LA MORT DE MITRIDATE - University of Liverpool

Act III
Adieu je ne puis plus souffrir ton entretien, 40
Croy, si tu me revois que tu me verras morte.
Berenice s’en va.
PHARNACE.
990 Tu ne peux alleguer une raison si forte:
Mais elle disparoist ainsi qu’un prompt esclair,
Berenice mon ame, ô Dieux ! je parle à l’air.
Ce Palais orgueilleux la derobe à ma veuë,
Mais croy que vainement tu me l’as retenuë.
995 Deussay-je de mes mains saper tes fondemens,
Me servir contre toy de tous les elemens,
Tu me rendras un bien que le Ciel te destine,
Pour instrument fatal de ta proche ruine.
40
This is the line missing in the original printing and corrected by the pasting of a slip of
paper (un papillon) over the entire speech, from BERENICE to PHARNACE, but not
including the stage direction, which is situated in the right-hand margin at lines 988-
89. In the Pléiade edition, not having seen a copy with a papillon, Scherer assumes
that it is the first line of the rhyming couplet which is missing (l. 987) and so writes:
‘J’en propose une reconstitution conjecturale, fondée sur la décision de Bérénice de
faire echo à celle de son mari, reprenant – dans toute la mesure du possible – le
contenu et les termes du vers 984: A ne jamais changer ni te demander rien’ (pp.1301-
02).
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