Consulter le Procès-verbal du 5 novembre 2012 - Montbéliard

que vous avez appelée « marché couvert » et maintenant, vous nous proposez de reprendre
l’ensemble du centre. Il y a à mes yeux une démarche qui n’est pas très cohérente, même si je
persiste à dire que sur l’ensemble de la Petite Hollande, il y a nécessité que nous nous préoccupions
de l’ensemble du quartier au niveau de son intérêt ou de son attractivité commerciale. Et je me
souviens que lorsque nous avons évoqué les problèmes du Coteau Jouvent, nous avions parlé d’un
projet un peu plus étoffé de ce côté-là aussi, et que depuis, il ne s’est pas passé grand-chose. Ce qui
m’inquiète sur le centre des Hexagones, c’est le temps qui va s’écouler car il ne se passera rien aux
Hexagones avant 2017. Que restera-t-il du centre d’ici là ?
Et puis lorsque je lis l’ensemble des documents annexes, je pourrais avoir un certain nombre de
questions à poser. Et j’espère simplement que l’établissement public national d’aménagement et de
restructuration des espaces commerciaux et artisanaux est plus sérieux dans sa démarche que dans
ses écrits.
Autre question subsidiaire : si la Caisse des Dépôts intervient financièrement, elle va donc remplacer
pour moitié l’intervention de la Ville. Est-ce qu’à ce moment-là, elle devient signataire de la convention
ou est-ce qu’elle se contente de payer sans signer ? C’est une question.
Monsieur le Maire
Madame BIGUINET. Je répondrai ensuite de manière globale.
Madame Marie-Noëlle BIGUINET
Moi, je rejoins le questionnement de Guy BECHE car pour moi, l’étude, c’est la partie émergée de
l’iceberg. Et la partie immergée se situe dans la convention et plus spécialement dans l’annexe de la
convention.
Alors, déjà, page 57 - parce qu’on fait un état des lieux et on voit ensuite que l’on va aller vers des
propositions -, comme l’a dit Guy BECHE, il est écrit que le quartier de la Petite Hollande a une
population de 9 000 habitants aujourd’hui, en forte baisse depuis le dernier recensement et très fragile
de surcroit avec un taux de chômage compris entre 30 et 40 %. Nous sommes bien loin du
redynamisme et de la redynamisation de la Ville dont on nous parle depuis quatre ans, voire bientôt
cinq ans, puisqu’on voit que la population s’effondre sur la Petite Hollande et que les prévisions et les
pronostics sur le nombre d’habitants sont très incertains.
Ensuite en tournant la page, donc page 58, on voit que le quartier a fait l’objet d’une ZFU (Zone
Franche Urbaine) dans le cadre de l’ANRU, avec un programme ambitieux. Alors, là, je dirais merci à
l’équipe de Louis SOUVET. Et heureusement que cela a été mis en place à l’époque. Mais un peu
plus loin au troisième paragraphe, on lit - et ça c’est plus inquiétant - : « Ce quartier pâtit d’un
appauvrissement de son offre (turn-over élevé et vacance) qui risque de se développer rapidement,
de problèmes d’insécurité fortement ressentis par les usagers du centre et d’une structure immobilière
vieillissante qui nécessite des travaux importants à court terme ». Jusque-là, nous sommes d’accord.
Mais ensuite, aux pages 70 et 71, dans la fameuse annexe dont je vous ai parlé, on voit que se
dessine déjà le projet du devenir du centre commercial avec trois hypothèses.
La première hypothèse : « éviction du fonds ». Cela veut dire dans le premier cas que l’on supposerait
que l’on fasse partir les commerçants qui ont acheté des cellules. Ils partent et on les dédommage. Et
c’est ce cabinet missionné qui décidera du prix du commerce et puis voilà, le commerçant partira. On
a quand même du mal à imaginer cela. Mais bon, c’est écrit.
Deuxième hypothèse « transfert du fonds de commerce ». Alors le commerce est transféré dans un
autre local, dans le cadre de l’opération de restructuration. On ne va pas transporter le commerce en
centre-ville car c’est un commerce de la Petite Hollande et que nous voulons que le commerce soit
dynamique au centre-ville. Alors où le mettons-nous ? Où y-a-t-il de la place pour transporter ce
commerce qui est délocalisé de façon proche ?
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