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Rapport sur les "apparitions" - Medjugorje senza maschera

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ne comporte pas une composante mentale ou dépressive, comme il semble s'agir dans le cas<br />

qui nous concerne, avec l'occurrence de stress psychique et même d'un pseudo suicide ! Il y<br />

aurait eu, selon toute vraisemblance, déjà une guérison à Lourdes… avant celle de Meñugorje.<br />

À quoi riment ces guérisons successives ?" (idem) Il y aurait tant à dire, encore. Finalement,<br />

le "dossier" se compose essentiellement d'un témoignage non signé, prétendument recueilli<br />

par quatre médecins milanais, qui n'a rien de médical (ce témoignage est publié, résumé, en<br />

EM 134-136). Le seul document médical postérieur à la "guérison" est une demi feuille à l'entête<br />

de "l'institut clinique de perfectionnement" de Milan daté du 6 juillet 84 signé illisible,<br />

sans nom du médecin, ni cachet. Sur ce papier est écrit, en tout et pour tout : "Madame Basile<br />

Diana présente un examen neurologique chronique pratiquement négatif." Rien ne précise en<br />

quoi cet examen n'est pas tout à fait négatif. Ce papier n'a donc aucune valeur médicale. (Cf.<br />

BF 119-122)<br />

Remarquons que Laurentin dans EM, au chapitre "<strong>les</strong> guérisons" ne parle en fait que du cas de<br />

Diana Basile. (p. 127 à 136) Il parle d'un dossier de 130 pièces (p. 129) dont il ne cite que ce<br />

fameux témoignage dont j'ai parlé !<br />

e) Le second "dossier" concerne une Maria Luisa Lagna, de Modène. Il ne comporte<br />

que son propre témoignage et quelques audiogrammes. On y constate que la patiente perdait<br />

progressivement l'ouïe de l'oreille droite. Elle prétend avoir été guérie le 8 septembre 83 et le<br />

seul audiogramme postérieur qui atteste de cette guérison ne comporte ni nom du patient, ni<br />

celui du médecin, ni cachet. Par providence, je rencontre cette patiente à Meñugorje le 3<br />

décembre 84. Elle reconnait avoir été opérée de l'oreille droite le 18 avril 83 et ajoute souffrir<br />

encore d'une "arthrose cervicale déformante" (sic). Elle dit que personne ne lui a demandé de<br />

fournir la moindre documentation.<br />

f) Le 1 er décembre 84, Vlašić insiste pour que nous rencontrions Iva Tole, "guérie" le<br />

13 septembre 81 d'une sclérose multiple. (L 174) Le docteur qui m'accompagne refuse de<br />

s'intéresser à ce cas pour <strong>les</strong> mêmes raisons qu'exposées pour le cas de Diana Basile. Ce cas<br />

figure pourtant parmi <strong>les</strong> trois retenus par le docteur Stopar. (Cf. p. 47 E/c) Notons<br />

qu'apparemment le "dossier" ne comporte que deux "lettres de congé" et une reconnaissance<br />

d'invalidité. (BF 124) Une lettre de congé est un papier que "en Yougoslavie, on donne<br />

automatiquement (à la sortie de l'hôpital). C'est une feuille avec un bref diagnostic, le<br />

traitement réalisé et l'éventuelle thérapie à suivre." L'une de ces deux lettres diagnostique une<br />

"encéphalomyélite disséminée", ainsi d'ailleurs qu'un mystérieux "carton clinique" d'un autre<br />

hôpital. La seconde lettre, et elle seule, porte le diagnostic de "sclérose multiple", diagnostic<br />

hasardeux s'il en est. (Cf. p. 47 E/d) Quant à la reconnaissance d'invalidité à 70% signée par<br />

une commission "ad hoc", on ne précise pas s'il s'agit d'une invalidité définitive ! Le 18 juillet<br />

85, Žanić affirme n'avoir toujours pas reçu d'autre document relatif à cette guérison ! (Rome,<br />

K7)<br />

<strong>Medjugorje</strong> <strong>senza</strong> <strong>maschera</strong> − www.marcocorvaglia.com<br />

g) Nous avons rencontré, avec ce médecin, le 30 novembre 84, Božica Mandić soidisant<br />

guérie d'une polyarthrite. (L 174) Elle reconnaît ne posséder aucun document médical.<br />

Ne sachant pas lire, elle <strong>les</strong> aurait brûlés ! Mais elle finira par admettre que c'était en réalité de<br />

rhumatismes dont elle souffrait ! Elle était ce jour-là en pleine forme, à tel point que quand le<br />

docteur lui appuiera très fort <strong>sur</strong> un point douloureux chez tout un chacun, elle prétendra ne<br />

rien sentir !<br />

h) Nous avons rencontré ensuite la famille de Božica Susać (L 173), morte à 86 ans,<br />

le 10 octobre 82, dans de terrib<strong>les</strong> souffrances, un an après sa "guérison", "guérison" à la suite<br />

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