Libretto de la saison 2011-2012 - Société des Concerts de Fribourg
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auprès <strong>de</strong> Pavel Gililov. Il remporte plusieurs prix et distinctions. Il reçoit en juin<br />
2001 le Deuxième Prix lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> Sendai International Music Competition, en mai<br />
2005 le Premier Prix du Concours international <strong>de</strong> piano <strong>de</strong> Cologne et en août<br />
2008 le Premier Prix <strong>de</strong> <strong>la</strong> Hong Kong International Piano Competition. À Zurich<br />
en 2009, il obtient non seulement le Premier Prix du Concours Géza Anda, mais<br />
également le Prix du public, le Prix Mozart et celui pour <strong>la</strong> meilleure interprétation<br />
d’une œuvre <strong>de</strong> Schumann. Ses tournées <strong>de</strong> concerts le mènent dans plusieurs<br />
continents. Il se produit non seulement en Asie du sud-est, mais surtout en Allemagne,<br />
en 2004 avec les Nürnberger Symphoniker, en 2006 avec l’Orchestre Radiophonique<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> WDR à Cologne et lors du K<strong>la</strong>vier festival <strong>de</strong> <strong>la</strong> Ruhr. Dans le cadre<br />
du Premier Prix du Concours Géza Anda, il joue lors <strong>de</strong> bon nombre <strong>de</strong> concerts,<br />
entre autres avec le Shanghai Symphonie Orchestra (sous <strong>la</strong> direction <strong>de</strong> Muhai<br />
Tang), <strong>la</strong> Württembergische Phi<strong>la</strong>rmonie (sous <strong>la</strong> direction <strong>de</strong> O<strong>la</strong> Rudner), au KKL<br />
<strong>de</strong> Lucerne, avec l’Orchestra <strong>de</strong>l<strong>la</strong> Svizzera Italiana, les Grazer Phi<strong>la</strong>rmoniker, le<br />
Wiener Kammer orchester et l’Orchestre <strong>de</strong> <strong>la</strong> Tonhalle <strong>de</strong> Zurich.<br />
Le Deuxième Concerto pour piano <strong>de</strong> Johannes Brahms<br />
Au nombre <strong>de</strong> quatre, <strong>de</strong>ux pour piano, un pour violon et un « double concerto »<br />
pour violon et violoncelle, les Concertos <strong>de</strong> Brahms allient un haut niveau <strong>de</strong> virtuosité<br />
à une riche écriture symphonique, et sont parmi les plus popu<strong>la</strong>ires du répertoire.<br />
Créé le 9 novembre 1881 à Budapest par le compositeur au piano, ce Deuxiè me<br />
Concerto rencontre un vif succès. Contrairement au Premier Concerto pour piano<br />
qui avait dérouté ses auditeurs, celui-ci eut aussitôt un immense retentissement.<br />
Brahms en donna une série d’exécutions en Allemagne, en Suisse et en Autriche,<br />
dans une tournée qui débuta le 22 novembre 1881 à Stuttgart. Fruit <strong>de</strong> trois années<br />
<strong>de</strong> travail, <strong>de</strong> 1878 à 1881, c’est sans conteste l’un <strong>de</strong>s chefs-d’œuvre <strong>de</strong> Brahms et<br />
l’un <strong>de</strong>s plus grands concertos <strong>de</strong> tout le répertoire, tant par sa qualité musicale que<br />
par ses dimensions : il comprend quatre mouvements. Brahms écrivit à son ami<br />
Herzogenberg : « Je dois vous dire que j’ai écrit un petit concerto pour piano avec<br />
un petit scherzo… » Ce <strong>de</strong>uxième mouvement, Scherzo : allegro appassionato, inhabituel<br />
dans une œuvre concertante, est repris <strong>de</strong> celui que Brahms avait projeté,<br />
puis abandonné, pour son Concerto pour violon en 1877. Ajoutons, enfin, que <strong>la</strong><br />
trouvaille <strong>de</strong> génie rési<strong>de</strong> bel et bien dans le troisième mouvement, Andante, avec<br />
l’adjonction d’un second soliste, le premier violoncelle solo <strong>de</strong> l’orchestre, auquel est<br />
confié l’émouvante cantilène du thème principal. (D’après André Lischké, 1986)<br />
La Première Symphonie, dite « Du Printemps », <strong>de</strong> Robert Schumann<br />
« Plus que toute œuvre schumannienne, les quatre Symphonies révèlent <strong>la</strong> lutte<br />
d’une imagination éperdue, profondément romantique, et d’un esprit qui cherche<br />
à <strong>la</strong> maîtriser sans <strong>la</strong> dénaturer » (André Boucourechliev) ; ce qui justifie que,<br />
avec celles <strong>de</strong> Brahms, ces Symphonies <strong>de</strong> Schumann dominent toute <strong>la</strong> production<br />
romantique alleman<strong>de</strong>. Cet « Hymne au printemps » qu’est <strong>la</strong> Première Symphonie,<br />
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07. 12. <strong>2011</strong>, Au<strong>la</strong>