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Février 12 - BECI

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dossier<br />

Immobilier<br />

Bruxelles 2010 2011 Perspectives à <strong>12</strong> mois<br />

Stock million m² 13,0 13,0 <br />

Take-up Total (m²)<br />

469,000 300,000e <br />

Vacancy Rate (%)<br />

11.2% 11.1%<br />

Vacancy CBD<br />

7.3 6.8<br />

Vacancy Outside CBD<br />

18.2 18.8<br />

Completions (m²)<br />

281,000 111,000 <br />

Prime Rent (/m²/yr)<br />

310 300 <br />

Top Quartile Rent (/m²/yr)<br />

218 222 <br />

Weighted Average Rent (/m²/yr)<br />

171 177 <br />

38<br />

N° 02 - FÉVRIER 20<strong>12</strong> - ENTREPRENDRE<br />

La demande à Bruxelles a été historiquement<br />

basse en 2011, selon Erik Verbruggen<br />

: « Le total pour 2011 est estimé<br />

aux environs de 300.000 m², à comparer<br />

avec la moyenne sur cinq ans qui se<br />

situe à 510,000 m². Le recul a été particulièrement<br />

sensible dans le secteur<br />

des entreprises.<br />

Les institutions européennes ont été les<br />

seules à accroître la demande en 2011,<br />

par la transaction du Capital (45.000<br />

m²), qui était d’ailleurs la plus grosse<br />

transaction de 2011. »<br />

Le phénomène de reconversion des surfaces<br />

de bureaux en hôtels, habitations<br />

résidentielles, maisons de repos ou<br />

écoles se poursuit : 130.000 m² en 2010<br />

et 180.000 m² en 2011. La tendance à la<br />

reconversion se poursuit cette année<br />

dans la périphérie bruxelloise également.<br />

Il y a en outre des opportunités dans<br />

le CBD, mais elles résultent plutôt d’un<br />

effort de planification et d’une volonté<br />

politique de la Région de Bruxelles<br />

Capitale. Erik Verbruggen : « Le marché<br />

immobilier bruxellois est confronté<br />

à deux problèmes : il y a d’une part la<br />

pénurie résidentielle, générée par une<br />

demande excessive sur un marché du<br />

logement trop limité et donc trop cher.<br />

Et puis d’autre part, le marché de l’immobilier<br />

de bureau, qui souffre d’une<br />

offre pléthorique, surtout en périphérie.<br />

La situation se rétablit petit à petit. Les<br />

propriétaires de ces bureaux sont très<br />

heureux que les anciens bâtiments de<br />

bureaux disparaissent du marché. »<br />

La tendance se renforce encore par la<br />

rénovation de bâtiments obsolètes sous<br />

l’effet de la pression environnementale.<br />

« Les certificats PEB obligatoires constituent<br />

un excellent incitant. Les propriétaires<br />

sont confrontés à de vieux<br />

bureaux dont les performances énergétiques<br />

sont mauvaises. Ils rénovent par<br />

crainte de l’inoccupation. Et pour cause<br />

: les grandes entreprises s’abstiennent<br />

parce qu’elles connaissent la valeur<br />

d’espaces de bureaux écoresponsables.<br />

Quant aux petites entreprises, elles<br />

reculent devant les frais énergétiques<br />

élevés et les charges communes excessives<br />

», précise Erik Verbruggen.<br />

La diminution des loyers faciaux est un<br />

signe du rétablissement progressif du<br />

marché de l’immobilier de bureaux à<br />

Bruxelles. Ils ont diminué sur une base<br />

annuelle dans le Quartier Léopold (-3,2%<br />

pour atteindre 300 EUR/m²/an) et dans<br />

le Quartier Nord (-4,9% pour atteindre<br />

195 EUR/m²/an). Ils sont restés stables<br />

dans les autres quartiers. Erik Verbruggen<br />

: « Le loyer facial est le prix mentionné<br />

dans le contrat de location. Il<br />

existe pourtant aussi le prix de location<br />

économique : la morosité du marché de<br />

l’immobilier de bureaux décide souvent<br />

le propriétaire à proposer des remises<br />

ou des incitants à la location.<br />

Il offrira par exemple la location gratuite<br />

du bureau pendant la première<br />

année, pour convaincre le locataire de<br />

signer un contrat pluriannuel.<br />

Le rapprochement actuel entre le loyer<br />

facial et le loyer économique est un<br />

signe de rétablissement du marché<br />

locatif : la concurrence exacerbée entre<br />

les propriétaires de surfaces de bureaux<br />

s’amenuise. »<br />

Le marché belge de l’investissement<br />

a repris vigueur en 2011<br />

Le volume de l’investissement dans<br />

l’immobilier à vocation commerciale<br />

en Belgique durant l’année 2011 est<br />

estimé entre 1,7 et 1,8 milliards EUR, ce<br />

qui représente un gain de 20 à 30 % par<br />

rapport à 2010 (1,4 milliards EUR). Cette<br />

augmentation est considérable, mais<br />

se situe encore nettement en deçà de<br />

la moyenne de 3,0 milliards EUR. Les<br />

prévisions pour 20<strong>12</strong> sont, dans le meilleur<br />

des cas, un maintien de ces taux<br />

de croissance, vu les problèmes que<br />

connaissent actuellement l’économie et<br />

la zone euro.<br />

Jean-Philip Vroninks, European Director<br />

et Head of Capital Markets chez Jones<br />

Lang LaSalle, ajoute ce commentaire :<br />

« Nous terminons une période de transactions<br />

d’investissements intenses, qui<br />

a permis d’optimiser les rendements<br />

des produits essentiels et de rejoindre<br />

les niveaux d’avant la crise. Malheureusement,<br />

ceci est à présent terminé en<br />

raison du ralentissement de l’économie<br />

et des incertitudes qui planent sur la<br />

zone euro. »<br />

Roel Veyt

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