UNIVERSITÉ D'ORLÉANS - Laboratoire de physique et chimie de l ...
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HO2 + ClO → HOCl + O2<br />
(1.25)<br />
HOCl + hν → OH + Cl<br />
(1.26)<br />
Cl + O3 → ClO + O2<br />
(1.7)<br />
________________<br />
2O → 3O<br />
(1.22)<br />
3 2<br />
Le principal réservoir <strong>de</strong>s radicaux HOx est l’aci<strong>de</strong> nitrique HNO3 provenant <strong>de</strong> la réaction :<br />
OH + NO2 + M → HNO3 + M<br />
(1.27)<br />
Malgré leur faible concentration (10 5 à 10 7 radicaux.cm -3 ) <strong>et</strong> leur très courte durée <strong>de</strong> vie, les<br />
radicaux HOx occupent un rôle central dans la <strong>chimie</strong> atmosphérique. Ainsi, OH est le<br />
principal oxydant <strong>de</strong> l’atmosphère <strong>et</strong>, avec HO2 <strong>et</strong> d’autres espèces actives, participe à<br />
l’augmentation <strong>de</strong> la capacité oxydante <strong>de</strong> l’atmosphère, en particulier à la formation d’ozone<br />
dans la basse atmosphère.<br />
B.3.3 Questions scientifiques actuelles<br />
Les premières mesures in situ <strong>de</strong>s radicaux HOx dans la haute troposphère n’ont été réalisées<br />
que récemment <strong>et</strong> ont révélé <strong>de</strong>s quantités bien plus élevées que celles attendues en<br />
considérant seulement la photolyse <strong>de</strong> l’ozone en présence <strong>de</strong> vapeur d’eau (Folkins <strong>et</strong> al.,<br />
1997 ; Jaéglé <strong>et</strong> al., 2000). Parallèlement, <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s ont révélé la présence <strong>de</strong> composés<br />
organiques volatils oxygénés (COVO) incluant le formaldéhy<strong>de</strong> <strong>et</strong> d’autres composés tels que<br />
CH3OH, CH3CHO ou CH3COCH3 en concentrations non négligeables dans la haute<br />
troposphère (Arnold <strong>et</strong> al., 1997; Jaéglé <strong>et</strong> al., 2000). Issus <strong>de</strong> l’oxydation in situ d’autres<br />
composés organiques ou injectés à la suite <strong>de</strong> processus convectifs (Jaéglé <strong>et</strong> al., 2000), ces<br />
composés peuvent constituer <strong>de</strong>s sources additionnelles <strong>de</strong> radicaux HOx comme l’ont montré<br />
Folkins <strong>et</strong> al., (1998) pour l’acétone ou Jaéglé <strong>et</strong> al., (2001) pour le formaldéhy<strong>de</strong>, le méthyl<br />
hydroperoxy<strong>de</strong> CH3OOH ou le peroxy<strong>de</strong> d’hydrogène H2O2.<br />
C’est dans la quantification <strong>de</strong> la contribution <strong>de</strong> ces sources additionnelles <strong>de</strong> HOx que<br />
rési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s incertitu<strong>de</strong>s. Bien que dans son <strong>de</strong>rnier rapport, la WMO insiste sur la<br />
nécessité d’évaluer la contribution <strong>de</strong> ces sources en soulignant leur impact possible sur<br />
l’ensemble du fonctionnement chimique <strong>de</strong> la haute troposphère, les mesures restent très peu<br />
répandues, notamment pour le formaldéhy<strong>de</strong>. Il n’existe ainsi aucune mesure in situ <strong>de</strong> ce<br />
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