Consulter le Procès-verbal du 5 novembre 2012 - Montbéliard

L’apport en lait, le Grand Bassin - c’est lui qui accorde les quotas supplémentaires - a refusé ces
quotas supplémentaires aux exploitants. Et ces mêmes exploitants ont donc décidé de prélever
20 000 litres de lait sur leurs références actuelles, avec l’accord des ramasseurs de lait Perrin et
Hermitage et 80 000 litres de lait d'exploitation, en dehors des références actuelles, en prenant le
risque d’avoir des pénalités. Deuxième chose, je rappellerai que sur les huit exploitations en cause,
six sont déjà fournisseurs d’Hermitage (2.5 millions de litres de lait) et deux sont fournisseurs de
Perrin (1 million de litres de lait). La fromagerie est donc dimensionnée aujourd’hui pour pouvoir
traiter, et ce, à terme et d’une manière progressive, trois millions de litres de lait. Donc l’apport en lait
sera progressif suivant la demande bien sûr.
Sur le marché - parce qu’il faut bien qu’il y ait un marché -, certes, il y aura la boutique à la fromagerie,
mais les agriculteurs aujourd’hui, - et je lancerai cet appel au prochain Conseil d’Agglomération -,
cherchent des signaux forts des communes et de PMA, pour avoir des marchés. Ils se tournent vers
les collectivités, vers les cuisines centrales et vers la grande distribution pour pouvoir écouler leurs
produits.
En ce qui concerne le financement de l’immobilier - vous savez que nous avons choisi la ferme
Graber, là où est née la première race montbéliarde en 1872 -, nous avons actuellement l’accord du
FNADT (Fonds National d’Aménagement et de Développement du Territoire), c’est-à-dire de l’Etat à
hauteur de 446 000 €. Nous avons la Région qui se penche, pour je pense, nous aider à hauteur de
140 000 € sur les circuits courts, même si elle n’avait pas de ligne dédiée à ce genre de choses. Le
département du Doubs avec un prêt d’honneur de 140 000 €, la fondation du patrimoine à hauteur de
50 000 € et l’autofinancement (le reste) par PMA. Voilà comment nous souhaitons travailler.
Je dois dire que le Directeur Régional des Finances Publiques de Franche-Comté et du Doubs a
validé les propositions locatives proposées par PMA à la société coopérative pour un montant de
50 000 € par an, avec des remises de loyer progressives de 75 % la première année pour lisser ça sur
trois ans. En ce qui concerne le financement du matériel, ce sont 900 000 € pour l’investissement,
avec un fonds de roulement, le tout étant donc estimé à 1.1 million. Les agriculteurs ont retenu le
Crédit Mutuel pour la coopérative et auront bien sûr un cautionnement bancaire. Ce serait
probablement OSEO qui pourrait intervenir avec des avances de la part de la Région, etc. Voilà
aujourd’hui où nous en sommes et voilà aujourd’hui comment le refus d’augmenter la part du Grand
Bassin a été détournée. Mais aujourd’hui, le projet est sur les rails et commence en janvier. Je vous
rappelle qu’il y a un bâtiment de 1 020 m² en réalisation et 346 m² en extension. Voilà sur le projet. Et
je crois que c’est un beau projet de diversification pour le Pays de Montbéliard qui permettra de
sauver quelques agriculteurs dans le Pays de Montbéliard. Georges, je t’ai vu, ne t’excite pas, tu vas
avoir la parole !
Monsieur Georges LAURAINE
Une fois que la fromagerie sera installée, je voudrais savoir si nous aurons ensuite un droit de regard
sur le projet proprement dit. Car vous n’êtes pas sans savoir que le problème d’une fromagerie,
lorsqu’elle travaille plus ou moins sur place, ce n’est pas la fromagerie, le fromage et ce que l’on vend,
c’est surtout ce qu’on produit et ce qu’on sous-produit. Alors que le principal débouché d’une
fromagerie, c’est quand même le petit lait que l’on dirige vers les porcheries. Donc qu’allons-nous faire
de ces 90 000 litres de lait qui vont produire quelques milliers de litres de petit lait ? J’aimerais donc
bien que nous ayons un œil sur la destination de ce petit lait. Ou alors y a-t-il dans le projet
l’installation d’une porcherie dans le coin sur le Pays de Montbéliard ? Car on se débarrasse du petit
lait en mettant des porcheries et puis après on ne sait pas trop quoi faire du lisier. C’est donc comme
un effet boule de neige qui fait qu’en installant un bâtiment, on en pollue un autre. Et ensuite on pollue
les rivières. Je suis bien placé pour le savoir. Donc j’aimerais savoir si ce dossier reviendra au
moment de l’installation.
Monsieur le Maire
Avant de te répondre, j’aimerais savoir ce que tu proposes ! Car avec le système que tu me décris, on
ne va pas faire grand-chose, et même plus rien du tout. Si on pollue à chaque fois que l’on construit
quelque chose, et que l’on ne doit plus rien faire, il faut que tu me dises ta solution. Soit tu es contre,
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