Consulter le Procès-verbal du 5 novembre 2012 - Montbéliard

Le gros problème aujourd’hui m‘est dicté par une question financière. La toiture qui a extrêmement
souffert de la grêle est vieillissante. Il y a un vide de 600 000 € pour la Ville de Montbéliard et je ne
vois pas comment Monsieur AKGUL pourrait mettre 300 000 € aujourd’hui pour refaire cette toiture. Ni
le centre d’ailleurs car cela pose de gros problèmes. Et comme le centre est vieillissant, et qu’il est
mal disposé - tout le monde le reconnait -, nous avons fait appel à l’EPARECA. Aussi, il y a trois
hypothèses.
« Eviction du fonds », cela veut dire que l’EPARECA achète les fonds de commerce et ensuite,
reprend ou ne reprend pas les gens qui étaient dedans. Deuxièmement, « transfert de fonds de
commerce ». Cela ne veut pas dire qu’on les envoie à l’autre bout de la Ville de Montbéliard ou à
Audincourt, Madame BIGUINET. Non. Cela signifie que si demain l’EPARECA me dit : « Monsieur le
Maire, il faut détruire votre centre et en faire un autre à côté », on le fait et puis il y a un transfert de
fonds de commerce sur un autre local. Mais bien évidemment sur le quartier de la Petite Hollande
dans des locaux neufs et adaptés, comme les logements. Troisièmement, « maintenir le commerce
sur site lors des travaux ». L’EPARECA a également l’habitude car je leur ai quand même posé la
question. Et bien sûr, dans ces cas-là, lorsqu’on ne reconstruit pas à côté ou lorsqu’on ne peut pas
acheter tout et mettre tous les commerçants dehors, comme cela se fait quelquefois - et là ce ne sera
pas le cas dans notre centre car il y a des commerçants qui vont bien -, ils achètent et ils font des
opérations tiroirs. C’est-à-dire qu’on sépare en deux, en trois ou en quatre le centre. Ils font des
travaux comme ça et ils savent faire car ce sont des gens qui ne font que ça. Cela permet aux
commerces de vivre, de survivre et ensuite d’avoir des locaux neufs. C’est leur problème, ce sont eux
qui savent faire.
En tout état de cause, ce que fait l’EPARECA et ce qui est vraiment intéressant pour nous, c’est que
dans l’étude foncière, ils font généralement les travaux lorsqu’ils sont propriétaires de l’ensemble du
fonds. Ceci est intéressant car cela leur permet de dispatcher l’ensemble du commerce et de l’adapter
à la vocation du centre aujourd’hui.
Donc voilà où nous en sommes. Aujourd’hui, une étude commerciale est partie, puisqu’elle faisait
partie du cadre de l’ANRU et de la participation de l’Agglomération à hauteur de 100 000 €. Et
Montbéliard est prioritaire dans cette affaire. Deuxième chose, une étude foncière et juridique. J’ai
l’accord de principe depuis une quinzaine de jours de la Caisse de Dépôts puisque j’ai reçu son
Directeur, entre autres sur d’autres sujets. Mais là ils nous financent comme un prêt banal parce qu’ils
savent très bien aussi que nous aurons sans doute besoin d’eux pour un certain nombre d’autres
investissements. Ils travaillent main dans la main avec l’ANRU et avec l’EPARECA. Donc la Caisse
des Dépôts et Consignations sera présente sur la Ville de Montbéliard et sur l’Agglomération, comme
elle l’est aujourd’hui. C’est donc une chance extrêmement importante pour le centre des Hexagones et
pour l’ensemble du quartier puisque les logements seront rénovés, il y aura du tertiaire et il y aura un
centre tout neuf à l’horizon 2017 environ. Peut-être même avant car l’EPARECA sait aller vite. Tout
dépend de comment elle achète. Et on lui a dit que la Ville était déjà propriétaire de 50 % du fonds et
que Monsieur AKGUL en avait 30 %, le reste étant de très petites surfaces qui ne devraient pas être
trop difficiles à accueillir. Et cela nous permettrait vraiment de rénover de fond en comble ce centre,
pour avoir un centre commercial attractif où il y aurait ensuite une certaine mixité, qui aujourd’hui a du
mal à exister, même si je compte sur les quatre nouveaux commerçants qui vont s’installer dans le
marché couvert pour ce faire.
Voilà exactement où nous en sommes et où en est la situation. Ces études vont mettre trois à quatre
mois et nous connaîtrons donc le résultat de l’EPARECA au printemps, qui fera ensuite passer ça à
son Conseil d’Administration pour voir si elle s’engage ou pas sur notre centre et dans quel délai. Mais
l’EPARECA a bien compris l’enjeu du quartier de la Petite Hollande avec les experts de l’ANRU
puisque 800 000 € ont déjà été fléchés par l’ANRU en disant : « L’EPARECA est dessus, il devrait
s’engager et on vous flèche dès maintenant les 800 000 € qu’il y a de plus à redéployer, qui sont dans
l’avenant n° 3 mais qui n’ont pas été fléchés sur l a Ville de Montbéliard et en particulier sur le centre
des Hexagones, pour que l’ensemble de la politique soit cohérent ». A la fois les aménagements
extérieurs et le Transport en Commun en Site Propre qui doit passer par là, ainsi que la rénovation
des bâtiments et la rénovation du centre commercial. Ce qui fait un tout et donne une cohérence et
une lisibilité à la politique. Voilà ce que je voulais dire ce soir là-dessus. Oui, Guy.
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