Rapport d'évaluation à mi-parcours du - ACT - Advanced ...
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Evaluation externe à <strong>mi</strong>-<strong>parcours</strong> <strong>du</strong> Projet HAADI-Nord – rapport provisoire<br />
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4.1.2.6. Moyens et coûts<br />
Le manque de temps n’a pas per<strong>mi</strong>s une analyse détaillée de ces aspects.<br />
L’octroi d’une enveloppe financière importante pour un programme ONG et la souplesse que celle-ci<br />
lui apporte constituent des avantages précieux offerts par le FBS.<br />
L’utilisation d’un coût unitaire fixe pour les infrastructures pour un projet de 5 ans dans un contexte<br />
relativement inflationniste présentait un risque de sous-estimation <strong>du</strong> budget des investissements qui<br />
s’est d’autant plus concrétisé que le projet a tardé à démarrer et que les prix des matériaux de<br />
construction ont été poussé à la hausse par des facteurs interne (forte demande dans le pays) et<br />
externe (hausse des pro<strong>du</strong>its pétroliers) dont seul le dernier n’était pas prévisible.<br />
Le budget consacré aux études est également sous-estimé eu égard aux objectifs ambitieux assignés<br />
à celles-ci.<br />
Aucun budget particulier n’était prévu pour prendre en charge les frais de suivi interne ni ceux liés aux<br />
réunions <strong>du</strong> co<strong>mi</strong>té de pilotage.<br />
Enfin, la répartition interannuelle uniforme des dépenses de construction (mais aussi de personnel et<br />
de fonctionnement) ne correspond pas au rythme d’exécution souhaitable d’un projet, où d'une part,<br />
une phase de démarrage sans construction est souvent nécessaire (même si le projet ne part pas de<br />
rien comme dans ce cas-ci) et même indispensable vu l’approche en matière de maîtrise d’ouvrage et<br />
où, d'autre part, la dernière tranche doit surtout servir à asseoir la viabilité des ouvrages existants et<br />
non pas construire des ouvrages qui ne bénéficieront pas d’un temps de suivi suffisant.<br />
4.2. Pertinence<br />
4.2.1. Pertinence de l’analyse posée, des objectifs et des résultats atten<strong>du</strong>s<br />
La problématique décrite dans le dossier de financement reflète bien la réalité locale de 1998 et reste<br />
globalement valide actuellement.<br />
Les résultats atten<strong>du</strong>s en matière d’infrastructures et de formation contribueront certainement, s’ils<br />
sont atteints, à améliorer les conditions de vie des populations des 4 communes concernées. Le<br />
renforcement des capacités de maîtrise d’ouvrage de l’ad<strong>mi</strong>nistration locale et des co<strong>mi</strong>tés villageois<br />
concourra au processus de démocratisation et de décentralisation ainsi qu’au renforcement de la<br />
société civile. L’approche genre va dans le même sens.<br />
Cette pertinence générale lui vaut le soutien des autorités locales et un accueil favorable des<br />
populations concernées.<br />
4.2.1.1. Par rapport à la zone d’intervention<br />
La pertinence <strong>du</strong> choix des départements de l’Atacora et de l’Alibori comme zone d’intervention était<br />
réelle en 1998. L’approvisionnement des communautés rurales en eau potable et la promotion de<br />
l’hygiène et l’assainissement font partie des besoins fondamentaux dont la non-satisfaction influe sur<br />
l’indice de pauvreté non monétaire et ces deux départements présentent les incidences les plus<br />
élevées en terme de pauvreté non monétaire, à savoir respectivement 53% et 54% des ménages<br />
Michel Sonet et Idelphonse Elegbé, pour la S.H.E.R. Ingénieurs-Conseil S.A.