Barclays Wealth Monaco - Associazione degli Imprenditori Italiani ...

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Le novità della MIFID in sintesi :
• Norme a tutela del conflitto d’interessi:
il “divieto d’inducement” impedisce
agli intermediari di ricevere o
versare somme da o a terzi in relazione
alla prestazione del servizio reso
al cliente. Se ciò dovesse accadere il
cliente DEVE averne evidenza esplicita
e chiara;
• Nuovi soggetti indipendenti autorizzati
e sottoposti ad autorizzazione e
vigilanza: per la prima volta in Italia i
risparmiatori avranno a disposizione
una figura professionale indipendente,
remunerata esclusivamente a parcella
e non dalle società prodotto.
• Armonizzazione delle norme di tutti
i Paesi comunitari : Ogni intermediario
operativo sul territorio comunitario
dovrà applicare le stesse regole. Le
società che presteranno i propri servizi
in forma transfrontaliera, in libera
prestazione, adotteranno le regole del
proprio Paese d’origine e non di quello
ove operano, com’è accaduto finora.
• Moltiplicazione e ampliamento per
le sedi di negoziazione sui mercati
borsistici: decade l’obbligo per gli intermediari
di concentrare gli ordini di
negoziazione sui mercati regolamentati,
che saranno affiancati dai sistemi
“multilaterali di negoziazione” e da piattaforme
che potranno eseguire ordini
d’acquisto e di vendita dei titoli.
• Maggiori garanzie sull’applicazione
del giusto prezzo di negoziazione: grazie
al concetto della “best execution”
ogni intermediario negoziatore dovrà
garantire livelli di trasparenza informativa
preliminari e successivi all’operazione.
Il cliente potrà così valutare
e confrontare i servizi resi dai singoli
intermediari, potendo scegliere quello
che gli offre le condizioni migliori.
• Definizione di tre categorie di clientela:
Istituzionale, per i quali ci sono
minori obblighi di trasparenza; professionale,
con tutela ridotta per quanto
riguarda la prestazione di servizi d’investimento;
cliente al dettaglio (retail),
alla quale è assicurata la massima garanzia.
Union Européenne:
nouveautés en vue
pour les conseillers
financiers
Plus de protections pour
les investisseurs et les
conseillers indépendants
afin de favoriser la
concurrence et la qualité
Le vent de l’innovation qui souffle depuis
Bruxelles, bien qu’avec une intensité
inégale, est arrivé jusqu’aux pays tels
que l’Italie qui adoptent notoirement
les indications communautaires quand
les délais sont sur le point d’expirer.
En fait, à partir du 1 er Novembre, la Directive
européenne 2004/39/CE, mieux
connue comme .MiFID (Market in Financial
Instrument Directive), entrera
en vigueur.
Monaco Imprese n° 3
Les non spécialistes se demanderont
sûrement quels sont les éléments intéressants
contenus par cette ultérieure
mesure qui s’inscrit dans un système de
lois et de règles déjà assez compliqué.
Un système qui, jusqu’à présent, n’a
pas donné l’impression de sauvegarder
les épargnants même pas en cas de gros
scandales.
Une certaine dose de méfiance est compréhensible
: en fait, au cours des dernières
années, les épargnants italiens
ont eu beaucoup de patience, peut-être
même trop ! Face aux faillites causées
par des administrations aveugles, aux
defaults de pays entiers, aux krachs
boursiers et à l’inquiétude causée par
des emprunts octroyés trop facilement,
les épargnants italiens ont fait preuve
d’une sagesse considérable, même inattendue,
en donnant un signal clair à un
système financier qui vit aujourd’hui
une crise de confiance parmi les plus
difficiles de tous les temps.
Mais si l’épargnant italien a beaucoup
de mal à équilibrer ses comptes, la situation
n’est pas meilleure par delà les
frontières, dans un monde financier de
plus en plus technologique et virtuel où
règne l’incertitude de ne pas avoir suffisamment
assuré la protection des épargnes
gagnées à la sueur du front.
Bien qu’il soit nécessaire de procéder
avec précaution pour ne pas formuler
un jugement hâtif, j’estime utile d’analyser
certains aspects de cette directive
qui harmonisera le marché européen
de la consultation financière, tout en
introduisant des concepts capitaux qui
marquent une nette distinction entre
l’analyse financière indépendante et
celle caractérisée par le conflit d’intérêts.
En outre, la MiFID prévoit des
règles opérationnelles très strictes que
le système financier européen devra appliquer
pour protéger les intérêts de ses
clients.
Etant donné qu’en matière d’investissements
financiers l’épargnant non
professionnel doit s’adresser à son intermédiaire,
l’un des points principaux
abordé par le législateur dans la rédaction
de cette directive a été celui de la
recherche d’équilibre dans le rapport de
consultation financière où le conseil en
investissement est pourvu par la même
personne qui vend le produit proposé.
En simplifiant le concept, la solution
abordée est celle qui marque la distinction
suivante :
• Si le conseiller dépend ou bien est
mandataire de l’intermédiaire qui
vend le produit, il devra communiquer
au client d’une façon très claire qu’il
est dans un état de conflit d’intérêt.
Il sera également appelé à démontrer
que ses services financiers sont fournis
aux conditions es plus favorables. (Best
Execution)
• Si le conseiller ne travaille pas pour
un intermédiaire et qu’il remet une
note d’honoraires en échange de son
service, il s’agira plutôt de conseils
d’investissement caractérisés par
une réelle indépendance. En outre, le
conseiller devra être inscrit à un ordre
professionnel dont l’accès dépend des
qualités professionnelles ainsi que de la
respectabilité et qui impliquera le respect
de certaines règles decomportement.
Bien évidemment, cette distinction n’est
pas garantie de l’attitude professionnelle
de tous les conseillers indépendants ;
elle n’implique pas non plus le caractère
non professionnel des intermédiaires
non indépendants. Cependant,
elle permet d’éviter les
“conseils intéressés”, dictés par un
intérêt économique ou bien une
stratégie commerciale.
Mais combien coûtera un conseil personnalisé
? Les mêmes honoraires que
pour l’expert-comptable ou l’avocat ?
Si les honoraires du professionnel sont
aussi établis en fonction des bénéfices
obtenus par le client, les économies réalisées
sur les opérations par ce dernier,
compenseront probablement la note.
En effet, le marché financier évolue vers
la “finance créative” et vers des produits
tels que les ETF (Exchange Trade
Fund) qui coûtent 5 ou 6 fois moins que
les fonds communs ou SICAV traditionnelles.
Aux Etats-Unis, ces derniers ont
déjà été dépassés par les ETF. Bien entendu,
les intermédiaires indépendants
ont du mal à proposer ces instruments
puisque leur marge est très faible. Cependant,
l’évolution du marché est telle
qu’il existe déjà plusieurs types d’ETF
obligataires et actionnaires de tous types
ainsi que des ETF short visant à la
baisse du marché.
Mais la réelle plus-value devrait être
représentée par l’attention que le
conseiller indépendant réserve aux exigences
et aux attentes du client. En fait,
ce qui fait la différence ce n’est pas les
scandales ou les chocs du marché mais
plutôt l’organisation stratégique du
portefeuille qui devrait être toujours en
mesure d’amortir ces crises.
Accéder à cette forme de conseil financier
sera de plus en plus facile. En fait,
bien qu’on attende la règlementation,
le nombre de conseillers indépendants
augmente et, grâce à la MiFID, opérer
dans le marché communautaire équivaudra
à opérer dans le pays d’origine,
grâce aux reconnaissances réciproques
des textes entre les Etats membres de la
Communauté européenne.
Mauro Buso
buso@alteriafinance.com