COMPLETE DOCUMENT (1862 kb) - OECD Nuclear Energy Agency
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1. INTRODUCTION<br />
1.1 Activités de l’Agence de l’OCDE pour l’énergie nucléaire<br />
La décision du gouvernement japonais, en 1988, de lancer un programme de recherche et<br />
développement à long terme sur le recyclage et la transmutation des actinides et des produits de fission à<br />
vie longue a avivé l’intérêt de certains pays Membres de l’OCDE pour cette technologie. Le programme<br />
japonais, du nom d’OMEGA (Options for Making Extra Gains from Actinides and fission products), a<br />
été entrepris à l’initiative de l’Atomic <strong>Energy</strong> Bureau de la Japanese Science and Technology <strong>Agency</strong><br />
(STA) afin d’améliorer l’efficacité du stockage des déchets de haute activité et d’exploiter au mieux les<br />
ressources du combustible usé. Ce programme était conçu à la fois comme une recherche fondamentale<br />
à long terme dont bénéficieraient les générations futures et comme un moyen d’inciter les jeunes<br />
chercheurs à mettre leurs compétences au service de l’étude des aspects scientifiques de la gestion des<br />
déchets nucléaires.<br />
Le gouvernement japonais a invité l’OCDE-AEN à organiser un projet international consacré<br />
à la séparation et à l’utilisation des actinides. Après quelques discussions, il a été décidé de lancer un<br />
programme d’échange d’informations techniques qui constituerait le pivot des recherches multilatérales<br />
réalisées par les pays de l’OCDE-AEN dans le domaine de la séparation et de la transmutation. Dès le<br />
lancement de cette activité, il était clair que ce programme n’aurait aucune répercussion sur les<br />
politiques nationales arretées pour l’aval du cycle du combustible avec ou sans retraitement,<br />
vitrification des déchets de haute activité et stockage des déchets ou du combustible usé dans des<br />
formations géologiques.<br />
La première réunion internationale d’échange d’informations a été organisée à Mito (Japon) en<br />
novembre 1990. Elle a été l’occasion de prendre connaissance de communications très stimulantes<br />
consacrées tant aux orientations des politiques dans ce domaine qu’aux aspects scientifiques. Les<br />
discussions ont révélé une grande disparité dans les approches adoptées et qui recouvraient une diversité<br />
de procédés chimiques aqueux et non aqueux et plusieurs de systèmes de transmutation en réacteur ou<br />
pilotés par des accélérateurs [1].<br />
La deuxième réunion internationale d’échange d’informations, qui a eu lieu en novembre 1992<br />
dans les locaux de l’Argonne National Laboratory (Illinois, États-Unis), a révélé la nécessité de cerner<br />
les besoins et les priorités de la recherche. Cette réunion a permis d’identifier plusieurs thèmes<br />
nouveaux d’importance, notamment le contexte juridique ainsi que les motivations et les conséquences<br />
de la voie de la séparation/transmutation sur l’ensemble du cycle du combustible suivant les pays et les<br />
politiques nucléaires. C’est pourquoi, il a été décidé d’articuler les travaux sur la séparation et la<br />
transmutation entrepris par le Comité chargé des études techniques et économiques sur le<br />
développement de l’énergie nucléaire et le cycle du combustible de l’OCDE-AEN autour d’une<br />
comparaison des études systémiques déjà entreprises dans ce domaine [2].<br />
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