Le Gourgandin - Fran.. - Index of
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Chapitre 35<br />
Vendredi 20 mars<br />
C'est hier matin, à 10h45, que j'ai commencé à préméditer la chose. Pendant la pause, il est venu dans<br />
mon bureau. Nous avons fermé à clef. Il m'a caressée contre le mur. Ma robe de laine noire a un décolleté<br />
complaisant J'étais nue jusqu'à la ceinture, et lui, en-dessous. Petit à petit, je l'avais déboutonné,<br />
déshabillé. Sa queue était douce et folle contre moi. Nous avons dansé une drôle de petite danse, lui<br />
derrière moi, qui balançait des hanches, pliait les genoux. Je l'ai accompagné, jusqu'à m'asseoir sur lui,<br />
jusqu'à l'incendier, jusqu'à l'alarmer. Quand j'ai eu très très envie de l'accueillir en moi, quand je me suis<br />
sentie vraiment convaincue, il était trop tard, la pause allait finir.<br />
J'ai gardé mon envie bien ancrée au fond de mon ventre, bien chaude.<br />
Je devais manger à midi avec Aline, qui est très amoureuse de Benoît qui la prend et la repousse avec une<br />
inconscience égoïste. Aline voulait parler de Benoît. Ça m'embêtait un peu, mais, finalement, si je n'avais<br />
pas déjeuné avec elle, je l'aurais fait avec Isa, et l'après-midi n'aurait pas été le même. J'ai ruiné<br />
brutalement les espérances d'Aline, sans trop le faire exprès, avec seulement une analyse sincère de sa<br />
situation, et un exposé lapidaire de ce que je savais de Benoît (qui d'ailleurs se montre absolument et sans<br />
feinte à Aline tel que je le lui ai dépeint, mais, venant de moi, le bilan prenait allure de révélation)...<br />
Aline est partie de chez moi raidie par sa dignité blessée, et moi je suis allée chez le kiné, pour mon dos.<br />
En rentrant, je n'ai hésité que quelques secondes. Je me sentais toujours, et plus que le matin, disponible,<br />
ou plutôt disposée. J'ai appelé le gourgandin à la Boîte, je lui ai dit : « Tu as une demi-heure à perdre ?»<br />
Il a répondu : « J'arrive. »<br />
J'ai procédé à la mise en scène du salon télé, rideau tiré, ombre complice. Je ne suis pas allée jusqu'à la<br />
cassette porno, ce n'était pas la peine. D'ailleurs, il était déjà là. Je l'attendais en sous-vêtements,<br />
combinaison d'un jersey moulant et doux, bas et soutien-gorge noirs. J'avais gardé mes talons hauts. Je<br />
voulais être presque habillée comme le matin. Je n'avais enlevé que la robe.<br />
J'ai retrouvé son contact avec un plaisir foudroyant. Il m'a prise contre lui, s'est battu un instant contre les<br />
agrafes de mon soutien-gorge... J'ai perdu ma culotte très vite, sans trop savoir comment, les bretelles de<br />
ma combinaison ont glissé, j'étais désordonnée et <strong>of</strong>ferte, comme il aime. Ses vêtements à lui sont tombés<br />
aussi, à une allure de prestidigitation. J'étais assise sur le canapé. Il s'est agenouillé devant moi, m'a<br />
caressée du bout du doigt, juste aux confluents de tous mes désirs, puis du bout de la queue, je l'ai pris<br />
vite, vite, il s'est dressé et planté en moi au même moment, a saisi mes jambes, m'a besognée fort et long,<br />
a gémi qu'il allait jouir... J'étais déjà loin, il m'a rejointe avec une sorte de terreur, et un grand cri