COMPLETE DOCUMENT (1862 kb) - OECD Nuclear Energy Agency
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• Retraitement du combustible RNR usé dans des installations spécialement conçues et<br />
bénéficiant d’autorisations adéquates (procédés aqueux et non aqueux).<br />
• Séparation quantitative de tous les transuraniens issus du retraitement du combustible<br />
RNR usé lors des recyclages multiples.<br />
• Multirecyclage du combustible RNR-MOX à forte teneur en transuraniens jusqu’à ce que<br />
la proportion consommée soit suffisante.<br />
• Séparation de certains produits de fission de périodes longues, si nécessaire pour le<br />
stockage.<br />
• Révision de la stratégie de gestion des produits de fission : séparation du 99 Tc (opérations<br />
de tête supplémentaires, déchets de haute activité liquides).<br />
• Séparation et récupération des métaux nobles (platinoides).<br />
Nous allons commenter ci-dessous les étapes les plus importantes.<br />
Dans un cycle du combustible avancé dont la finalité est de réduire le plus possible<br />
l’inventaire radiotoxique à long terme, la séparation et la transmutation ont un rôle essentiel à jouer.<br />
Cependant, le succès de la mise en œuvre de la voie de séparation-transmutation dans ce cycle demande<br />
des modifications des installations actuelles ou de la conception des usines de retraitement futures qui<br />
intégreront des étapes de séparation.<br />
3.2.3.1 Impact du retraitement du combustible REO-UO 2<br />
Le rendement de séparation actuellement obtenu (99.9 pour cent ) pour les actinides majeurs<br />
suffit, dans une première étape, à abaisser leur teneur dans les déchets de haute activité liquides à un<br />
niveau acceptable. La seule amélioration qui pourrait avoir des répercussions importantes sur le risque<br />
et sur la gestion des déchets à long terme consisterait à éliminer les déchets de moyenne activité, car ils<br />
ne sont pas vitrifiés avant d’être stockés et représentent un volume considérable par rapport aux déchets<br />
de haute activité.<br />
3.2.3.2 Séparation des actinides mineurs des déchets liquides de haute activité provenant du<br />
combustible usé de REO<br />
Pendant le retraitement, la plupart des actinides mineurs se retrouvent dans les déchets de<br />
haute activité. C’est ainsi que l’américium et le curium (avec des transuraniens à vie plus courte : Bk,<br />
Cf… ) sont quantitativement transférés (> 99.5 pour cent) dans les déchets liquides de haute activité. Le<br />
neptunium part directement ou indirectement dans les déchets liquides de haute activité, à l’exception<br />
d’une fraction (généralement petite) que l’on retrouve dans le flux de plutonium. La séparation du<br />
neptunium exige des étapes d’extraction chimique supplémentaires si l’on veut opérer son transfert<br />
quantitatif vers un flux unique de déchets ou de produits pour ensuite procéder à de nouvelles<br />
séparations.<br />
Avec le procédé PUREX, il est techniquement possible de récupérer le 237 Np du flux<br />
d’uranium et/ou de plutonium. Il est également indispensable au préalable de séparer l’ 241 Am si l’on<br />
veut réduire dans des proportions significatives la radiotoxicité à long terme du 237 Np.<br />
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