Role du centre de référence de diabétologie d'OUJDA-ANGAD dans ...
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2. Au Maroc<br />
L’enquête <strong>du</strong> ministère <strong>de</strong> la santé menée en 2000 a montré une prévalence globale <strong>du</strong> diabète<br />
<strong>de</strong> 6,6% chez les personnes âgées <strong>de</strong> 20ans et plus (4,7-8,6% chez les hommes et 5,1-8,1%<br />
chez les femmes) Cette prévalence est différente selon le milieu : 9,0% (7,1-10,8%) en milieu<br />
urbain et 4,4% (3,0-5,8%) en milieu rural (Ministère <strong>de</strong> la Santé, DELM, 2009). La propor-<br />
tion <strong>de</strong> diabétiques varie aussi selon l’âge : 8,7% chez les plus <strong>de</strong> 30 ans et 11,5% chez les<br />
plus <strong>de</strong> 40 ans. On note encore qu’il y a 150.000 a<strong>du</strong>ltes traités par insuline (11,5%) et que<br />
65,5% <strong>de</strong>s diabétiques sont hyperten<strong>du</strong>s. En 2008, il y avait 300.000 diabétiques suivis par les<br />
mé<strong>de</strong>cins généralistes <strong>de</strong>s établissements <strong>de</strong> santé <strong>de</strong> base. Chez l’enfant, on comptabilise<br />
10.000 diabétiques dont 3.000 bénéficient d’une consultation <strong>de</strong> <strong>diabétologie</strong> pédiatrique <strong>dans</strong><br />
les <strong>centre</strong>s <strong>de</strong>s hôpitaux publics provinciaux (11 <strong>centre</strong>s).<br />
Au Maroc, les complications <strong>du</strong> diabète représentent <strong>de</strong>s causes majeures <strong>de</strong> cécité,<br />
d’amputation, d’insuffisance rénale, <strong>de</strong> décès (Figure 1) (Ministère <strong>de</strong> la Santé, DELM,<br />
2009).<br />
FIGURE 1. COMPLICATIONS DU DIABETE AU MAROC<br />
Source : Mahfoudi 2009 7<br />
III. L’intégration est actuellement une nécessité : paradoxe <strong>de</strong><br />
fragmentation, nécessité d’intégration…<br />
Il n’y a pas aujourd’hui <strong>de</strong> réelle organisation <strong>de</strong>s soins pour les maladies chroniques (OMS<br />
2003). La seule option discutée est l’intégration d’une partie plus ou moins gran<strong>de</strong> <strong>de</strong>s activi-<br />
tés <strong>de</strong> soins pour les mala<strong>de</strong>s diabétiques au niveau <strong>du</strong> premier échelon et l’organisation plus<br />
7 Mahfoudi, ibi<strong>de</strong>m.<br />
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