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Validation d'un modèle d'indice de qualité de l'habitat pour l'ours noir

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42qui <strong>pour</strong>rait éventuellement amener plus <strong>de</strong> variabilité dans la relation entre la <strong>de</strong>nsité et lahauteur <strong>de</strong> la végétation dominante et l’abondance <strong>de</strong>s plantes pouvant produire <strong>de</strong>s petitsfruits. Ainsi, dans l’état <strong>de</strong> New-York, l’abondance <strong>de</strong> petits fruits était maximale dans lescoupes forestières âgées <strong>de</strong> 9 à 24 ans (Costello et Sage, 1994). Au Minnesota, les petits fruitsétaient abondants entre 5 et 8 ans après une perturbation mais <strong>de</strong>venaient graduellementmoins abondantes après 16 ans (Noyce et Coy, 1990). En Gaspésie, les coupes forestièresâgées <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 15 ans contenaient plus <strong>de</strong> petits fruits que celles âgées <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 15 ans(Boileau et al., 1994).Finalement, Mabry et al. (2000), suite à une classification <strong>de</strong> la végétation par traitsmorphologiques, affirment que le fait d’avoir <strong>de</strong>s petits fruits est associé à une forteexposition du site, c’est-à-dire au potentiel <strong>de</strong> radiation solaire. Ainsi, les plantes ayant ce traitmorphologique se retrouvent plus dans les milieux ouverts.2- Influence <strong>de</strong> la texture du sol sur l’abondance <strong>de</strong>s plantes pouvant produire <strong>de</strong>s petitsfruitsSelon les résultats obtenus dans cette étu<strong>de</strong>, il ne semble pas se dégager <strong>de</strong> tendancesclaires quant aux préférences <strong>de</strong>s plantes à petits fruits <strong>pour</strong> la texture du sol. Selon lesrésultats obtenus par Whitney (1991) <strong>pour</strong> les plantes à petits fruits, l’association avec latexture du sol (sable et gravier) variait d’une espèce à l’autre. Dans l’étu<strong>de</strong> réalisée par Noyceet Coy (1990), la préférence <strong>de</strong> la texture du sol variait aussi d’une espèce à l’autre.L’influence <strong>de</strong> la texture du sol sur la végétation en général n’est toutefois pas toujoursévi<strong>de</strong>nte. Lyon et Sagers (1998) affirment que la texture du sol n’explique pas beaucoup lesvariations <strong>de</strong> la végétation <strong>de</strong>s forêts riveraines. Dans le Haut Saint-Laurent, au Québec,Meilleur et al. (1992) rapportent qu’il n’y a pas vraiment d’effet <strong>de</strong> la texture <strong>de</strong>s sols sur lavégétation. Cependant, dans une steppe aux USA, plus d’espèces arbustives ont été retrouvéslorsque la texture du sol était intermédiaire, alors que plus d’espèces herbacées étaient

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