Le Socialisme en Chemise Brune - Free
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démocrates et les communistes, était c<strong>en</strong>trales. Typique du positionnem<strong>en</strong>t du<br />
NSDAP est cette affiche sur laquelle nous voyons un travailleur attaquer à coups<br />
de massue une grande tour portant le titre « Grande Finance Internationale ». Sur<br />
ce point, voir Richard EVANS, The coming of the Third Reich : a history, P<strong>en</strong>guin,<br />
2005, pp.353-354, et Ibid., p.386<br />
14. Dietrich ECKART, « To All Working People! », in Barbara Miller LANE & <strong>Le</strong>ila J.<br />
RUPP, Nazi Ideology before 1933: A Docum<strong>en</strong>tation, Manchester University<br />
Press, 1978, p.30<br />
15. Wolfgang BENZ, A concise history of the Third Reich, University of California<br />
Press, 2006, p.14<br />
16. Alfred ROSENBERG, « Die russisch-jüdische Revolution », Auf Gut Deutsch,<br />
n°14-15, 24 Mai 1919 ; Barbara Miller LANE & <strong>Le</strong>ila J. RUPP, Nazi Ideology<br />
before 1933: A Docum<strong>en</strong>tation, Manchester University Press, 1978, p.11<br />
17. Sur le rôle de Ros<strong>en</strong>berg dans la maturation intellectuelle du Parti, voir<br />
notamm<strong>en</strong>t les explications fournies dans Stev<strong>en</strong> G. Marks, How Russia shaped<br />
the Modern World, Princeton University Press, 2002, pp. 167-169<br />
18. William L. SHIRER, The Rise and Fall of the Third Reich. A History of Nazi<br />
Germany, Simon & Schuster, 1990, p.130 ; Ibid. p.44<br />
19. Ibid., pp. 130-131<br />
20. Hugh TREVOR-ROPER, Hitler's Table Talk 1941-1944. His Private Conversations,<br />
Enigma Books, 2000, p.217. Sur Dietrich Eckart, voir Joseph Howard TYSON,<br />
Hitler’s m<strong>en</strong>tor: Dietrich Eckart, His Life, Times, and Milieu, iUniverse, 2008<br />
21. Hermann MAU & He KRAUSNICK, <strong>Le</strong> national-socialisme, Allemagne 1933-1945,<br />
Lasterman, 1962, p.58<br />
22. Sur la jeunesse d’Adolf Hitler, voir Ian KERSHAW, Hitler. Tome 1 : 1889-1936,<br />
Flammarion, 1991 ; Joachim FEST, Hitler, Mariner Books, 2002 ; et surtout Franz<br />
JETZINGER, Hitler’s Youth, Praeger, 1977<br />
23. Adolf HITLER, Mon Combat, Nouvelles Editions Latines, 1934, p.73. La citation<br />
extraite de Mein Kampf me permet de glisser un comm<strong>en</strong>taire sur ce livre, qu’on<br />
dit fondam<strong>en</strong>tal, mais qu’Hitler lui-même qualifia résultat d’une « folie d’un<br />
temps derrière les barreaux ». (cité par Timothy W. RYBACK, Dans la<br />
bibliothèque privée d’Hitler, <strong>Le</strong> Cherche Midi, 2009, 146). En outre, bi<strong>en</strong> que le<br />
livre ait été très largem<strong>en</strong>t diffusé, surtout après 1933, tout laisse p<strong>en</strong>ser qu’il fut<br />
peu lu, et peu apprécié. Au sein même du NSDAP, la plupart de ses lecteurs, qui<br />
étai<strong>en</strong>t d’ailleurs rares, critiquèr<strong>en</strong>t ouvertem<strong>en</strong>t le livre, à l’instar de Goebbels<br />
qui pestait contre le sytle quelquefois « imbuvable » et l’aspect « souv<strong>en</strong>t très peu<br />
soigné. » (Joseph GOEBBELS, Journal 1923-1933, Tallandier, 2006, p.125) Une<br />
anectode fera bi<strong>en</strong> compr<strong>en</strong>dre la place qu’il convi<strong>en</strong>t de donner à cet ouvrage.<br />
Un jour, lors d’une réunion au sein du parti nazi, Otto Strasser cita de mémoire un<br />
passage de Mein Kampf. Quelle ne fût pas la surprise des autres personnes<br />
prés<strong>en</strong>tes. Manifestem<strong>en</strong>t, personne d’autre dans la salle n’avait lu le livre. Il<br />
expliqua qu’il ne l’avait pas lu non plus, mais qu’il avait pris soin d’<strong>en</strong> appr<strong>en</strong>dre<br />
par cœur certains passages, un petit travail que d’autres avouèr<strong>en</strong>t égalem<strong>en</strong>t<br />
avoir fait. « Au terme d’un énorme éclat de rire, racontera Otto Strasser, on<br />
convint que la première personne qui prét<strong>en</strong>drait avoir lu Mein Kampf payerait<br />
l’addition. » On demanda à Gregor Strasser, qui répondit « tout simplem<strong>en</strong>t :<br />
Non. Goebbels secoua la tête. Göring éclata de rire. <strong>Le</strong> conte Rev<strong>en</strong>tlow s’excusa<br />
<strong>en</strong> disant qu’il manquait de temps. Personne n’avait lu le livre du chef et chacun<br />
dut payer pour soi. » (Otto STRASSER, Hitler and I, Houghton Mifflin, 1940, cité<br />
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