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Validation d'un modèle d'indice de qualité de l'habitat pour l'ours noir

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30Au Québec, le régime alimentaire <strong>de</strong> l’ours <strong>noir</strong> a été décrit principalement dans troisétu<strong>de</strong>s (Boileau et al., 1994; Samson, 1995; Leblanc, 2000). Comme dans le reste <strong>de</strong> son aire<strong>de</strong> répartition, l’ours <strong>noir</strong> a tendance à consommer les petits fruits selon leur disponibilité. Lesespèces consommées sont donc souvent très variables selon l’emplacement géographique.Ainsi, dans une première étu<strong>de</strong>, au parc <strong>de</strong> la Gaspésie, Boileau et al. (1994) ont trouvé queles espèces <strong>de</strong> petits fruits consommées par l’ours <strong>noir</strong> étaient l’amélanchier (Amelanchierspp.), l’aralie à tige nue (Aralia nudicaulis), le cornouiller stolonifère (Cornus stolonifera), lefraisier américain (Fragaria americana), les ga<strong>de</strong>lliers (Ribes spp.), les framboisiers (Rubusspp.), le streptope rose (Streptopus roseus), les bleuets (Vaccinium spp.) et la viornecomestible (Viburnum edule). Dans une secon<strong>de</strong> étu<strong>de</strong>, au parc national <strong>de</strong> la Mauricie, lespetits fruits principalement recherchés étaient ceux du framboisier (Rubus idaeus), <strong>de</strong>sbleuets, <strong>de</strong>s cerisiers (Prunus spp.) et <strong>de</strong> la salsepareille (Aralia hispida) (Samson, 1995). Lesfruits du noisetier à long bec (Corylus cornuta), <strong>de</strong> l’aubépine (Crataegus sp.) et <strong>de</strong>s viornes(Viburnum spp.) étaient aussi recherchés mais dans une moindre proportion (Samson, 1995).Finalement, les fruits du ga<strong>de</strong>llier glanduleux (Ribes glandulosum), du sureau pubescent(Sambucus pubens), et du sorbier d’Amérique (Sorbus americana) ont aussi quelquefois étéobservés dans les fèces (Samson, 1995). Dans une troisième étu<strong>de</strong>, au parc national Forillon,le cornouiller stolonifère, le sorbier d’Amérique, l’aralie à tige nue, les viornes, les cerisiers,l’amélanchier et le noisetier à long bec étaient les principales espèces consommées (Leblanc,2000). Les espèces <strong>de</strong> petits fruits moins utilisés étaient les fraisiers (Fragaria spp.), lesframboisiers, les rosiers (Rosa spp.), le cornouiller du Canada (Cornus cana<strong>de</strong>nsis) et lesga<strong>de</strong>lliers (Leblanc, 2000).Noyce et Coy (1990) rapportent que l’abondance et la productivité <strong>de</strong>s plantes pouvantproduire <strong>de</strong>s petits fruits <strong>pour</strong> l’ours <strong>noir</strong> diminuaient avec l’augmentation <strong>de</strong> la <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong> lacanopée. Noyce et Coy (1990) rapportent également que ces plantes étaient plus abondantessur les sols bien drainés ayant une texture sableuse et loameuse. L’objectif <strong>de</strong> notre étu<strong>de</strong> était<strong>de</strong> vérifier si l’abondance <strong>de</strong>s plantes pouvant produire <strong>de</strong>s petits fruits, dans différentesrégions du Québec, était influencée par les mêmes facteurs rapportés par Noyce et Coy (1990)au Minnesota. Ainsi, notre hypothèse était que peu importe la région écologique, les plantes

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