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Rapport sur les "apparitions" - Medjugorje senza maschera

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9¤ "Au début des apparitions, ils ont pu, pendant l'extase même, transmettre des<br />

messages à la Vierge, puis sa réponse aux questions." (EM 16) Cette explication, reprise en<br />

EM 43, est une prouesse de style destinée à sauvegarder la thèse selon laquelle on n'a jamais<br />

pu entendre la voix des enfants s'adressant à la Gospa, mais seulement la relation qu'ils en<br />

faisaient ensuite, thèse exposée de façon beaucoup moins subtile par Kraljević. (SK 32 ; Cf. p.<br />

62 F/c/6/4)<br />

Ceci est à rapprocher d'une conversation téléphonique que nous avons eu le 15 avril 85 :<br />

(retranscription approximative) Laurentin : "Mais je n'ai jamais caché qu'on pouvait <strong>les</strong><br />

entendre. Je l'ai même écrit." JL : "Vous ne l'avez en tout cas écrit dans aucun de vos trois<br />

livres." Laurentin : "Je l'ai écrit. Je ne sais pas où, mais je l'ai écrit." Il semble donc qu'il ait<br />

voulu se mettre à l'abri de ce reproche, sans toutefois révéler toute la vérité…<br />

10¤ Je dois rapporter, à ce sujet, un épisode à propos duquel ce même jour (15<br />

avril 85) j'ai reproché, un peu hâtivement sans doute, à Laurentin de m'avoir menti. Si le<br />

mensonge ne me semble pas tout-à-fait établi, en tout cas, ce qui l'est, ce sont la contrevérité<br />

et la manipulation. Voici <strong>les</strong> faits : En novembre 84, je demande à Laurentin de poser cette<br />

question à Marinko Ivanković : "Au cours des premières apparitions, pouvait-on entendre <strong>les</strong><br />

voyants parler à la Gospa ?" La question est simple et claire. L'interprète se nomme Josko<br />

Perković, un croate qui connaît bien le français. Marinko feint de ne pas comprendre la<br />

question, répond maintes fois à côté et Laurentin voudrait "laisser tomber". J'insiste<br />

fermement et Marinko finit par dire qu'on ne pouvait pas <strong>les</strong> entendre, qu'on n'a jamais pu <strong>les</strong><br />

entendre. Cette réponse satisfait Laurentin qui me dit : "Tu vois, je te le disais bien."<br />

Le 8 février 85, il me téléphone, et je lui reparle de cet épisode. JL : "On vous a bien menti et<br />

vous êtes reparti en pensant qu'on ne pouvait pas <strong>les</strong> entendre." Laurentin : "Pas du tout ! J'ai<br />

toujours su qu'on pouvait <strong>les</strong> entendre : il y avait <strong>les</strong> K7." JL : "Vous étiez déjà alors au<br />

courant des K7 ?" Laurentin : "Bien sûr, depuis mon premier voyage." JL : "Mais vous me<br />

disiez alors que vous ne croyiez pas qu'on pouvait <strong>les</strong> entendre !" Laurentin : "Pas du tout ! Je<br />

n'ai jamais dit cela."<br />

Le 15 avril 85, je lui rappelle cet incident et lui demande : "Mais pourquoi, alors, avoir fait<br />

poser cette question à Marinko ?" Il nie d'abord l'avoir fait, puis prétend avoir confondu<br />

Marinko et Ivan Ivanković, que nous avions aussi interrogé ensemble. Puis il élude la<br />

question, cherchant à diminuer l'importance de Marinko et se réfugie derrière "<strong>les</strong> habitudes<br />

méridiona<strong>les</strong> de parler." (sic !) avec <strong>les</strong>quel<strong>les</strong> il doit "se battre" (re-sic !). Je réitère ma<br />

question. Il me répond ce que j'ai cité au paragraphe ci-dessus. Pour la troisième fois, je lui<br />

repose la question. Voici sa réponse : "Je vois que tu utilises <strong>les</strong> méthodes d'inquisition de<br />

l'évêque qui traite tout le monde de menteur. Si tu ne changes pas d'attitude, nous ne pourrons<br />

plus travailler ensemble." En somme, le chantage !<br />

11¤ En janvier 85, il écrit que son livre lui a coûté plus qu'il ne lui a rapporté (FN<br />

47) : 78.000 F exactement, si je sais compter ! Pourtant il a raconté à Rupčić (VM 21) "qu'il<br />

avait mis une partie de son gain, reçu du livre, à la disposition d'œuvres de bienfaisance." !!!<br />

Et ce, avant février 85.<br />

12¤ En décembre 84, il publie ceci : "Le docteur Mangiapan reconnaît à<br />

Meñugorje cette présomption que crée 'le miracle du nombre' ". Il ajoute que "9 cas dignes<br />

d'intérêt <strong>sur</strong> 58 allégués" est "un beau 'score', sous bénéfice de vérification. (AMIL, avril 84)"<br />

(DN 36 ; Cf. L 169 et FN 59-60) Suite à la mise au point de Žanić (R 19), il publie ce que<br />

Žanić a publié, et rien de plus, en déformant au passage l'extrait en question dont voici<br />

l'original : "En conclusion, si l'on s'en tient aux normes du Bureau médical, tout ce 'dossier'<br />

n'a pratiquement aucune valeur… et il ne pourrait tel quel servir… ou tenir lieu d'argument de<br />

poids en faveur d'un lieu d'apparitions." (Cf. FN 58 et p. 47 E/b) Mais ce n'est pas tout !<br />

Mangiapan écrit encore : "Que comportent ces fameux 'dossiers' ? 56 guérisons relatées de<br />

façon succincte, à partir uniquement de témoignages des intéressés eux-mêmes… ; Jamais<br />

<strong>Medjugorje</strong> <strong>senza</strong> <strong>maschera</strong> − www.marcocorvaglia.com<br />

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