Barclays Wealth Monaco - Associazione degli Imprenditori Italiani ...
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MI : Quelle fut l’étape la plus<br />
difficile ?<br />
Fabiola Loffredi : Sans aucun doute,<br />
trouver des locaux ! Par connaissance,<br />
j’ai eu la chance de rencontrer<br />
quelqu’un qui m’a fourni un étage de<br />
bureaux à l’endroit même où est installée<br />
la maternelle. On avançait un peu à<br />
l’aveuglette, mais petit à petit on a posé<br />
les bases d’une petite école que l’on<br />
voulait être à vocation internationale.<br />
Pour gérer la structure qui commençait<br />
à prendre forme, on a crée une association<br />
parentale, association qui existe<br />
toujours aujourd’hui. En septembre<br />
1994, la première rentrée s’est effectuée<br />
avec 34 petits, dont les deux miens…<br />
Ce fut le début d’une formidable aventure<br />
humaine….<br />
MI : Comment avez-vous commencé<br />
l’enseignement ?<br />
Fabiola Loffredi : Une fois les locaux<br />
trouvés et les grands principes pédagogiques<br />
de l’école élaborés, nous nous y<br />
sommes tous mis. Nous avons recruté<br />
des personnes plus spécialisées et pédagogues<br />
et nous avons avancé comme<br />
on pouvait. Tant que les enfants étaient<br />
petits, ça allait…. Mais, les petits grandissaient<br />
et on avait de plus en plus<br />
de demandes… L’école avait pris son<br />
envol, il restait maintenant à poser<br />
des fondements organisationnels et ce<br />
n’était plus du ressort de la bonne volonté<br />
parentale….. Il nous fallait trouver<br />
la personne qui prendrait les rênes<br />
de l’établissement.<br />
MI : Comment avez-vous déniché la<br />
perle rare ?<br />
Fabiola Loffredi : Ca nous a pris deux<br />
ans ! Nous avons passé différentes annonces<br />
et notre appel a été entendu<br />
par Mary Maccaud, qui était alors<br />
directrice de l’Ecole Internationale de<br />
Genève. Une bénédiction pour notre<br />
petite structure qu’une femme de cette<br />
compétence accepte de nous venir en<br />
aide. Tout restait à faire !<br />
MI : Vous êtes donc arrivée au bon<br />
moment ?<br />
Mary Maccaud : En effet, je suis arrivée<br />
en 1996 et j’ai eu la chance de<br />
participer à cet envol. S’il est vrai qu’il<br />
n’avait jamais été question que je vienne<br />
à <strong>Monaco</strong>, le destin m’avait déjà fait<br />
un appel du pied…Quelques années<br />
auparavant, la Princesse Caroline était<br />
venue visiter l’Ecole Internationale de<br />
Genève et après la visite, elle avait eu<br />
cette réflexion que je n’ai jamais oubliée<br />
“Il faudrait une école comme ça à<br />
<strong>Monaco</strong> !”…. C’était sans doute une<br />
prémonition.<br />
Démarrée par des petites classes primaires,<br />
l’ISM rencontre alors un succès<br />
exponentiel….<br />
MI : Vous avez donc pris les choses<br />
en main ?<br />
Mary Maccaud : Il a fallu très rapidement<br />
trouver de nouveaux locaux et<br />
des professeurs. Il y avait la demande, il<br />
n’était donc pas question de refuser. J’ai<br />
structuré l’école primaire et en septembre<br />
1997, nous avons ouvert la section<br />
collège. On a mis du cœur à l’ouvrage,<br />
avec les parents on a peint les murs,<br />
déménagé des dizaines de bureaux,<br />
nettoyé les sols, rangé les armoires, trié<br />
les livres… et j’en passe ! En septembre<br />
1999, nous étions prêt pour ouvrir une<br />
section lycée.<br />
MI : Avez-vous été dépassé par le<br />
succès ?<br />
Fabiola Loffredi : Dépassé peut-être<br />
pas, car nous avions alors les personnes<br />
qu’il fallait aux manettes… mais surpris<br />
oui ! Sans publicité, uniquement de<br />
bouches à oreilles, les inscriptions sont<br />
arrivées pas centaines. Nous n’étions<br />
pas encore assez grandement logés, il<br />
fallait d’autres locaux. Notre président,<br />
M. Cohen a réellement remué ciel<br />
et terre pour nous faire avoir des locaux<br />
dans les immeubles voisins. Il a également<br />
été un très habile négociateur, car<br />
en pleine ville, les loyers sont très élevés….<br />
Il a fallu batailler !<br />
Mary Maccaud : Il faut reconnaître que<br />
les parents sont très présents. Beaucoup<br />
d’avancées n’auraient pas été possibles<br />
sans leur intervention. Ils ont toujours<br />
mis la main à la pâte aussi bien pour<br />
la logistique que pour l’administratif,<br />
c’est un soutien inestimable pour le<br />
corps enseignant.<br />
MI : Qu’est-ce qui différencie l’ISM<br />
des autres structures scolaires ?<br />
Mary Maccaud : Nous avons réellement<br />
vocation d’école internationale,<br />
avec des élèves de plus de 30 nationalités<br />
dont 18% d’étudiants italiens.<br />
L’anglais est la langue prépondérante<br />
d’enseignement mais le français reste<br />
la seconde langue officielle. L’espagnol<br />
et l’italien sont proposés comme<br />
troisième langue ainsi que le russe ou<br />
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<strong>Monaco</strong> Imprese n° 3