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Libretto de la saison 2011-2012 - Société des Concerts de Fribourg

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Jan Simon, pianiste<br />

Né à Prague en 1966, il compte parmi les<br />

meilleurs pianistes tchèques actuels et est<br />

actuellement soliste en rési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> l’Orchestre<br />

Symphonique <strong>de</strong> Radio Prague.<br />

Après ses étu<strong>de</strong>s à l’Académie <strong>de</strong> Prague,<br />

entre autres avec Ivan Moravec, puis à <strong>la</strong><br />

HEM <strong>de</strong> Zurich avec Homero Francesch,<br />

et ensuite avec James Tocco à Lübeck, il<br />

se fait remarquer dans plusieurs concours<br />

internationaux. Ses succès lui ouvrent les portes d’une carrière avec <strong>de</strong> célèbres<br />

orchestres. Ses tournées le conduisent dans le mon<strong>de</strong> entier, dans les salles les plus<br />

fameuses : notamment, il fait ses débuts au Carnegie Hall <strong>de</strong> New York en 2010<br />

avec le Troisième Concerto <strong>de</strong> Beethoven.<br />

L’Ouverture « Les Hébri<strong>de</strong>s » ou « La Grotte <strong>de</strong> Fingal »,<br />

<strong>de</strong> Felix Men<strong>de</strong>lssohn<br />

Les idées musicales en furent conçues au cours d’un voyage dans le nord <strong>de</strong> l’Écosse,<br />

durant l’été 1829. La partition fut écrite à Rome pendant l’hiver 1830-31, et s’intitu<strong>la</strong>it<br />

alors Die einsame Insel – L’Île solitaire, tandis que <strong>la</strong> version révisée à Paris<br />

en 1832 prit le titre Les Hébri<strong>de</strong>s, avec en sous-titre La Grotte <strong>de</strong> Fingal. C’est là<br />

une allusion au site <strong>de</strong> <strong>la</strong> grotte <strong>de</strong> l’Île <strong>de</strong> Staffa, envahie à chaque marée par le flot,<br />

et d’une surprenante gran<strong>de</strong>ur. Jules Verne l’avait visitée et écrivit à son propos :<br />

« Cette vaste caverne, avec ses ombres mystérieuses, ses chambres noires couvertes<br />

d’algues et ses merveilleux piliers en basalte, m’a vivement impressionné.. ». Il<br />

ne faut pas conclure que cette Ouverture soit une <strong>de</strong>scription ; elle procè<strong>de</strong> d’une<br />

« vision impressionniste avant <strong>la</strong> lettre », alors qu’on peut y voir également « le<br />

premier grand tableau marin <strong>de</strong> <strong>la</strong> musique romantique ». Aussi bien, l’Ouverture<br />

Les Hébri<strong>de</strong>s constitue-t-elle un court poème symphonique dans lequel le musicien<br />

communique à l’auditeur <strong>de</strong>s images-souvenirs, superposant réalité et fantastique,<br />

sans aucun « programme » précis. La première audition eut lieu le 14 mai 1832 à<br />

Londres, sous <strong>la</strong> conduite du compositeur. « Le public m’a accueilli, moi et mon<br />

œuvre, avec <strong>la</strong> plus gran<strong>de</strong> bienveil<strong>la</strong>nce », écrit-il alors. Les thèmes sont baignés<br />

par un flux liqui<strong>de</strong> <strong>de</strong> sons qui aboutissent à un déferlement <strong>de</strong> gammes, une évocation<br />

très évi<strong>de</strong>nte – bien avant le Debussy <strong>de</strong> Pelléas et Mélisan <strong>de</strong> ! – <strong>de</strong>s échos<br />

que répercutent les parois <strong>de</strong> <strong>la</strong> grotte frappées par le flot. L’œuvre s’achève sur les<br />

murmures <strong>de</strong> <strong>la</strong> mer. (D’après François-René Tranchefort, 1986)<br />

Le Concerto pour piano n° 2 <strong>de</strong> Camille Saint-Saëns<br />

Saint-Saëns aura abordé tous les domaines et tous les genres, profanes ou sacrés.<br />

Son meilleur titre <strong>de</strong> gloire, Samson et Dali<strong>la</strong>, encore chanté sur les scènes lyriques<br />

du mon<strong>de</strong> entier, ne peut faire oublier l’auteur d’œuvres <strong>de</strong> musique <strong>de</strong> chambre,<br />

19<br />

27. 10. <strong>2011</strong>, Au<strong>la</strong>

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