Connected to the future - ITnation
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core banking it finance<br />
négligent pas pour autant la base installée.<br />
«Nous ne possédons qu’une seule version<br />
de source de notre core, même si on a des<br />
releases différentes et même s'il est renforcé<br />
par des applicatifs locaux qui n’existent pas<br />
dans <strong>to</strong>utes les représentations. Mais cette<br />
situation facilite l’adoption du soft, aussi grâce<br />
à la release annuelle proposée aux clients.»<br />
Temenos dispose aussi d’une Model Bank qui<br />
repose sur une préparamétrisation du package,<br />
permettant une adoption rapide dans un environnement<br />
fonctionnel évolué et techniquement<br />
fiable. Ce qui occupe aussi l’éditeur, c’est la<br />
migration de Globus vers T24, le produit qui évolue<br />
dans une architecture n-tier complète pour les<br />
banques en continu. «Pour <strong>to</strong>utes sortes d’usages,<br />
du Private Banking au Corporate Banking<br />
ou au Retail, nous n’avons qu’un produit qui est<br />
T24. Il garantit les mêmes flux, la même DB, peu<br />
importe le contexte. Dans la région CEB, nous<br />
avons ainsi actuellement sept clients qui sont en<br />
cours d’upgrade de Globus à T24.»<br />
Avec une douzaine de clients à Luxembourg,<br />
Temenos s’est placé aussi au rang des grands<br />
éditeurs, s’appuyant aussi sur un représentant<br />
de poids au niveau de l’intégration qui est<br />
Syncordis. «Le modèle est approprié». À l’avenir,<br />
Temenos va s’engager sur des questions<br />
comme la gestion des produits structurés ou<br />
une intégration avec des outils BPM pour une<br />
revue de process dynamique. En ces temps<br />
délicats, cela peut être une fameuse pierre<br />
d’achoppement.<br />
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Banking 2.0, sonnante et trébuchante<br />
Après l’online banking, voici venue l’aire de la banque P2P, Person-<strong>to</strong>-Person.<br />
La dernière technologie introduite par Yodlee Moneycenter, start-up créée en Californie en juin 2006, est une suite<br />
d’applications Internet avec un système de personal banking, un service de facturation, gestion de cartes de crédit,<br />
transfert de fonds, classement des dépenses, gestion de portefeuille et des options de paiement au jour le jour, du<br />
compte courant ou via carte de crédit. C’est le plus ancien exemple de système de «Banking 2.0» connu.<br />
Ce ne sont pas les seuls à avoir investi dans<br />
le créneau des «banques interactives» : Prosper.com<br />
fonctionne sur le modèle d’eBay. Pas<br />
de marché pour vendre ou acheter mais un<br />
endroit pour que des emprunteurs puissent<br />
trouver des crédits, directement, auprès de<br />
«débiteurs», des gens comme vous et moi.<br />
Ceux-ci mettent des fonds à disposition, en<br />
offrant aux enchères, les taux d’intérêt moins<br />
lourds que le marché et sur<strong>to</strong>ut à destination<br />
première des PME qui, on le sait, ont des<br />
accès difficiles au crédit. Encore du «Banking<br />
2.0» : Google et Visa se lancent dans le<br />
paiement par mobile sur le téléphone Android<br />
de Google. Paypal, le système bancaire du<br />
group eBay, vient d’annoncer paypettes.com<br />
pour l’échange d’argent entre particuliers...<br />
LES NOUVEAUX RÉSEAUX<br />
De nombreux mouvements donc dans le<br />
monde financier qui devait, tôt ou tard et<br />
après le online banking «classique», se lancer<br />
dans la révolution 2.0 qui agite <strong>to</strong>ute la<br />
planète Internet.<br />
Les grandes lignes du Banking 2.0 ? Penser à<br />
petite échelle (Think Small), inventer de nouvelles<br />
connexions pour les entrepreneurs,<br />
créer des banques en Person-<strong>to</strong>-Person, le<br />
fameux P2P qu’utilisent les plateformes de<br />
musique en-ligne. Quatre sites bancaires ont<br />
suivi le mouvement : GlobeFunder, Lending<br />
Club, Zopa and Prosper. Les demandes de<br />
crédit se font via les réseaux sociaux (Linkedin,<br />
Plaxo Pulse ou Facebook par exemple) ;<br />
c’est là que l’emprunteur présente ses<br />
besoins financiers et raconte son his<strong>to</strong>ire.<br />
GlobeFunder ou Virgin Money USA (Groupe<br />
Branson) ont recours à une autre méthode :<br />
les emprunteurs présentent leurs demandes,<br />
le taux d’intérêt est fixe et des investisseurs<br />
institutionnels ou des Hedge Funds financent<br />
les crédits. Virgin Money USA facilite également<br />
le transfert de fonds entre amis ou<br />
familles, qui négocient les taux et le niveau de<br />
commission. Le risque ? Faible d’après ces<br />
pionniers : Lending Club affirme avoir 0,012%<br />
de paiements en retard et un «default rate»<br />
de 0% … malgré les difficultés conjecturelles.<br />
D’autres exemples ? Monabanq offre à sa<br />
clientèle un «widget» (une petite application),<br />
MonaSinc, pour suivre et gérer en temps<br />
réel son compte bancaire. Le site Mint.com<br />
a 400.000 utilisateurs, gère des encours de<br />
12 milliards USD et partage 100 millions USD<br />
d’intérêts par an. Un peu le même modèle<br />
que Geezeo.com (personal finance for everyone),<br />
qui, sur son site, permet la rencontre<br />
entre utilisateurs qui échangent ainsi, en <strong>to</strong>ute<br />
confidentialité, leurs trucs et astuces pour<br />
mieux gérer leurs finances … ou gagner plus<br />
et mieux. À visiter aussi, des sites européens :<br />
Loanland.se (Suède), Monet<strong>to</strong>.pl (Pologne),<br />
Pretp2p.com (France) ou encore Smava.<br />
de (Allemagne). Le Banking 2.0 ? Il en est<br />
à ses débuts et on va, sans aucun doute,<br />
beaucoup en reparler.<br />
Dominique Gany<br />
NOVEMBRE 08 31