11.07.2015 Aufrufe

11_2009 - Swissmechanic

11_2009 - Swissmechanic

11_2009 - Swissmechanic

MEHR ANZEIGEN
WENIGER ANZEIGEN

Erfolgreiche ePaper selbst erstellen

Machen Sie aus Ihren PDF Publikationen ein blätterbares Flipbook mit unserer einzigartigen Google optimierten e-Paper Software.

SECTION ST-GALLLa personneHanspeter Scheu est président de la sectionSWISSMECHANIC St. Gall-Appenzell depuis2004 et en même temps responsable de laformation. En tant qu’employé de la sectionà 80%, il n’économise pas sa peine pour lestâches de conduite stratégique et donne enplus quelques cours. En tant que membre duconseil d’administration de l’entreprise paternelle,Hanspeter Scheu reste en contactavec une entreprise active dans la constructionde formes à Ebnat-Kappel quicompte 28 collaborateurs. Pendant sontemps libre et malgré ses 57 ans, il aimefaire des excursions dans la nature avec sapartenaire, que ce soit à pied ou avec unmountain bike. Il voyage volontiers dansdes pays lointains et, autant que possible, ilpasse aussi du temps avec ses quatre fils etses deux petits-fils.ficiente et de régler de manière judicieuse parexemple les remplacements en cas de maladie.A cela s’ajoutait que le propriétaire des locauxde St. Gall avait résilié le bail et que nous devionsurgemment trouver une autre solution.Pour les années à venir, on attend unebaisse des apprenants et un manque prévisiblede professionnels compétents. Dequelle manière ces facteurs ont-ils influencéles installations de ce nouveaucentre de formation?Le nombre de places d’apprentissage est restéstable. En plus, nous disposons de deux nouvellessalles de théorie et nous disposons maintenantenfin de l’espace dont l’administrationavait besoin depuis longtemps. Basé sur diversesprévisions pour l’année en cours, nouscomptions avec un recul du nombre d’élèvessortant de l’école de 10 à 15 %. Mais ces prévisionsse sont avérées fausses et nous avonsde ce fait toujours un excellent taux d’occupation.Si les chiffres devaient reculer légèrementdans le futur, nous utiliserions les capacités libresdes formateurs surtout pour l’élaborationde nouveaux documents de cours et de moyensd’enseignement afin d’augmenter la qualité dela formation.Mais lors du prochain essor de l’économie,les entreprises membres auront certainementà nouveau besoin de plus de relève.Je le pense aussi, mais il est également possiblequ’il y ait un report de la formation de quatreans sur celle de trois ans. L’expérience montreque les personnes terminant une formationde quatre ans restent ensuite moins souventdans l’entreprise qui les a formé. Dans notre régiongéographique, nous avons même pu ob -server une croissance massive de la formationsur deux ans. Dans cette filière, nous avons ence moment trois classes.Nous espérons amortir nos investissementsdans ce nouveau centre dans les prochainesannées afin de consolider notre nouvelle installationet de pouvoir faire face à une futureaugmentation du nombre d’étudiants.Quel est jusqu’alors l’intérêt de la politiqueet des autorités dans ce nouveaucentre de formation?La visite du Conseil d’Etat Stefan Kölliker, duprésident de la ville de St. Gall Thomas Scheitlinet du directeur de l’Office de la formationprofessionnelle Ruedi Giezendanner nous a offertun grand succès de prestige. La presse nousa aussi accordé des commentaires tout à faitélogieux.Il est de mon devoir de cultiver les contactsavec le monde politique. Dans ce nouveau centre,nous pouvons nous présenter de manièreavantageuse et nous avons déjà accueilli diversescommissions, par exemple la Commissionéconomique du Grand Conseil du cantonde St. Gall. Un de nos objectifs est de soignerencore davantage nos relations publiques.Qu’est-ce qui vous est particulièrementcher dans la formation professionnelle?L’orientation vers la réalité pratique ne doit passe perdre. Il est très dangereux de commencerà faire des théories. Nos PME ont surtout besoinde praticiens. La relation à la pratique estessentielle dans la formation de base de nosmétiers et nous voulons en prendre soin.Grâce aux organisations de formation professionnelle,ce danger n’est-il pas pratiquementbanni?Sur le plan suisse, je peux intervenir dans la politiquede la formation de nos métiers, d’unepart en tant que membre du conseil de notreorganisation faîtière et d’autre part en tant queprésident des responsables de la formation dessections. En plus, je fais partie de la Commissionsuisse pour le développement des métierset de la qualité (SKOBEQ) ainsi que de la Commissionde surveillance supérieure des métiersMEM qui participe à l’élaboration des plans deformation et apporte d’éventuelles modifications.Comment voyez-vous le rôle politique devotre section?Nous nous engageons contre une bureaucratieexcessive. Nous cherchons aussi à rendre le publicplus attentif au fait que, justement dansdes phases récessives, l’expérience montre quele secteur des PME est plus stable et que, grâceà la politique envers leurs collaborateurs, celles-cicontribuent à contenir le taux de chômage.Notre branche est hélas encore faiblementreprésentée dans les parlements, nonseulement au niveau cantonal, mais aussi national.Nous entretenons et utilisons les contacts et lacollaboration avec les associations professionnellesafin de défendre nos intérêts. Avec elleset d’autres partenaires, nous sollicitons dessoutiens pour lutter en faveur de nos préoccupationscommunes.Interview: Martin SinzigSWISSMECHANIC <strong>11</strong>/<strong>2009</strong>17

Hurra! Ihre Datei wurde hochgeladen und ist bereit für die Veröffentlichung.

Erfolgreich gespeichert!

Leider ist etwas schief gelaufen!