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Validation d'un modèle d'indice de qualité de l'habitat pour l'ours noir

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61souvent associée aux forêts matures, surtout lorsqu’on y retrouve <strong>de</strong>s fruits durs (Elowe etDodge, 1989; Irwin et Hammond, 1985; Kasbohm et al., 1995; Lan<strong>de</strong>rs et al., 1979; Noyce etGarshelis, 1997; Samson, 1995). Cependant, une fois les valeurs brutes converties entre 0 et1, la différence n’est plus significative. Encore une fois, il semble y avoir un problème avecles tables <strong>de</strong> conversion.En théorie, le besoin <strong>de</strong> se réfugier dans une forêt <strong>pour</strong> l’ours <strong>noir</strong> est constant etuniforme peu importe les saisons. D’ailleurs, le modèle considère la variable REFUGE surl’année complète, sans décortiquer <strong>pour</strong> chaque saison. Cependant, étant donné qu’il n’y a pas<strong>de</strong> sélection significative <strong>pour</strong> le couvert au printemps avec les valeurs brutes, qu’il y a unesélection contre le couvert à l’été, et qu’il y a une sélection <strong>pour</strong> le couvert à l’automne, nouspouvons croire que la résultante globale du modèle sera qu’il n’y a pas <strong>de</strong> sélectionsignificative <strong>pour</strong> le couvert sur une base annuelle. Si le modèle avait été conforme à lathéorie, la même tendance aurait dû être observée <strong>pour</strong> toutes les saisons. Il y a probablement<strong>de</strong>s paramètres différents qui régissent la variable REFUGE à chaque saison. Une nouvelleapproche <strong>pour</strong> modéliser le couvert <strong>de</strong>vrait donc être envisagée.CONCLUSIONLes modèles IQH sont parmi les outils d’aménagement les plus influants (Brooks,1997). Les biologistes qui font <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s d’impacts environnementaux doivent souventutiliser les modèles qu’ils soient validés ou non (Brooks, 1997). Idéalement, la validation d’unmodèle <strong>de</strong>vrait donc se faire sur plusieurs aires d’étu<strong>de</strong>s qui représentent une variabiliténaturelle <strong>de</strong>s conditions d’habitat (O’Neil et al., 1988; Roloff et Kernohan, 1999). Dans notrecas, nous avons validé le modèle seulement à la jonction <strong>de</strong> la forêt mixte et <strong>de</strong> la forêtfeuillue. Il <strong>de</strong>vrait donc également être validé en forêt boréale puisque certaines relations

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