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pdf 4 986 ko - Institut national de la statistique malgache (INSTAT)

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Pour évaluer <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> potentielle <strong>de</strong>s différentstypes <strong>de</strong> métho<strong>de</strong>s contraceptives, on a <strong>de</strong>mandé aux femmesen union ayant l’intention d’utiliser <strong>la</strong> contraception dansl’avenir, <strong>de</strong> spécifier <strong>la</strong> métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> leur choix. Il ressort dutableau 5.14 que les métho<strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>rnes (82 %) ont été lesplus fréquemment citées, avec notamment 57 % pour lesinjectables, 14 % pour <strong>la</strong> pilule et 6 % pour les imp<strong>la</strong>nts.Parmi les métho<strong>de</strong>s traditionnelles, <strong>la</strong> continence périodiqueest celle qui a été <strong>la</strong> plus citée (9 %).5.9 SOURCES D'INFORMATION SUR LACONTRACEPTIONL’utilisation <strong>de</strong>s médias est un moyen indispensablepour l’information et <strong>la</strong> sensibilisation en matière <strong>de</strong>contraception. Elle permet aussi <strong>la</strong> vulgarisation et ledéveloppement <strong>de</strong> <strong>la</strong> pratique contraceptive. Pour évaluerl’impact <strong>de</strong>s média dans ce domaine, on a donc <strong>de</strong>mandé àl’ensemble <strong>de</strong>s femmes et <strong>de</strong>s hommes s’ils avaient entenduà <strong>la</strong> radio ou à <strong>la</strong> télévision ou lu dans un journal ou unmagazine un message sur <strong>la</strong> p<strong>la</strong>nification familiale au cours<strong>de</strong>s <strong>de</strong>rniers mois ayant précédé l’enquête (tableau 5.15).Tableau 5.14 Métho<strong>de</strong> contraceptive futurepréféréeRépartition (en %) <strong>de</strong>s femmes <strong>de</strong> 15-49 ans,actuellement en union, qui n'utilisent pasactuellement une métho<strong>de</strong> mais qui ontl'intention d'en utiliser une dans l'avenir, par âgeet selon <strong>la</strong> métho<strong>de</strong> préférée, EDSMD-IVMadagascar 2008-2009Métho<strong>de</strong>Répartition(en %)Stérilisation féminine 2,1Stérilisation masculine 0,0Pilule 14,0DIU 0,8Injectables 56,9Imp<strong>la</strong>nts 5,6Condom 1,9Condom féminin 0,1MAMA 0,1MJF/collier 0,6Continence périodique 8,9Retrait 0,2Autre 0,3Pas sûre 8,5Manquant 0,0Total 100,0Effectif <strong>de</strong> femmes 3 371Le tableau 5.15 montre que, dans l’ensemble, 70 %<strong>de</strong>s femmes et 77 % <strong>de</strong>s hommes <strong>de</strong> 15-49 ans n’avaient reçuaucun message sur <strong>la</strong> p<strong>la</strong>nification familiale par le biais <strong>de</strong>s trois médias au cours <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rniers moisayant précédé l’enquête. Chez les hommes <strong>de</strong> 50-59 ans, cette proportion est <strong>de</strong> 73 %.C’est surtout par le biais <strong>de</strong> <strong>la</strong> radio que les femmes et les hommes ont reçu <strong>de</strong>s messages sur<strong>la</strong> p<strong>la</strong>nification familiale (respectivement 28 % et 21 %). Les proportions <strong>de</strong> femmes et d’hommes quiont vu <strong>de</strong>s messages à <strong>la</strong> télévision sont plus faibles (respectivement 11 % et 7 %) ; par contre,seulement 4 % <strong>de</strong>s femmes et 3 % <strong>de</strong>s hommes ont lu dans <strong>la</strong> presse <strong>de</strong>s messages sur <strong>la</strong> p<strong>la</strong>nificationfamiliale.En fonction <strong>de</strong> l’âge, on note <strong>de</strong>s proportions élevées d’adolescents <strong>de</strong> 15-19 ans qui n’ont étéexposées à aucun média (75 % <strong>de</strong>s jeunes femmes et 84 % <strong>de</strong>s jeunes hommes). Les résultats selon lemilieu <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>nce montrent que c’est en milieu rural que les proportions <strong>de</strong> femmes et d’hommesqui n’ont été atteints par aucun média sont les plus élevées (respectivement, 75 % et 81 % en ruralcontre 45 % et 58 % en milieu urbain). Il faut noter que, dans <strong>la</strong> capitale, c’est par le biais <strong>de</strong> <strong>la</strong>télévision que les femmes et les hommes ont été le plus fréquemment touchés par les messages sur <strong>la</strong>contraception (respectivement 61 % et 44 %). En outre, on note <strong>de</strong>s écarts importants entre lesrégions : dans <strong>la</strong> région d’Androy, 95 % <strong>de</strong>s femmes et 91 % <strong>de</strong>s hommes n’ont été atteints par aucunmessage sur <strong>la</strong> p<strong>la</strong>nification familiale contre, respectivement, 37 % et 52 % dans celle d’Ana<strong>la</strong>manga.Dans cette région, 15 % <strong>de</strong>s femmes et 12 % <strong>de</strong>s hommes ont lu dans un journal ou un magazine unmessage se référant à <strong>la</strong> p<strong>la</strong>nification familiale.P<strong>la</strong>nification Familiale | 91

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