Consulter le Procès-verbal du 5 novembre 2012 - Montbéliard

Troisième hypothèse « restructuration avec maintien du commerce sur site » et un dédommagement
du commerçant pendant la période des travaux. On a un peu de mal à imaginer que l’on fasse des
travaux importants dans ce centre qu’on nous dit vieillissant et qui l’est. Donc je ne sais pas. En
réfléchissant de façon plus élargie, je me dis que la solution n°2 « transfert du fonds de commerce »
serait la solution la plus envisageable. Et cela me donnerait les clés car je n’ai jamais compris
l’infrastructure de la halle située juste en face. Je la trouve extrêmement haute. Très très haute. Trop
haute pour qu’elle n’accueille que des commerces de rez-de-chaussée. Donc j’imaginais très bien
qu’on pourrait très prochainement fermer cette halle et faire des escaliers à l’intérieur qui permettraient
de stocker à l’étage les stocks des commerces que l’on aurait déménagés du centre des Hexagones
ici. Je ne sais pas. C’est une idée. Je me dis que cette halle ne peut pas rester ouverte aux quatre
vents comme ça. Cela peut d’ailleurs être une idée de programme pour 2014, que même nous, nous
pouvons avoir ! Car l’étude va aboutir à quelque chose ! Et puis à ce moment-là, on pourrait mettre à
la place du centre des Hexagones les commerces ambulants aujourd’hui. Je ne sais pas.
Monsieur le Maire
Bien. En politique il vaut mieux savoir et il vaut mieux savoir lire et comprendre ce qu’on lit. Je vais
répondre en deux temps. D’une part sur l’action et ensuite sur l’EPARECA.
Pour être très précis, lorsque nous sommes arrivés, il n’y avait plus de grande surface et les
commerçants se mouraient dans ce centre. Il nous a donc fallu rapidement et difficilement trouver
quelqu’un pour le mettre dans une grande surface. Hélas, cette grande surface s’est vendue
relativement cher. Nous avons quand même trouvé quelqu’un, qui aujourd’hui travaille bien. Je l’ai
rencontré sur site il y a une quinzaine de jours. Il a plus de 1 000 personnes par jour. Il a eu
260 000 personnes depuis le 1 er janvier 2012. Il a un panier moyen qui a augmenté et il est
aujourd’hui en équilibre. Il le serait nettement plus s’il avait pu bénéficier des avantages de la ZFU, ce
qui lui a été refusé car il reprenait un commerce qui auparavant, comme vous le savez, était à
CANONE. Et donc il n’a pas le droit de déduire certaines charges et ne bénéficie pas de cet avantage,
ce qui est dommageable pour lui. Pour l’instant, ça tourne. Avec des difficultés, mais ça tourne. Il y a
peu de cellules qui sont fermées et le centre va cahin-caha. Simplement, il nous fallait effectivement
trouver une action globale. Cette action globale ne pouvait pas commencer par faire un centre, puis
faire une route pour construire autour. Mais dans un quartier, on ne fait pas un centre commercial pour
construire ensuite les logements. Et c’est grâce à l’investissement consacré sur la Petite Hollande et
au projet que nous avons sur la Petite Hollande à l’horizon 2018-2020, que l’EPARECA s’est intéressé
à nous. Car jusqu’à maintenant, il ne s’intéressait pas à nous. Et c’est le 12 septembre dernier que
son conseil d’administration, à notre demande et à la demande du Sous-Préfet qui nous a fortement
appuyés dans cette affaire, a décidé de s’emparer du dossier de Montbéliard et de le faire passer en
priorité et de l’accepter dans ses projets futurs sous couvert de deux études, l’une commerciale,
l’autre juridique et foncière.
Mais en ce qui concerne les investissements que nous avons faits dans ce pôle de marché couvert, ils
sont extrêmement minimes. Et aujourd’hui, je les ai limités. Parce que j’avais un restaurateur qui
voulait s’installer et il nous faisait faire des travaux à hauteur de 80 000 €. J’ai refusé en attendant que
l’EPARECA nous dise ce qu’il fallait faire. J’ai simplement investi dans le marché couvert actuel pour
l’installation de quatre commerçants qui vont commencer début janvier et vont offrir une alimentation
diversifiée. C’est la somme de 40 000 € environ que nous avons votée à ce Conseil municipal.
Maintenant, sur la question de la convention. C’est là que je disais que Madame BIGUINET avait du
travail à faire. En effet que signifient les trois hypothèses ? S’agissant du rôle de l’EPARECA, ce sont
des gens qui savent ce qu’ils font parce qu’ils ne font que des centres commerciaux de zone urbaine
sensible et en difficulté. Ils ne font que ça. Ils ne cherchent pas à faire de bénéfices parce que c’est un
organisme public. Et ils interviennent avec trois modes différents. Soit ils rachètent le fonds de
commerce et lorsqu’ils ont reconstruit, ils reprennent ou non les gens qui étaient dedans. Ca, c’est
l’éviction du fond possible. Ce qui, je dois le dire, nous permettrait de remettre un petit peu d’ordre
dans la maison. C’est d’ailleurs pour cette raison-même que Louis SOUVET, ici-même et devant moi
lorsque j’étais dans l’opposition, m’expliquait que la Ville achetait des cellules, ce que j’ai d’ailleurs
continué à faire. Et aujourd’hui, la Ville de Montbéliard est propriétaire de 49 % du centre des
Hexagones, Monsieur AKGUL en ayant 30 %, les autres commerçants et SCI se partageant le reste.
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