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pdf 4 986 ko - Institut national de la statistique malgache (INSTAT)

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Graphique 9.3 Prévalence <strong>de</strong>s IRA, <strong>de</strong> <strong>la</strong> fièvre et <strong>de</strong> <strong>la</strong> diarrhéechez les enfants <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> cinq ans, selon l’âgeMADAGASCAR389Âge en mois< 6 mois6-1112-2324-3536-4748-59243223665677810131516150 5 10 15 20PourcentageIRA Fièvre DiarrhéeNote : Fièvre, diarrhée ou IRA au cours <strong>de</strong>s 2 semaines ayant précédé l’enquêteEDSMD-IV 2008-2009On constate, par ailleurs, que <strong>la</strong> recherche <strong>de</strong> soins est influencée par le niveau d’instruction<strong>de</strong> <strong>la</strong> mère, <strong>la</strong> proportion d’enfants traités variant d’un minimum <strong>de</strong> 28 % quand <strong>la</strong> mère n’a pasd’instruction à 40 % quand elle a un niveau primaire et à un maximum <strong>de</strong> 66 % quand elle a unniveau, au moins secondaire. On note enfin que les enfants <strong>de</strong>s ménages les plus riches ont plusfréquemment bénéficié <strong>de</strong> recherche <strong>de</strong> traitement quand ils étaient ma<strong>la</strong><strong>de</strong>s que ceux <strong>de</strong>s autresménages (68 % contre 29 % pour le second quintile et 33 % pour le quintile le plus pauvre).La fièvre est un symptôme fréquent chez les enfants. Pour évaluer sa prévalence, on a<strong>de</strong>mandé aux mères si leur enfant <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 5 ans avait eu <strong>de</strong> <strong>la</strong> fièvre au cours <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux semainesayant précédé l’enquête. Les résultats, présentés au tableau 9.6, montrent qu’au niveau <strong>national</strong>,moins d’un enfant <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 5 ans sur dix (9 %) a eu <strong>de</strong> <strong>la</strong> fièvre durant les <strong>de</strong>ux semaines qui ontprécédé l’interview. La prévalence <strong>de</strong> <strong>la</strong> fièvre varie <strong>de</strong> manière irrégulière avec l’âge mais c’estcependant, parmi les enfants <strong>de</strong> 6-23 mois (15 % à 6-11 mois et 13 % à 12-23 mois contre unminimum <strong>de</strong> 6 % à 48-59 mois) que son niveau est le plus élevé (graphique 9.3). On ne notepratiquement pas d’écart entre les sexes (9 % pour le sexe masculin contre 10 % pour le sexeféminin). Par contre, les résultats selon le milieu et les régions <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>nce font apparaître <strong>de</strong>svariations importantes <strong>de</strong> <strong>la</strong> prévalence. En effet, <strong>la</strong> proportion d’enfants ayant eu <strong>de</strong> <strong>la</strong> fièvre varied’un minimum <strong>de</strong> 9 % en milieu rural à 13 % en milieu urbain et c’est dans <strong>la</strong> capitale que cetteproportion est <strong>la</strong> plus élevée (16 %). Dans les régions, seulement 2 % <strong>de</strong>s enfants <strong>de</strong> Vakinankaratraont eu, selon <strong>la</strong> déc<strong>la</strong>ration <strong>de</strong> <strong>la</strong> mère, <strong>de</strong> <strong>la</strong> fièvre alors que dans les régions <strong>de</strong> Boeny, <strong>de</strong> VatovavyFitovinany et Menabe, ces proportions sont respectivement <strong>de</strong> 18 %, 17 % et 14 %. Les résultats selonle niveau d’instruction <strong>de</strong>s mères montrent que ce sont les enfants dont <strong>la</strong> mère n’a aucune instructionou le niveau primaire qui ont été les moins touchés par <strong>la</strong> fièvre (9 % pour les <strong>de</strong>ux sous-groupescontre 12 % pour le niveau secondaire ou plus). Ces résultats selon le niveau d’instruction sont àinterpréter avec pru<strong>de</strong>nce. En effet, <strong>la</strong> prévalence plus élevé <strong>de</strong> <strong>la</strong> fièvre chez les enfants <strong>de</strong>s femmesinstruites peut être simplement <strong>la</strong> conséquence du fait que ces femmes s’a<strong>la</strong>rment plus rapi<strong>de</strong>ment queles autres en cas <strong>de</strong> fièvre, même minime, (et donc déc<strong>la</strong>rent plus facilement que les autres cesymptôme) car elles ont plus conscience <strong>de</strong>s conséquences graves que <strong>la</strong> fièvre peut avoir.154 | Santé <strong>de</strong> l’ enfant

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