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Validation d'un modèle d'indice de qualité de l'habitat pour l'ours noir

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58procurent <strong>de</strong> la nourriture <strong>pour</strong> l’ours <strong>noir</strong> au printemps. En fait, à ce moment, les ours senourrissent essentiellement <strong>de</strong> feuilles <strong>de</strong> bouleaux (Betula sp.) et <strong>de</strong> peupliers (Populus sp.),<strong>de</strong> graminées et d’insectes, principalement <strong>de</strong>s fourmis (Boileau et al., 1994; Hatler, 1972;Holcroft et Herrero, 1991; Irwin et Hammond, 1985; Kasbohm et al., 1995; Lan<strong>de</strong>rs et al.,1979; Maehr et Brady, 1984; Samson, 1995; Schwartz et Franzmann, 1991). La troisièmehypothèse qui <strong>pour</strong>rait expliquer le fait que le modèle donne une valeur semblable entre lazone d’utilisation intensive et le reste du domaine vital au printemps <strong>pour</strong>rait être parce quecette source <strong>de</strong> nourriture n’est pas limitante dans notre aire d’étu<strong>de</strong>. Finalement, la quatrièmehypothèse <strong>pour</strong>rait être que l’ours <strong>noir</strong> n’effectue aucune sélection d’habitat pendant leprintemps. Nous présentons, à l’annexe C, une <strong>de</strong>scription complète <strong>de</strong>s zones d’utilisationintensive et du reste <strong>de</strong>s domaines vitaux. Ces résultats indiquent qu’au printemps, aucun type<strong>de</strong> couvert, aucune <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong>s peuplements, aucune hauteur <strong>de</strong>s peuplements, aucun âge <strong>de</strong>speuplements et aucun type <strong>de</strong> peuplement est significative plus abondant dans les zonesd’utilisation intensive, ce qui tend à confirmer cette hypothèse. Samson et Huot (1998)affirment d’ailleurs que c’est surtout la disponibilité <strong>de</strong> la nourriture à l’été et à l’automne quidétermine la distribution <strong>de</strong>s ours et l’intensité d’utilisation <strong>de</strong>s zones d’utilisations intensives.Garshelis et Pelton (1981) combinent les saisons printemps et été dans leurs analyses puisquedans la majorité <strong>de</strong>s domaines vitaux annuels observés, ces parties n’étaient pas distinctes.Dans ce cas, nous <strong>de</strong>vrions penser à retirer le printemps du modèle IQH <strong>pour</strong> l’ours <strong>noir</strong> auQuébec. Cependant, ailleurs dans l’aire <strong>de</strong> répartition <strong>de</strong> l’ours, d’autres auteurs rapportentune sélection d’habitat au printemps. Lan<strong>de</strong>rs et al. (1979) affirment qu’après l’émergence <strong>de</strong>la tanière au printemps, les ours vont principalement dans les marais et les baies <strong>pour</strong> senourrir. Unsworth et al. (1989) rapportent que l’utilisation <strong>de</strong> l’habitat variaitsignificativement entre les saisons. Au printemps, entre autres, les forêts étaient préférées etles champs arbustifs étaient évités. Finalement, Jonkel et Cowan (1971) affirment que les ours<strong>noir</strong>s utilisent différentes parties <strong>de</strong> leur domaine vital selon la production saisonnière <strong>de</strong>nourriture, sans cependant faire une analyse détaillée <strong>de</strong> la végétation qu’ils contiennent.Comme ces étu<strong>de</strong>s n’ont pas spécifiquement fait d’analyses fines <strong>de</strong>s domaines vitaux et <strong>de</strong>szones d’utilisation intensive saisonniers, il est donc difficile <strong>de</strong> se prononcer.

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