Consulter le Procès-verbal du 5 novembre 2012 - Montbéliard

Nationale. Vous m’aviez répondu que des initiatives seraient prises. J’en ai vécu une, si tant est
qu’elle s’inscrivait dans cette démarche, à savoir le colloque organisé sur le décrochage scolaire. Et
j’ai été assez surpris que vous ayez réduit ce colloque a finalement quelque chose d’un peu
« boiteux », mais qui en dit peut-être long sur votre conception de l’évolution des rythmes scolaires.
J’ai été assez surpris que vous considériez que finalement le décrochage scolaire était simplement lié
à des problèmes sociaux, puisque seul le CCAS était organisateur et que l’adjointe chargée des
affaires scolaires n’était nullement concernée. J’avoue que c’est quelque chose qui m’a choqué,
d’autant que j’avais eu l’occasion de lire quelque temps auparavant sur le site de l’Association des
Villes Educatrices, que vous-même Monsieur le Maire, étiez signataire de l’appel de Bobigny
d’avril 2012, appel qui consistait à appeler à la refondation de l’école publique. Alors j’ai vu que le
Maire était signataire de cet appel mais je n’ai toujours pas trouvé dans la liste des villes adhérentes à
l’Association des Villes Educatrices, la Ville de Montbéliard. Il est vrai que lorsqu’on lit l’ensemble des
travaux réalisés par l’association, on peut comprendre que la Ville ne soit pas adhérente, compte tenu
du fait qu’il y a un monde entre ce que fait l’association et ce qu’elle prône, et le peu de réflexion qui
est conduit dans notre Ville malgré votre engagement du mois de juillet. Donc je voulais savoir un peu
où nous en étions par rapport à tout cela de façon à ce que nous y voyons clair. Et que vous me
rassuriez surtout sur le fait de savoir si, pour vous, le décrochage scolaire se pose simplement à
travers les problèmes sociaux.
Monsieur le Maire
Martine.
Madame Martine CHENUS-MARTHEY
Pour le décrochage scolaire, c’est organisé par le programme de réussite éducative. Et le programme
de réussite éducative est géré par le CCAS. C’est pour cette raison que c’était le CCAS qui était à
l’initiative de ce décrochage scolaire. Il est vrai que cela a un rapport avec l’Education Nationale mais
pas uniquement. Parce qu’il y a tout un contexte autour de l’enfant qui est pris et pas uniquement
l’Education Nationale. Le repérage est souvent fait par l’Education Nationale mais pas uniquement.
C’est pour ça. Je peux peut-être laisser la parole à Catherine pour l’éducation.
Madame Catherine CONAT
Le gouvernement a organisé une grande mobilisation sur la refondation de l’école publique. Il a
interrogé beaucoup de monde sur beaucoup de choses pendant les vacances et au-delà des
vacances. Et même si cela ne s’est pas vu, la Ville de Montbéliard s’est tenue au courant de tout ce
qui se passait, de tous les enjeux et a participé aux ateliers à Besançon dans un calendrier très très
resserré. Ceci dit, nous sommes début novembre et c’est pour la prochaine rentrée de septembre. Je
pense que les rythmes scolaires vont se débattre au niveau local avec les différents partenaires. Il ne
faut pas oublier que la Ville impulse des choses au niveau de l’éducation mais tout ce qui concerne la
pédagogie et les rythmes scolaires relève quand même bien de l’Education Nationale. Et l’Education
Nationale, ce n’est pas la Ville de Montbéliard. C’est un partenaire avec les Associations d’Education
Populaires, les Services de la Ville, le Service Jeunesse, le PRE (Programme de Réussite Educative)
et toutes les fédérations de parents d’élèves. Pour le moment, il est vrai que nous n’avons peut-être
pas été aussi réactifs que vous l’auriez voulu, Monsieur BECHE, mais ce n’est pas parce que vous
n’avez rien vu qu’il ne se passe rien.
Monsieur le Maire
Merci Catherine.
Je mets aux voix.
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