26 CHANT Le Vin nouveau. Paroles de A. DANGUEUGER. Musique de J.-J.-ROUSSEAU (1712-1778). Allegretto (J •= 108) Avec entrain LE CHGEDR Ton Fa non 3 il , ; . I I . ' I ' f 1 - 1 i L ? I 2 . 2 | f 3 , 3 4 2J, 2 | Aux -ac _ cents du elia_lu_meau 0u_ bli _ ons ru_de / jourv 3 . f f . I j 1^ 7 I 2 , 2 | I 3 . 3 j 4 3 4 2 .né _ e, Aux ae _ cents du elia . lu _ meau, Ce •» le , lirons le vin nou.r . veau! Fï>! f ON VENDANGEUR = N ^ m 5 : 5 j 2 3 3 j 2 . 2 3 . 3 ) 2 1 7 1 7 6 [ La ven _ dange est ter, mi - né . e, Les bons fruits sont au presl- 7 S . 5 | ^ 3 2 3 . 3 ( 2 soir Sa _ lu _ ons en ce beau soir II LE CHŒUR. Aux accents du chalumeau, 1m gaîté pour nous s'éveille; Aux accents du chalumeau, Célébrons le vin nouveau ! UN VENDANGEUR. Comme un fils de riche treille, 11 descend de nos coteaux, Pour verser à pleins tonneaux Une force sans pareille 1, III LE CHŒUR. Aux accents du chalumeau Qui joyeux enfin résonne, Aux accents du chalumeau, Célébrons le vin nouveau! UN VENDANGEUR. Son parfum sort de la tonne Et voltige autour do nous; On sent naître le vin doux, Sa chaleur déjà rayonne 1 Commentàire. — La vendange est terminée. Voici la fête du vin nouveau. Après un copieux repas offert par le vigneron, vendangeuses et vendangeurs se livrent à une danse champêtre. Quoi do plus légitime que ces réjouissances après le dur et absorbant labeur? Chantez, trémoussez-vous, braves gens! En célébrant la vigne, vous honorez en même temps la France, « Où le .bon vin rougit !c verre • Des travailleurs et des amis «... On l'a dit : « Sans la vigne, notre patrie se transforme, s'attriste, s'étiole et disparait.» (G. HANOTL
Conseils généraux.' | La leçon doit cire corrcctive mais varice, attrayante mais disciplinée. Corrective. — La leçon comporte : a) l'étude de [quelques attitudes iniliales qui devront être parfaitement prises, car elles ont pour but de remédier GYMNASTIQUE ET JEUX nux mauvaises positions de l'enfant en classe ou dans ça famille; b) l'étude de mouvemenls judicieusement choisis qui exerceront successivement toutes les parties du corps de l'élève : mouvements simples pour les jeunes, combinés pour les plus âgés, et toujours dirigés dans leur cadence par le maître, celui-ci ne perdant pas do vue que cette cadence ne peut lui être donnée que par la possibilité du travail à fond du muscle : exiger, en d'autres termes, l'élongation complète du muscle avant do permettre à. l'enlant la continualion ;du mouvement dans une autre direction. directive importante : pas de saccades dans l'exccution des mouvements. Variée. — La leçon doit mettre en jeu tous les muscles des différentes parties du corps : le Manuel d'exercices physiques (Hachette, édit.) et son complément (Lavauzelle, édit.) donnent assez de mouvements pour que le professeur, çardant un même plan dans sa leçon, place à. chaque seance des mouvemenls qu'il puisera dans ces recueils. Attrayante. — La leçon comporte, pour être complète, au moins trois jeiK d'application différents. Exemple : un jeu « à courir », après des évolutions; un jeu « à porter, ou lever ou grimper », au milieu dê la leçon ; un jeu de « lancer » à la fin. Sans oublier les luttes pour les garçons, les danses pour les filles. Disciplinée. — Le professeur est un éducateur '• ï la leçon donnée par lui ne doit en aucun cas dégénérer en désordre, et être une cause de' distraction ou de trouble pour les classes qui no participent pas à la leçon, mais dont les fenêtres donnent sur la cour. 11 faut donc que les jeux soient conduits de telle manière qu'ils puissent être arrêtés dès que l'énervement des élèves est évident, ou dès que le maître sent que les enfants ne rentreraient pas immédiatement dans l'ordre, si on les laissait plus longtemps livrés à eux-mêmes. A. — Entrons dans quelques détails. Il va de soi que les élèves seront groupés par ordre de résistance, et, au début- des instructions, cet ordre ne peut être donné que par l'âge. Dans les écoles à classe unique, il importe de grouper les élèves en plusieurs sections : forts, moyens, faibles (s'il y a lieu, on fera une section de très forts). Les enfants d'une même catégorie, se sentant à peu près les mêmes moyens, seront stimulés de leur effort et n'auront aucune raison de découragement. D'autre part, il n'y aura aucun danger physiologique h demander à des élèves do même résistance dos mouvements d'ensemble do même nature. Je dis qu'au début dos instructions, c'est l'âge qui guidera la formation des groupes, parce que la mesure que peut donner individuellement chaque élève 11 est pas encore connue; mais cette première manièro ne constituera pas des groupes immuables, car tel entant de 13 ans pourra, cle par sa faiblesse physique, tirer un bon parti de la leçon des 11 ans, alors que celle des 13 ans l'exténuerait. Ce n'est donc qu'après plusieurs séances que pourront s'établir des groupes à peu près homogènes, et, pour cela, tout le champ estlaissç à l'initiative et "à 1 intelligence du professeur. Mais un groupe étant constitué, formez une section qui se présento bien : par rangs de taille (grands ou petits en tête, si la section est on marche); les grands à. droite de la section, les petits à gauche, lorsque la 1. Cotte méthode d'éducation physique ost collo qui ost préconisée dans les écoles do Paris et do la banlîeuo. section étant au repos, vous la disposez sur plusieurs rangs ; c'est un moyen de discipline : les élèves devront, à chaque séanco, retrouver leurs places respectives, d'où, pas de désordre, mais l'attention développée ; d'autre part, l'instituteur les verra tous, aucuu no masquant, par sa taille, un suivant, d'où bénéfice pour les enfants qui seront corrigés plus facilement et plus vivement ae leurs attitudes défectueuses. Et pour chaque groupe ainsi formé, le professeur choisira le type de leçon à faire exécuter. B. — Moment des leçons et leur durée. Chacun s'accorde à demander que, -de manière générale, la leçon ait lieu le plus loin possible des repas : les heures de la matinée et les dernières heures de l'après-midi scolaire seront donc à adopter chaque fois que faire se pourra. Quand on choisira les heures du début do la journée, on constatera que les exercices physiques sont uno excellente mise en train pour tout le travail à fournir ensuite : l'enfant sera calmé et le repos forcé qu'on lui demandera en classe lui coûtera moins. Choisira-t-on les dernières heures de l'après-midi? l'enfant, tenu par l'effort intellectuel toute la journée, se réjouira — et tout son organisme — de la détente donnée par la leçon d'éducation physique. Bien entendu, si on a, dans son programme, la leçon l'après-midi et qu'il fasse une chaleur torride, on s'empressera de faire une variante et de déplacer ladite leçon...; même observation si, par un froid rigoureux, la leçon figure à. la première heure du matin, car il reste désirable que la leçon, étant respiratoire, soit toujours faite eri plein air. La leçon est d'une demi-heure en général ; 'pour les forts, à. cause de certains jeux pré-sportifs, ella devrait être de 40 minutes. C. — Choix d'un emplacement où donner ia leçon. Il est bon de choisir un emplacement bien exposé, sans être froid (si le choix est possible) ; se mettre à l'abri du vent en hiver, à l'abri des rayons de soleil en été, et, en toutes saisons, éviter que les élèves aient le soleil en face d'eux; ils feraient des contorsions, prendraient de mauvaises attitudes « pour n'avoir pa3 îe soleil dans l'œil », d'où indiscipline probable. Il existe quelques préaux couverts, mais ouverts sur un, .deux ou trois côtés : on peut s'y placer à condition que le sol en soit soigné, non poussiéreux, et qu'on n'y soit pas exposé aux courants d'air. D. — Conseils sur le costume. Il serait à souhaiter que les enfants eussent un costuma de gymnastique, et si cette habitude entrait, enfin, dans nos mœurs, nous conseillerions le maillot laine ou coton avec culotte courte pour garçons ; et, pour les filles, la tunique descendant au genou, recouvrant la culotte, tunique légèrement décolletée et demimanches. Tous en chaussons, genre espadrilles do corde ou tennis. Mais nous sommes encore loin do la réalisation de ce rêve, et pour utiliser ce que nous avons, demandons simplement au garçon d'enleverfsa blouse qui souvent le comprime; si la fillette a uno robe trop étroite, qu'elle l'enlève sous son tablier, lequel, plus ample, lui servira de tunique. Ce que l'on peut commencer à demander at qu'on obtient plus facilement, c'est le chausson pour tous, et le pantalon fermé pour la fillette. E. — Matériel. A Paris, toutes les écoles possèdent une échelle horizontale ou une paire de barres doubles, des bancs et des paillassons. A la campagne, dans la plupart dos cas, quelques bancs seuls sont à la disposition de" l'instructeur; mais si, près do l'école, il y a un bout de prairie accessible, s'il y a une banquette gazonnée au bord de la route, voilà pour les exercices de plancher... lorsqu'il fait beau et sec. Conimo appareil de suspension, la barre fixe ferait merveille. A. REY-GOLLIET, ancien instituteur, Inspecteur principal de l'Education physique dans los écoles de Paris ot du département de la Soin». N. B. — Je répondrai bien volontiers aux questions que voudront bien me poser nos lecteurs. GYMNASTIQUE : Manuel d'exercices physiques et de jeux scolaires I fr. 50