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BHASE n°2 (juillet 2013) - Corpus étampois

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Pour ce, pour les dites deux années, la somme de quarante solzparisis. Pour ce icy — XL s. p.(22) De Jehan Chandelier, espicier 117 , dix solz parisis de renteassis sur sa maison où il demeure de present, qui fut feu Allèsvefve de feu Symon Serveau 118 , ladite somme delaissée par elleà ceste dite [p. 16] 119 fabrice par laiz testamentaire, moyennantque la dite fabrice cera [sic] tenue payer cinq solz parisis aucuré chevecier de cest[e] esglise à cause de son anniversaire,dicte par le dit curé chacun an le quatriesme jour du moys demars ; la dite maison tenant d’une part aux hoirs Laurens leMarrilier à cause de sa femme fille de feu Jehan Brulé 120 etd’autre à la vefve feu Estienne Lesné 121 , aboutissant d’un bout117 Un épicier est alors une sorte de droguiste. On le voit de fait racheter de lacire usagée à la paroisse au n°68. On le voit aussi le dimanche 25 avril 1511 seporter témoin de l’aveu d’un censitaire de Longchamp (Longchamp 1511, éd.Warembourg-Gineste n°125c) et pareillement pour un censitaire de Louis Lelong 9octobre 1513 (Lelong éd. Gineste <strong>n°2</strong>1) ;le même jour il est lui-même enregistré,« Jehan Chandelier, mercier, pour ung quartier de vigne assis en Machefer qui futGuillot Fessart et avant à Richart Vasselot, tenant d’une part à Pierre Boassé (…),aboutissant d’un bout à maistre Guillaume Cormereau procureur du roy à Estampes(…), mercier demourant à Estampes » (ibid. n°38) ; le 14 août 1527 on nous ditque cette parcelle est tenue parles « heritiers feu Jehan Chandelier » (ibid. <strong>n°2</strong>1a)118 Cette veuve de « feu Symonnet Serveau » était encore vivante en 1480(contrat d’accensement, AME AA 14) ; elle a eu pour fils le sergent AmbroiseServeau (voyez au <strong>n°2</strong>0 et note afférente).119 Page 16 paginée : 16.120 On notera au passage que cet ancien patronyme <strong>étampois</strong> est sans doute àl’origine de la dénomination de l’ancienne Porte Brûlée (qui barrait la rue Saint-Martin au niveau de l’actuelle rue de la Porte-Brûlée, cf. Gatineau, op. cit., p. 25).121 Ce maréchal tenait en 1500 de la Petite Bourse cette maison en face del’Hôtel-Dieu : « Estienne Laisné marchant mareschal demourant en sa maisonassise en la rue de la Cordonnerie, au droit de l’Ostel Dieu Notre Damed’Estampes, tenant d’une part à Anthoine Portas maçon, aboutissant d’un bout aucarrefour et rue de cul de sac devant ledict Hostel Dieu ». (Déclaration, éd.Gineste, n°81) ; il tenait aussi plusieurs parcelles à cens des dames de Longchampaux champtiers de d’Antioche et d’Épinant, que sa veuve tient encore en partie en40

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