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Validation d'un modèle d'indice de qualité de l'habitat pour l'ours noir

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53Plusieurs auteurs rapportent que les ours <strong>noir</strong>s effectuent une sélection d’habitat(Amstrup et Beecham, 1976; Clark et al., 1993; Fuller et Keith, 1980; Garshelis et Pelton,1981; Hellgren et al., 1991; Jonkel et Cowan, 1971; Klenner, 1987; Lan<strong>de</strong>rs et al., 1979;Samson et Huot, 1998; Unsworth et al., 1989; Young et Ruff, 1982). Cependant, peu d’entreeux effectuent une analyse détaillée <strong>de</strong>s types <strong>de</strong> végétation sélectionnés <strong>pour</strong> chaque saison.Pour prédire la production <strong>de</strong> nourriture <strong>pour</strong> l’ours <strong>noir</strong>, le modèle <strong>de</strong> Samson (1996)propose une approche par saison. La variable NOURRITURE est ainsi composée <strong>de</strong> troissous-variables : PRINTEMPS, ÉTÉ et AUTOMNE. Nous avons donc étudié la sélectiond’habitat effectuée par l’ours <strong>noir</strong> selon ces trois saisons. Dans un premier lieu, toutes leslocalisations <strong>de</strong>s quatre années du suivi ont été regroupées <strong>pour</strong> chaque ours, puis séparéespar chaque saison. Nous avons ensuite calculé un domaine vital ainsi qu’une zoned’utilisation intensive <strong>pour</strong> chaque ours à chaque saison. Les domaines vitaux et les zonesd’utilisation intensive ont été calculés à l’ai<strong>de</strong> du logiciel Ranges V (Kenward et Hod<strong>de</strong>r,1996) en utilisant l’analyse par groupement (« cluster analysis ») selon la technique <strong>de</strong> ladistance du plus proche voisin (« nearest-neighbor distance »). L’annexe B présente lescourbes permettant <strong>de</strong> définir le <strong>pour</strong>centage <strong>de</strong>s localisations incluses dans les zonesd’utilisation intensive <strong>de</strong> chaque saison à partir du point d’inflexion. Au printemps et àl’automne, 90% <strong>de</strong>s localisations ont été utilisées <strong>pour</strong> définir les zones d’utilisationintensives. À l’été, 80% <strong>de</strong>s localisations ont été utilisées.Le modèle IQH a ensuite été appliqué, <strong>pour</strong> chaque ours, à la zone d’utilisationintensive, puis au reste du domaine vital. Pour vérifier s’il y avait une différence entre ces<strong>de</strong>ux valeurs, nous avons considéré l’écart entre la valeur IQH <strong>de</strong> la zone d’utilisationintensive et la valeur IQH du reste du domaine vital. L’hypothèse statistique nulle (H 0 ) est quele résultat <strong>de</strong> cette soustraction est égal à zéro, soit qu’il n’y a aucune différence entre lavaleur prédite par le modèle dans la zone d’utilisation intensive et celle prédite par le modèledans le reste du domaine vital. Pour réaliser ces analyses statistiques, nous avons utilisé le test<strong>de</strong> t pairé (SAS Institute Inc, 1999). Nous avons considéré les résultats significatifs lorsque p< 0,05. Il est à noter que dans le cas <strong>de</strong> la sous-variable ÉTÉ, nous n’avons pas tenu comptedu type <strong>de</strong> sol comme le suggère le modèle puisque ces données n’étaient pas disponibles surtoutes les cartes forestières.

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