, dans 24 % <strong>de</strong>s cas, une métho<strong>de</strong> traditionnelle, principalement <strong>la</strong> continencepériodique (21 %). Par rapport à l’ensemble <strong>de</strong>s femmes, le niveau <strong>de</strong> pratique contraceptive passéeest plus élevé parmi les femmes en union (60 %) et parmi celles qui ne sont pas en union etsexuellement actives (58 %). Cependant, les métho<strong>de</strong>s les plus fréquemment utilisées dans ces sousgroupes<strong>de</strong> femmes ne diffèrent pas <strong>de</strong> celles utilisées au niveau <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s femmes : en effet,les injectables, <strong>la</strong> pilule et le condom masculin sont les métho<strong>de</strong>s auxquelles ces femmes ont eu leplus fréquemment recours. Quand elles ont utilisé une métho<strong>de</strong> traditionnelle, c’est aussiessentiellement <strong>la</strong> continence périodique.Les résultats selon l’âge mettent en évi<strong>de</strong>nce <strong>de</strong>s écarts <strong>de</strong> pratique passée <strong>de</strong> <strong>la</strong> contraception.C’est parmi les femmes <strong>de</strong> 30-34 ans que <strong>la</strong> proportion <strong>de</strong> celles qui ont déjà utilisé une métho<strong>de</strong> est<strong>la</strong> plus élevée (65 %) ; au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> cet âge, cette proportion diminue pour ne concerner que 45 % <strong>de</strong>sfemmes <strong>de</strong> 45-49 ans. Quel que soit l’état matrimonial, c’est à 30-34 ans que <strong>la</strong> prévalencecontraceptive passée est <strong>la</strong> plus élevée (68 % pour les femmes en union et 71 % pour celles non enunion et sexuellement actives).La comparaison <strong>de</strong>s résultats <strong>de</strong> l’enquête actuelle avec ceux <strong>de</strong>s enquêtes précé<strong>de</strong>ntes met enévi<strong>de</strong>nce une augmentation du niveau <strong>de</strong> l’utilisation contraceptive passée : en effet, celui-ci a doubléentre 1992 et 2008-2009, passant <strong>de</strong> 24 % à 50 % pour une métho<strong>de</strong> quelconque. Le taux d’utilisationd’une métho<strong>de</strong> mo<strong>de</strong>rne, à un moment quelconque, est passé <strong>de</strong> 8 % à 41 %, en particulier celui <strong>de</strong>sinjectables est passé <strong>de</strong> 3 % à 26 %, celui <strong>de</strong> <strong>la</strong> pilule <strong>de</strong> 4 % à 17 % et le taux d’utilisation du condommasculin a triplé entre ces <strong>de</strong>ux dates (3 % contre 9 %).5.3 UTILISATION ACTUELLE DE LA CONTRACEPTIONLes informations collectées au cours <strong>de</strong> l’enquête ont permis d’estimer le niveau d’utilisationactuelle <strong>de</strong> <strong>la</strong> contraception qui est l’un <strong>de</strong>s principaux déterminants du niveau <strong>de</strong> <strong>la</strong> fécondité. Laprévalence contraceptive est mesurée par le pourcentage <strong>de</strong> femmes en union qui utilisaient unemétho<strong>de</strong> <strong>de</strong> contraception au moment <strong>de</strong> l’enquête. Les résultats sont présentés au tableau 5.4.Parmi toutes les femmes, près d’une sur trois (32 %) a déc<strong>la</strong>ré utiliser au moment <strong>de</strong> l’enquêteune métho<strong>de</strong> quelconque <strong>de</strong> contraception : 23 % utilisaient une métho<strong>de</strong> mo<strong>de</strong>rne, en particulier, lesinjectables (14 %) et <strong>la</strong> pilule (5 %) et 9 % une métho<strong>de</strong> traditionnelle, principalement <strong>la</strong> continencepériodique (8 %). On note <strong>de</strong>s variations selon l’âge. La proportion <strong>de</strong> femmes qui ont déc<strong>la</strong>ré utiliserune métho<strong>de</strong> contraceptive augmente avec l’âge passant <strong>de</strong> 12 % parmi celles <strong>de</strong> 15-19 ans à 44 %parmi celles <strong>de</strong> 35-39 ans ; au-<strong>de</strong>là, <strong>la</strong> proportion diminue pour ne concerner que 21 % <strong>de</strong>s femmes <strong>de</strong>45-49 ans. C’est à 35-39 ans que se situe le niveau maximum d’utilisation <strong>de</strong> <strong>la</strong> contraception.78 | P<strong>la</strong>nification Familiale

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