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Validation d'un modèle d'indice de qualité de l'habitat pour l'ours noir

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4ours utilisent pendant l’été <strong>de</strong>s espèces à petits fruits qui sont typiques <strong>de</strong>s coupes à blanc etd’autres milieux perturbés. Pour Hellgren et al. (1991), l’importance <strong>de</strong>s milieux perturbés<strong>de</strong>vient évi<strong>de</strong>nte considérant l’utilisation <strong>de</strong> l’habitat et les habitu<strong>de</strong>s alimentaires <strong>de</strong>s ours.Cependant, les coupes à blanc ne représentent probablement pas un habitat productif <strong>de</strong> façoncontinue sur plusieurs années. Lindzey et al. (1986) notent une diminution du nombre d’ours<strong>noir</strong>s sur une île avec la succession végétale dans <strong>de</strong>s coupes à blanc. Par ailleurs, Schwartz etFranzmann (1991) ont observé en forêt boréale que les ours, habitant normalement dans unsite récemment brûlé, passaient la majorité <strong>de</strong> leur temps d’alimentation d’automne dans laforêt mature restante. Ainsi, suite à l’utilisation d’une certaine espèce produisant <strong>de</strong>s petitsfruits, 62% <strong>de</strong> toutes les localisations <strong>de</strong> ces ours étaient dans la forêt mature, alors que cellecin’occupait que 8% <strong>de</strong> la superficie (Schwartz et Franzmann, 1991). Par comparaison, lesours dans un autre site brûlé, cette fois plus vieux, ne changeaient pas <strong>de</strong> place à l’automne(Schwartz et Franzmann, 1991). Les milieux perturbés, soit trop récents ou soit trop vieux, nesemblent donc pas toujours convenir à l’ours <strong>noir</strong>.Les insectes coloniaux <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong>s Hyménoptères, particulièrement les fourmis(Formicidae) et les guêpes (Vespidae), représentent souvent l’apport le plus important ennourriture animale (Boileau et al., 1994; Hatler, 1972; Holcroft et Herrero, 1991; Kasbohm etal., 1995; Lan<strong>de</strong>rs et al., 1979; Maehr et Brady, 1984; Noyce et al., 1997; Schwartz etFranzmann, 1991). Les ours <strong>noir</strong>s ont plusieurs traits caractéristiques <strong>de</strong>s grands mammifèresmyrmécophages, soit <strong>de</strong>s membres antérieurs aptes <strong>pour</strong> creuser ou atteindre <strong>de</strong>s nids, unelangue longue et agile <strong>pour</strong> extraire les insectes rapi<strong>de</strong>ment avec un minimum <strong>de</strong> débris, etl’utilisation <strong>de</strong> l’odorat <strong>pour</strong> ai<strong>de</strong>r à localiser les nids (Noyce et al., 1997). Souvent, les œufs,les larves ainsi que les adultes sont consommés. Par exemple, en Flori<strong>de</strong>, les insectescoloniaux étaient la <strong>de</strong>uxième catégorie <strong>de</strong> nourriture la plus importante, représentant 15% duvolume stomacal au printemps et à l’été, puis 9% à l’automne (Maehr et Brady, 1984). EnVirginie, les fourmis comptaient <strong>pour</strong> 8% du volume <strong>de</strong>s fèces au printemps et 14% à l’été(Kasbohm et al., 1995). Dans une étu<strong>de</strong> qui s’étale sur 9 ans, Noyce et al. (1997) ont trouvéque les fourmis étaient présentes dans presque toutes les fèces récoltées entre la mi-juin et lafin juillet <strong>de</strong> certaines années. Les fourmis pouvaient occuper jusqu’à 82% du volume total<strong>de</strong>s fèces à certaines pério<strong>de</strong>s, mais ne <strong>de</strong>scendaient jamais en bas <strong>de</strong> 33% (Noyce et al.,

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