Rapport d'évaluation à mi-parcours du - ACT - Advanced ...
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Evaluation externe à <strong>mi</strong>-<strong>parcours</strong> <strong>du</strong> Projet HAADI-Nord – rapport provisoire<br />
24<br />
Les collaborations font l’objet de contrat (PROTOS-SNV, communes-ONG, etc.). Ces documents<br />
semblent adéquats.<br />
PROTOS a <strong>mi</strong>s à disposition de ses partenaires un code de financement. On peut regretter que ce<br />
document ne soit pas issu d’une discussion partagée entre les partenaires.<br />
Les méthodes de travail qui devraient caractériser la fonction d’appui et de renforcement d’une ONG<br />
comme PROTOS se heurtent parfois à son rôle de représentant de bailleur de fonds.<br />
Le compte central <strong>du</strong> projet est do<strong>mi</strong>cilié au Trésor public à Cotonou. Chaque maître d’ouvrage<br />
(commune) dispose d’un compte qui est approvisionné (approvisionnement initial) à partir <strong>du</strong> compte<br />
central sur ordre de PROTOS. Le réapprovisionnement des comptes des communes destinés surtout<br />
au financement des dépenses relatives au paiement des entrepreneurs et autres prestataires (ONG<br />
d’intermédiation sociale par exemple) se fait à hauteur des dépenses justifiées et sur demande de la<br />
Mairie. La plus grande difficulté d’après les élus est la <strong>du</strong>rée trop longue pour l’obtention des avis de<br />
non-objection des opérations (signature de contrat, paiement des entreprises, conclusion d’avenant) à<br />
délivrer par le responsable de PROTOS-Bénin résidant à Cotonou.<br />
L’absence de banque dans les communes et de représentation <strong>du</strong> Trésor public dans l’Alibori<br />
constitue un facteur de retard et de risque important.<br />
4.3.1.7. Moyens et coûts<br />
La <strong>mi</strong>ssion ne disposait pas de suffisamment de temps pour un examen approfondi des moyens<br />
mobilisés et des coûts engagés par le projet et les termes de référence n’insistent pas d’ailleurs sur<br />
ces aspects. Les observations se li<strong>mi</strong>teront à une brève description de l’exécution budgétaire <strong>du</strong><br />
programme et à quelques observations.<br />
Les fonds disponibles pour l’exécution <strong>du</strong> Projet atteignent 1.882.663,27 euros apportés à 85% par<br />
une subvention <strong>du</strong> Fonds Belge de Survie et à 15% par une contribution de l’ONG demandeur<br />
(PROTOS et SNV). La subvention <strong>du</strong> gouvernement belge a été accordée pour 60 mois à partir <strong>du</strong> 15<br />
septembre 2000 mais avec une certaine flexibilité dans la <strong>du</strong>rée maximale ad<strong>mi</strong>ssible.<br />
A ce montant s’ajoutent une contribution (sous forme de valorisation) additionnelle de la SNV estimée<br />
à 194.296 euros et un apport local en espèce et sous forme de valorisation d’environ 110.098 euros.<br />
Ces deux contributions ne seront pas prises en considération dans l’analyse ci-dessous.<br />
Les fonds ont été mobilisés de la manière suivante :<br />
<br />
<br />
le budget <strong>du</strong> plan d’action de l’année 1 s’élevait à 335.757 EUR pour les dépenses au Bénin et<br />
40.429 EUR pour les frais engagés en Belgique ; la période d’exécution prévue pour 12 mois a<br />
été prolongée jusqu’au 31 décembre 2001, soit environ deux mois supplémentaires si on se réfère<br />
à la date de démarrage des activités au Bénin ; à cette date subsistait un reliquat d’environ<br />
46.000 EUR qui a été reporté sur la tranche 2 ;<br />
le budget prévisionnel en année 2 (couvrant l’année 2002) atteignait 397.033 EUR pour le Bénin<br />
et 35.472 EUR pour la Belgique ; la période d’engagement a finalement couru jusqu’en septembre<br />
2003 (21 mois) et a laissé un reliquat d’environ 62.000 EUR pour la tranche suivante ;<br />
Michel Sonet et Idelphonse Elegbé, pour la S.H.E.R. Ingénieurs-Conseil S.A.