Rapport sur les "apparitions" - Medjugorje senza maschera
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29/8/81), "seulement encore un peu de patience." (D1 31/8 et 3/9/81), puis : "Je le laisserai à<br />
un moment où vous ne l'attendrez pas." (D1 5/9/81) Le 16 mars 82, enfin, "Vicka dit qu'ils<br />
savent le jour (…) ceci est encore un secret." (C)<br />
Rupčić dit qu'il ne faut pas prendre ces promesses à la lettre, parce qu'il s'agit d'un langage<br />
prophétique. (VM 11) L'ennui, c'est que la Gospa n'use pas par ailleurs d'un langage<br />
prophétique mais bien d'un langage concret, celui-là même que parlent et comprennent <strong>les</strong><br />
voyants (un exemple entre mille : L 160). Elle va même, par la suite, jusqu'à indiquer le mois<br />
où se réalisera ce signe ! Cf. p. 39 C/e/6<br />
Par ailleurs, Žanić, dont la parole, nous le verrons, est plus digne de confiance que celle de<br />
Rupčić, dit que la Gospa a promis que le signe viendrait avant le 8 décembre 81, avant et puis<br />
pour Noël 81, pour le 1 er janvier 82, etc… (R 9)<br />
On notera enfin que, curieusement, <strong>les</strong> feuillets correspondants aux jours où la Gospa promet<br />
le signe rapidement ne se trouvent pas dans la chronique.<br />
Le 12 janvier 81, je dis à Barbarić : "Ce serait une catastrophe pour l'Église que <strong>les</strong><br />
apparitions cessent sans que le signe n'arrive." À quoi il répond : "Non, je ne pense pas. Le<br />
signe, ça n'est pas important. Moi, je n'en ai pas besoin."<br />
8) Des erreurs théologiques<br />
* Avertissement : n'étant pas théologien du tout, je me permets seulement de soumettre<br />
quelques remarques à l'appréciation des spécialistes.<br />
¤1 "Toutes <strong>les</strong> croyances sont éga<strong>les</strong> devant Dieu. Dieu <strong>les</strong> gouverne comme un<br />
souverain dans son royaume." (C1/10/81 et Cf. EM 155)<br />
"Non (toutes <strong>les</strong> églises ne sont pas éga<strong>les</strong>). Dans certaines on prie Dieu davantage, dans<br />
d'autres moins. Cela dépend des prêtres qui organisent la prière et du pouvoir qu'ils portent en<br />
eux." (C 1/10/81) Si je comprends bien, Dieu se désintéresse de ce que nous croyions en<br />
Mahomet ou en Jésus-Christ. Quant à l'église, il préfère que nous soyons de celle qui prie le<br />
plus et où <strong>les</strong> prêtres ont le plus de "pouvoir", même s'il s'agit d'une église "hérétique".<br />
¤2 (À Žanić) "Je lui demande sa conversion à ces évènements" (sinon) "il s'en suivra<br />
pour lui mon jugement et le jugement de mon Fils Jésus." Selon la doctrine de l'Église, tout<br />
chrétien est libre de croire ou non aux apparitions de la Vierge (Lourdes, etc…). C'est ce que<br />
dit Žanić (R 21-22) et que Rupčić nomme son "apriorisme hérétique" ! (VM 4) Rupčić a<br />
raison d'écrire que "quiconque reçoit une révélation authentique de Dieu ou, en général, Sa<br />
Parole, est tenu de l'accueillir." (VM4) Mais ce n'est pas Žanić qui reçoit cette révélation,<br />
mais <strong>les</strong> voyants. Et cette révélation est-elle authentique ? C'est justement à Žanić de le dire,<br />
et il ne le dit pas. On n'a jamais vu, et on ne verra jamais la Toute Humble Vierge Marie se<br />
substituer à l'autorité de l'Église. D'autre part, je m'étonne qu'elle parle de "son jugement", la<br />
Vierge n'ayant jamais été présentée par l'Église comme juge, mais comme secours !<br />
3¤ Le 13 septembre 81, Ivan note dans son carnet : "Elle est venue près de l'image de<br />
Jésus et elle a dit : 'C'est là votre Père, mon ange.' ". (Lj 62) Je sais bien que Dieu est Un en<br />
trois Personnes. Mais enfin, l'Église nous parle du Père comme notre Père et de Jésus comme<br />
notre frère. Un frère, c'est plus proche qu'un père, c'est plus facile à suivre, c'est plus facile de<br />
lui ressembler.<br />
4¤ "Mon fils a été martyrisé pour sa foi." (D1 27/7/81 et 22/8/81) Cela veut-il dire que<br />
Jésus croyait en Dieu ? Il n'était donc pas Dieu ? Je sais bien qu'il a dit oui à la volonté du<br />
Père, et que croire, c'est dire "oui". Mais je n'ai jamais entendu parler de la "foi" de Jésus,<br />
mais seulement de la foi des chrétiens en Jésus-Dieu. Il me semble qu'en assimilant la foi de<br />
Jésus à la nôtre ("C'est ainsi que vous, mes anges, vous endurerez tout.") soit on abaisse le<br />
Fils, soit on nous déifie.<br />
<strong>Medjugorje</strong> <strong>senza</strong> <strong>maschera</strong> − www.marcocorvaglia.com<br />
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