UNIVERSITÉ D'ORLÉANS - Laboratoire de physique et chimie de l ...
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Pour étalonner <strong>de</strong> manière absolue le nombre d’on<strong>de</strong> <strong>de</strong>s points <strong>de</strong>s spectres, le principe<br />
consiste à utiliser les positions centrales <strong>de</strong>s raies d’absorption du composé présent dans la<br />
cellule <strong>de</strong> référence <strong>et</strong> absorbant dans l’intervalle <strong>de</strong> nombre d’on<strong>de</strong> étudié. En pointant les<br />
raies d’absorption <strong>de</strong> ce composé <strong>et</strong> en attribuant à ce point la position théorique donnée par<br />
HITRAN, on connaît <strong>de</strong> façon absolue les nombres d’on<strong>de</strong> <strong>de</strong>s points du spectre expérimental<br />
(Figure 2-7). Dans le cas <strong>de</strong> HCl, le gaz dans la cellule <strong>de</strong> référence est le formaldéhy<strong>de</strong>.<br />
Figure 2-7 – Ajustement <strong>de</strong> l’échelle <strong>de</strong> nombre d’on<strong>de</strong> <strong>de</strong> la fenêtre spectrale liée à la<br />
mesure <strong>de</strong> HCl. Le spectre vert correspond au spectre d’absorption du formaldéhy<strong>de</strong> présent<br />
dans la cellule <strong>de</strong> référence. Le spectre noir correspond au spectre théorique <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te molécule<br />
établi d’après la base <strong>de</strong> données HITRAN 2004.<br />
2.3.1.2. Prise en compte <strong>de</strong> la ligne <strong>de</strong> base <strong>et</strong> normalisation<br />
Il est ensuite nécessaire <strong>de</strong> prendre en compte la variation <strong>de</strong> puissance <strong>de</strong> la dio<strong>de</strong> laser<br />
au cours du balayage en nombre d’on<strong>de</strong>. Les points situés <strong>de</strong> part <strong>et</strong> d’autre <strong>de</strong> la raie<br />
d’absorption font partie du signal en l’absence d’absorption, appelée ligne <strong>de</strong> base (notée<br />
I ( ν% ) par la suite). Celle-ci n’est pas linéaire. Pour la reconstruire, on fait l’hypothèse qu’elle<br />
0<br />
est assimilable à un polynôme <strong>de</strong> faible <strong>de</strong>gré calculé à partir <strong>de</strong> points où l’absorption est<br />
nulle (Figure 2-8). Après division par c<strong>et</strong>te ligne <strong>de</strong> base nous obtenons la transmission<br />
I(<br />
% ν )<br />
I ( % ν )<br />
(Figure 2-9).<br />
0<br />
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