12.07.2015 Views

pdf 4 986 ko - Institut national de la statistique malgache (INSTAT)

pdf 4 986 ko - Institut national de la statistique malgache (INSTAT)

pdf 4 986 ko - Institut national de la statistique malgache (INSTAT)

SHOW MORE
SHOW LESS
  • No tags were found...

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

En outre, les écarts entre régions sont également importants. Sept régions se distinguent par<strong>de</strong>s prévalences plus faibles que <strong>la</strong> moyenne <strong>national</strong>e. Il s’agit <strong>de</strong> Vakinankaratra où 33 % <strong>de</strong>sfemmes en union utilisent une métho<strong>de</strong> dont 24 % une métho<strong>de</strong> mo<strong>de</strong>rne, d’Anosy (respectivement30 % et 29 %), <strong>de</strong> Vatovavy Fitovinany (respectivement 27 % et 21 %), d’Ihorombe (respectivement25 % et 20 %), <strong>de</strong> Me<strong>la</strong>ky (respectivement 25 % et 22 %), d’Atsimo Andrefana (respectivement 26 %et 20 %) d’Atsimo Atsinanana (12 % quel que soit le type <strong>de</strong> métho<strong>de</strong>) et surtout d’Androy où le tauxd’utilisation <strong>de</strong> <strong>la</strong> contraception est extrêmement faible (respectivement 4 % et 3 %). En outre, onnote <strong>de</strong>s taux d’utilisation <strong>de</strong> métho<strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>rnes re<strong>la</strong>tivement faibles dans <strong>la</strong> région <strong>de</strong> Sofia (18 %).D’autre part, <strong>la</strong> prévalence contraceptive, qu’elle soit mo<strong>de</strong>rne ou traditionnelle, augmente <strong>de</strong>façon importante avec le niveau d’instruction. De 17 % parmi les femmes sans instruction, <strong>la</strong>prévalence mo<strong>de</strong>rne passe à 31 % parmi les femmes ayant un niveau primaire et elle atteint unmaximum <strong>de</strong> 34 % parmi celles ayant un niveau d’instruction secondaire ou plus. Concernant lesmétho<strong>de</strong>s traditionnelles, <strong>la</strong> proportion d’utilisatrices passe <strong>de</strong> 3 % pour les femmes sans instruction à8 % pour les femmes <strong>de</strong> niveau primaire et elle atteint 21 % pour les femmes <strong>de</strong> niveau secondaire ouplus.L’utilisation <strong>de</strong> <strong>la</strong> contraception varie aussi avec <strong>la</strong> parité ; d’un niveau assez faible à <strong>la</strong> parité0, elle augmente jusqu’à <strong>la</strong> parité 3-4 où elle atteint sa valeur maximale (49 %) pour diminuer ensuitequand les femmes ont, au moins, 5 enfants. Lorsqu’on se limite aux seules métho<strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>rnes, lesvariations <strong>de</strong> <strong>la</strong> prévalence suivent <strong>la</strong> même tendance : d’un minimum <strong>de</strong> 8 % parmi les nullipares,elle passe à 30 % parmi les femmes ayant 1-2 enfants, puis à 38 % parmi celles en ayant 3-4 et ellediminue ensuite pour ne concerner que 29 % <strong>de</strong> celles ayant 5 enfants ou plus. À l’opposé, <strong>la</strong>prévalence contraceptive traditionnelle diminue légèrement au fur et à mesure que le nombred’enfants augmente, variant <strong>de</strong> 14 % parmi les nullipares à 11 % parmi les femmes ayant 1 à 4 enfantset à 9 % parmi celles en ayant, au moins, 5.Quel que soit le type <strong>de</strong> métho<strong>de</strong>s, <strong>la</strong> prévalence contraceptive augmente régulièrement avecle niveau <strong>de</strong> bien-être économique du ménage passant, pour l’utilisation d’une métho<strong>de</strong> quelconque,d’un minimum <strong>de</strong> 20 % dans le premier quintile à un maximum <strong>de</strong> 57 % dans le quintile le plus riche.Concernant l’utilisation d’une métho<strong>de</strong> mo<strong>de</strong>rne, son taux est <strong>de</strong>ux fois plus élevé dans les <strong>de</strong>uxquintiles les plus riches par rapport au quintile le plus pauvre (18 % contre 36 %)5.4 NOMBRE D’ENFANTS À LA PREMIÈRE UTILISATIONL’utilisation <strong>de</strong> <strong>la</strong> contraception pour <strong>la</strong> première fois peut, en fonction <strong>de</strong> <strong>la</strong> parité atteinte,répondre à <strong>de</strong>s objectifs différents :• retard <strong>de</strong> <strong>la</strong> première naissance si l’utilisation commence lorsque <strong>la</strong> femme n’a pas encored’enfant ;• espacement <strong>de</strong>s naissances si <strong>la</strong> contraception débute à <strong>de</strong>s parités faibles ;• contraception d’arrêt, lorsqu’elle commence à <strong>de</strong>s parités élevées, c’est-à-dire lorsque lenombre d’enfants désiré est déjà atteint.Le tableau 5.6 présente, par groupes d’âges, <strong>la</strong> répartition <strong>de</strong>s femmes <strong>de</strong> 15-49 ans selon lenombre d’enfants vivants qu’elles avaient au moment où elles ont utilisé <strong>la</strong> contraception pour <strong>la</strong>première fois. On constate que dans 12 % <strong>de</strong>s cas, les femmes ont commencé à utiliser une métho<strong>de</strong>contraceptive alors qu’elles n’avaient pas d’enfant, c’est-à-dire pour retar<strong>de</strong>r <strong>la</strong> venue <strong>de</strong> <strong>la</strong> premièrenaissance et que dans 27 % <strong>de</strong>s cas, elles ont commencé alors qu’elles étaient à <strong>de</strong>s paritésre<strong>la</strong>tivement faibles (1 à 3 enfants). Dans 11 % <strong>de</strong>s cas, <strong>la</strong> pratique contraceptive a commencé à <strong>de</strong>sparités élevées (4 enfants et plus), ce<strong>la</strong> certainement pour limiter <strong>la</strong> <strong>de</strong>scendance.84 | P<strong>la</strong>nification Familiale

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!