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STATISTIQUES

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Cadrage démographique<br />

Graphique 1<br />

Évolution des taux de fécondité par âge entre 2003 et 2013<br />

Nombre de naissances<br />

pour 1 000 femmes<br />

160<br />

140<br />

120<br />

2003<br />

2013 p<br />

100<br />

80<br />

60<br />

40<br />

20<br />

0<br />

15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50<br />

Âge atteint dans l'année<br />

p : résultats provisoires.<br />

Champ • France entière (hors Mayotte).<br />

Source • INSEE, estimations de population et statistiques de l’état civil.<br />

considérée à chaque âge demeuraient inchangés. L’ICF est plus adapté que le taux de fécondité pour<br />

effectuer des comparaisons car il ne dépend pas de la structure par âge des populations.<br />

En 2014, l’ICF augmente légèrement par rapport à 2013 et s’établit à 2,00 enfants par femme<br />

(2,03 enfants par femme en 2010) (tableau 3). Les taux de fécondité poursuivent leur baisse chez<br />

les femmes de moins de 25 ans, se stabilisent entre 25 et 29 ans et sont en augmentation chez les<br />

femmes de 30 à 39 ans (graphique 1).<br />

La France fait partie des pays industrialisés où la fécondité est particulièrement soutenue. Au sein<br />

de l’Union européenne (UE), la France et l’Irlande restent les pays les plus féconds. Ces deux pays<br />

dépassent largement la moyenne européenne (1,6 en 2012 contre 2 en France et en Irlande). Les<br />

niveaux de fécondité les plus bas se situent entre 1,3 et 1,4 enfant par femme et sont enregistrés<br />

dans les pays situés dans différentes zones géographiques de l’Europe, au sud (Portugal, Espagne,<br />

Grèce, Chypre) mais aussi à l’est (Slovaquie, Hongrie, Pologne, Allemagne).<br />

Mortalité : environ 8 décès pour 1 000 habitants en 2014<br />

En 2014, environ 556 000 personnes sont décédées en France, dont 544 000 en France métropolitaine,<br />

soit une baisse du nombre de décès par rapport à 2013. Cette baisse intervient après avoir<br />

atteint en 2012 et en 2013 les plus hauts niveaux depuis 20 ans, dépassant le nombre de décès<br />

de l’année 2003, année de l’importante canicule estivale (tableau 4). Le niveau annuel des décès<br />

résulte de la taille des générations décrite par la pyramide des âges et de la mortalité à chaque âge,<br />

mais aussi de facteurs plus conjoncturels tels que le climat et les conditions épidémiologiques de<br />

l’année. Le taux de mortalité brut suit la même tendance. Indépendamment de ces effets liés à la<br />

taille des générations, le taux de mortalité à chaque âge baisse régulièrement au fil des ans.<br />

En 2010, comme pour l’ensemble des pays européens, le taux de mortalité standardisé en France a<br />

diminué par rapport à l’année précédente (tableau 5). Pour les femmes, la France enregistre le plus<br />

bas taux de mortalité de l’Europe des 28, devant l’Espagne et l’Italie (6,9 décès pour 1 000 habitants<br />

en 2010). Pour les hommes la France se situe en 7 e position derrière notamment la Suède, le<br />

Royaume-Uni, la Grèce et la Norvège. Ce sont les pays d’Europe de l’Est qui enregistrent les taux de<br />

mortalité les plus élevés, avec 22,8 décès masculins pour 1 000 habitants en Lettonie et 13,8 décès<br />

féminins pour 1 000 en Bulgarie.<br />

L’état de santé de la population en France - Rapport 2015<br />

Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques<br />

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