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pdf 4 986 ko - Institut national de la statistique malgache (INSTAT)

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En ce qui concerne les enfants, on constateque, parmi ceux <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> cinq ans qui ont eu<strong>de</strong> <strong>la</strong> fièvre au cours <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux semaines ayantprécédé l’enquête, un sur cinq a été traité avec<strong>de</strong>s médicaments antipaludéens (20 %). Lemédicament le plus fréquemment utilisé <strong>de</strong>meure<strong>la</strong> chloroquine (11 %), les autres antipaludéenstels que l’Amodiaquine, <strong>la</strong> Sulfadoxine Pyriméthamine/Fansidar et <strong>la</strong> Combinaison à Base d’Artéminisine(CBA) n’ont été utilisés que dans <strong>de</strong> faiblesproportions. La disponibilité à <strong>la</strong> maison <strong>de</strong> <strong>la</strong>CBA n’est pas constatée, et les réponses <strong>de</strong>smères concernant les médicaments utilisés sont àinterpréter avec pru<strong>de</strong>nce, étant donné que tousles carnets <strong>de</strong> santé n’ont pu être tous vérifiés.ALLAITEMENT ET ÉTAT NUTRITIONNELLes résultats concernant l’al<strong>la</strong>itement et lespratiques d’alimentation du jeune enfantmontrent que <strong>la</strong> quasi-totalité <strong>de</strong>s enfants sontal<strong>la</strong>ités (98 %). La mise au sein dans l’heure quisuit l’accouchement concerne 72 % <strong>de</strong>s enfants.Dans l’ensemble, environ <strong>la</strong> moitié <strong>de</strong>s enfants<strong>de</strong> moins <strong>de</strong> six mois (51 %) sont exclusivemental<strong>la</strong>ités. La durée médiane <strong>de</strong> l’al<strong>la</strong>itement estestimée à 21,9 mois et celle <strong>de</strong> l’al<strong>la</strong>itementmaternel exclusif à 2,3 mois. À 6-8 mois, âgesauxquels les enfants doivent recevoir <strong>de</strong>saliments <strong>de</strong> complément, 87 % sont nourrisconformément aux recommandations <strong>de</strong> <strong>la</strong>politique <strong>national</strong>e <strong>de</strong> nutrition. L’utilisation dubiberon n’est pas répandue et concerneseulement 1,4 % <strong>de</strong>s enfants <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 2 mois.Par ailleurs, parmi les enfants <strong>de</strong> 6-35 mois,79 % avaient consommé <strong>de</strong>s aliments riches envitamine A et 46 % <strong>de</strong>s aliments riches en fer aucours <strong>de</strong>s 24 heures qui avaient précédél’enquête. Parmi tous les enfants <strong>de</strong> 6-59 mois,72 % avaient reçu <strong>de</strong>s suppléments <strong>de</strong> vitamineA et 69 % ont reçu <strong>de</strong>s vermifuges. Parmi lesfemmes enceintes, seulement 8% ont reçu du FerAci<strong>de</strong> Folique (FAF) pendant au moins 90 jours.Malgré <strong>la</strong> stratégie d`iodation universelle dusel, 26 % <strong>de</strong>s ménages enquêtés ne consommentpas <strong>de</strong> sel iodé.La moitié (50 %) <strong>de</strong>s enfants <strong>de</strong> 6-59 moissont atteints d`anémie: 30 % sous formed`anémie légère, 19 % d’anémie modérée et 1 %d’anémie sévère. De même, les résultats du testd’hémoglobine montrent qu’un peu plus d’untiers <strong>de</strong>s femmes (35 %) sont anémiques : 29 %sous forme légère et 6 % sous forme modérée. Laprévalence <strong>de</strong> l’anémie sévère est extrêmementfaible (0,4 %). Enfin, environ un tiers <strong>de</strong>shommes <strong>de</strong> 15-49 ans (33 %) sont anémiés: 27 %sous <strong>la</strong> forme légère et 5 % sont atteintsd`anémie modérée. Comme chez les femmes, <strong>la</strong>prévalence <strong>de</strong> l’anémie sévère est extrêmementfaible (0,6 %)À Madagascar, <strong>la</strong> moitié <strong>de</strong>s enfants <strong>de</strong>moins <strong>de</strong> 5 ans (50 %) souffrent <strong>de</strong> retard <strong>de</strong>croissance dont 26 % sous forme sévère. Laprévalence du retard <strong>de</strong> croissance augmenteprogressivement <strong>de</strong> <strong>la</strong> naissance jusqu'à 24 mois,âge à partir duquel il commence à se stabiliser.Pratiquement le quart (24 %) <strong>de</strong>s enfants <strong>de</strong>moins <strong>de</strong> 6 mois accuse un retard <strong>de</strong> croissance.MORTALITÉLes résultats <strong>de</strong> l’EDSMD-IV montrent quele niveau <strong>de</strong> <strong>la</strong> mortalité <strong>de</strong>s enfants <strong>de</strong> moins <strong>de</strong>cinq ans <strong>de</strong>meure élevé. Cependant, ce niveau adiminué au cours <strong>de</strong>s quinze <strong>de</strong>rnières années.Durant <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> <strong>la</strong> plus récente (0-4 ans avantl’enquête), sur 1000 enfants nés vivants 48décè<strong>de</strong>nt avant d’atteindre leur premieranniversaire. Sur 1000 enfants survivants aupremier anniversaire, 25 sont décédés avantd’atteindre l’âge <strong>de</strong> cinq ans. Globalement, sur1000 enfants vivants à <strong>la</strong> naissance, 72, soit prèsd’un enfant sur treize, sont décédés avant leurcinquième anniversaire.La mortalité maternelle reste aussi élevée àMadagascar. Le taux <strong>de</strong> mortalité maternelle estestimé à 498 décès maternels pour 100 000naissances vivantes pour <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> 2002-2009.Avec ce niveau <strong>de</strong> mortalité, un peu plus d’uncinquième <strong>de</strong>s décès <strong>de</strong> femmes (21 %) seraientdus à <strong>de</strong>s causes maternelles.VIH/SIDA ET ISTLes données collectées montrent égalementque <strong>la</strong> gran<strong>de</strong> majorité <strong>de</strong>s femmes et <strong>de</strong>shommes <strong>de</strong> 15-49 ans ont entendu parler duVIH/sida. Cependant, seulement 22 % <strong>de</strong>sfemmes et 25 % <strong>de</strong>s hommes <strong>de</strong> 15-49 ans ontune connaissance considérée comme« complète » <strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> transmission et <strong>de</strong>prévention du VIH/sida.Le niveau <strong>de</strong> connaissance <strong>de</strong>s moyens <strong>de</strong>prévention (utilisation <strong>de</strong> condom et limitation<strong>de</strong>s rapports sexuels à un seul partenaire fidèle etnon infecté) est re<strong>la</strong>tivement élevé (plus <strong>de</strong>70 %), et ceci, quel que soit le sexe. Globalement,22 % <strong>de</strong>s hommes et 26 % <strong>de</strong>s femmesconnaissent <strong>la</strong> possibilité <strong>de</strong> transmission parRésumé | xxv

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