Table des matières - SIDEN

VIII.4 Caractéristiques générales des steps du SIDEN
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Le Grand-Duché de Luxembourg, décrété dans tout son ensemble « zone sensible », dispose d’un important
arsenal d’épuration biologique. Ainsi 95 % de la charge totale Grand-Ducale subissent un traitement biologique
dont 24 % est de type tertiaire (élimination Ptot et Ntot). Toutefois avec un âge moyen des stations biologiques
supérieur à 15 ans, l’équipement en place est relativement vieux. Ainsi 57 % des stations biologiques ont plus de
15 ans. En effet :
• les 15 stations biologiques du pays dont la capacité est supérieure ou égale à 10.000 EHn ont un âge
moyen de 17,3 ans +/- 15,33 ; les 6 plus anciennes, de 34,7 ans !!! +/- 3,9 ; et
• les 43 stations du pays dont la capacité est comprise entre 1.000 et 9.999EHn ont un âge moyen de
21,3 ans +/- 12,0 ; les 22 plus anciennes, de 31,6 ans !!! +/- 5,4.
En outre 48 % des stations biologiques ont plus de 20 ans, soit en moyenne 32,3 ans +/- 5,2. L’âge moyen des 7
stations de capacité supérieure à 50.000 EHn, est, en 2010, de 23,9 ans +/- 17,2, malgré la modernisation de la
station de Bettembourg en 2009. Cela correspond à un équipement épuratoire trop vieux que pour assurer une
bonne élimination de l’azote total et du phosphore.
Tout comme pour l’ensemble du pays, le parc épuratoire du SIDEN – et a fortiori leurs réseaux de canalisations et de collecte
– présente, en 2010, un âge moyen assez élevé (de 19,4 ans) pour les 16 stations d’épuration biologiques
supérieures ou égales à 2.000 EHn, malgré la mise en service récente de 2 d’entr’elles (step de Fuussekaul en 2008 et
de Heiderscheidergrund en 2009). On peut même affirmer que la moitié de ces 16 stations d’épuration biologiques
supérieures ou égales à 2.000 EHn sont antérieures à 1986 (Année de mise en service ou de modernisation) et ont un âge
moyen de 31,6 ans !! De ce fait, il est tout à fait logique, vu leur grand âge, que les stations ne peuvent pas
obtenir une bonne élimination des nutriments (car il n’y a pas d’épuration tertiaire, sauf à Bleesbruck, à
Heiderscheidergrund , à Martelange et à Rossmillen où la déphosphatation est opérationnelle ; tandis que la dénitrification est seulement
d’application à Heiderscheidergrund et à Rossmillen, stations de nouvelle génération et à Martelange depuis septembre 2005 après
quelques modifications) ni même pour la plupart une bonne épuration secondaire poussée (c-à-d pas de nitrification =
pas d’élimination de l’ammonium) et donc ne peuvent pas être conformes à la Directive européenne. Ceci ne
signifie toutefois pas que les stations n’ont pas fonctionné avec un bon rendement par rapport avec leurs
possibilités conceptuelles, ou qu’elles aient été mal gérées.
La capacité nominale (EHn), l’année de mise en service ou de modernisation, ainsi que les possibilités
d’épuration des stations biologiques du SIDEN, sont reprises dans le tableau ci-dessous.
Stations
d’épuration
biologiques
du SIDEN
Capacité
nominale
(EHn)
Année de mise
en
service ou de
modernisation
Epuration secondaire Epuration tertiaire
réduction
charge
carbonée
nitrification
(1)
Déphosphatation
(2)
Dénitrification
Stations de capacité >2.000 EHn
Bleesbruck 100.000 1979 prévue - - - - prévue (2) - - - -
Wiltz 13.000 1975 prévue - - - - - - - - - - - -
Heiderscheidergrund 12.000 2009 prévue prévue prévue prévue
Martelange 7.100 1996 prévue prévue prévue (2) - - - -
Vianden 5.600(3) 1977 prévue prévue(4) - - - - - - - -
Medernach 5.000 1974 prévue possible - - - - - - - -
Rossmillen 5.000 2004 prévue prévue prévue prévue
Clervaux 4.500 1986 prévue possible - - - - - - - -
Consdorf 3.000 1980 prévue possible - - - - - - - -
Fuussekaul 3.000 2008 prévue prévue
Troisvierges 2.350 1981 prévue possible - - - - - - - -
Michelau 2.250 1996 prévue prévue - - - - - - - -
Bettel 2.000 2001 prévue prévue - - - - - - - -
Bissen 2.000 1975 prévue possible - - - - - - - -
Hosingen 2.000 2003 prévue prévue - - - - - - - -
Huldange (St.) 2.000 2005 prévue prévue - - - - - - - -