12.07.2015 Views

BHASE n°2 (juillet 2013) - Corpus étampois

BHASE n°2 (juillet 2013) - Corpus étampois

BHASE n°2 (juillet 2013) - Corpus étampois

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

terrouer de Bonnes 172 , qui furent Perrin et Hervé les Fourrés 173 ,assis devant l’houstel qui fut Girard de Mallescot en son vivantsieur du dit lieu de Bonnes 174 , tenant d’une part aux hoirs ouayans cause feu Jehan Maillart et d’autre part à Olivier Fosse 175 ,aboutissant [p. 25] 176 d’un bout sur le chemin qui tend del’hostel 177 du dit sieur de Bonnes à l’esglise, l’un des ditsjardins seant au dit lieu de Bonnes en la rue Chevalliere, tenantd’une part à Cancian Laurens et d’autre part à Jehan Gaultier etaux ayans cause des dessus dits, aboutissant d’un bout sur lechemin des predz et d’autre sur la riviere ; l’autre piece, tant préque jardin, assis au dit lieu, tenant d’une part au dit CancianLaurens ou ayans cause de luy, et d’autre part aux heritiers ouayans cause de feu messire Jehan Hamouys en son vivant curéd’Estrechi 178 à cause de l’eritaige par luy aquis de Perrette laTrachete autrement appelée la Chandeliere, et generalement surtous et chacuns les heritaiges que soulloint tenir les dits Perrin172 Cette localité a pris au XVIIe siècle le nom de Chamarande.173 C’est-à-dire que tous deux s’appellent Fourré.174 Selon Fleureau, op. cit., p. 42, « la seigneurie de Bonnes a autrefois appartenuà Jean de Montagu, seigneur de Marcoussis, qui la donna à Pierre de Mareschotescuyer son neveu ». Jean de Montaigu étant mort en 1409, on doit constater queles renseignements de nos chanoines ne sont pas de première fraîcheur sur ce bienqui leur a échappé pendant les désordres de la guerre de Cents ans. L’abbé Lebeuf,Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris, 2 e édition, t. 4, pp. 181-182,constate qu’au mileu du XVe siècle « cette terre fut possédée par Jacques deChâtillon qui l’avoient eu en partage. Il vivoit encore en 1495 (Histoire des Grandsofficiers, t. 6, p. 121). En 1515, le seigneur de Bonnes, qualifié Maître d’Hôtel duRoi, porta au Parlement des Lettres du Roi sur le fait des Armagnacs, datées deChambord le 29 avril. Il vivoit encore en 1528 (Registre du Parlement, 2 mai1515) » ; c’était apparemment un certain Robert de la Marthonie, d’une famille deparlementaires d’origine bordelaise.175 La première lettre de ce patronyme est de lecture incertaine.176 Page 25 paginée : 25 / 13 e rôle.177 Maison seigneuriale.178 A distinguer de son homonyme <strong>étampois</strong> (n os 28 et 102).52

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!