Connected to the future - ITnation
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«Arηs permet de bouger d’un projet à l’autre,<br />
on croise beaucoup de monde, on s’essaye<br />
à plein de technologies. BSB a commencé<br />
en 1997-98, alors que les frameworks<br />
genre Hibernate et Spring n’existaient pas<br />
encore.». Dès son arrivée chez Arηs, il<br />
s’attelle au projet DOOR pour la DG Agriculture<br />
de la Commission Européenne. La<br />
Database Of Origin and Registration doit<br />
compiler les informations sur les produits<br />
bénéficiant d’une Appellation d’Origine<br />
Protégée, Indication Géographique Protégée<br />
ou une Spécialité Traditionnelle Garantie<br />
qui circulent dans l’UE mais aussi dans le<br />
monde (par exemple, il y a une AOP pour<br />
le ‘Café de Colombia’). Un projet de taille.<br />
«Là, j’ai pratiquement <strong>to</strong>ut fait : architecture,<br />
développement technologique, schéma de<br />
la database Oracle. J’utilisais Hibernate<br />
pour la persistance et Spring pour <strong>to</strong>utes<br />
les autres couches.» Il participe ainsi au<br />
développement, au test, au packaging et à<br />
la démo. «La perception des utilisateurs est<br />
parfois vachement différente, il ne faut pas<br />
nécessairement rester simple au niveau des<br />
couleurs, par exemple.»<br />
À L’ÉCOUTE<br />
Le projet a été livré en oc<strong>to</strong>bre 2008. Avant<br />
cela, Mathieu travaillait déjà en partie sur<br />
d’autres projets, notamment pour d’autres<br />
départements de la ‘DG Agri’ et particulièrement<br />
sur le projet ISAMM, un pro<strong>to</strong>type de<br />
template management pour la création de<br />
formulaires envoyés aux Etats Membres. «Il<br />
faut pouvoir laisser la liberté à l’utilisateur de<br />
créer son formulaire dynamiquement», <strong>to</strong>ut<br />
en incluant des fonctions de calcul, telle que<br />
la somme au<strong>to</strong>matique de produits importés.<br />
«Même si les projets demandent d’utiliser<br />
des technologies relativement proches, il y<br />
a <strong>to</strong>ujours des différences qui font qu’on<br />
s’amuse», confie-t-il. Dans le cas d’ISAMM,<br />
l’application a été conçue par d’autres membres<br />
de l’équipe d’Arηs.<br />
Mais rien n’est jamais figé. Non seulement le<br />
chef de projet rencontre le représentant des<br />
utilisateurs, mais la DG elle-même sollicite<br />
les Etats membres pour suggérer des améliorations.<br />
Dans le cas de DOOR, l’analyse<br />
fonctionnelle et les premières ébauches du<br />
pro<strong>to</strong>type ont duré six mois avant d’entamer<br />
le développement réel de l’application. «Il<br />
faut prendre le temps de bien comprendre<br />
le business du client et de préparer l’architecture<br />
en conséquence.» Et dans ce cas, le<br />
rôle du développeur en amont est aussi de<br />
demander des explications au client. «Pour<br />
tester correctement l’application, il faut<br />
savoir ce qu’elle est sensée faire,<br />
et pour cela, comprendre la partie<br />
fonctionnelle du client. Il faut aussi<br />
penser aux extensions, prévoir que<br />
le client va demander des modules<br />
complémentaires. Les clients veulent<br />
aussi innover.» En tant que<br />
développeur, Mathieu dispose<br />
de plus ou moins de liberté en<br />
fonction des exigences des<br />
clients. «Certains veulent certains<br />
types de technologies,<br />
des rendus graphiques précis,<br />
etc. On n’a alors pas<br />
trop le choix. Par contre, si<br />
le client se concentre sur<br />
ses besoins, c’est plus<br />
drôle pour nous. On peut<br />
faire ce qu’on veut avec<br />
ce qu’on maîtrise. En cas<br />
de problème, on assure la<br />
maintenance donc on sera<br />
responsable.»<br />
© Pho<strong>to</strong>graphy Raoul Somers