75Tableau N°52 : Répartition <strong>des</strong> <strong>enfants</strong> travailleurs selon la situation dans l’emploi, le sexe <strong>et</strong> la région de résidenceAgadez % Diffa % Dosso % Maradi % Tahoua % Tillabéri % Zinder %C UNiamey %SEXE MASCULINSalariéprivé 72 1,2 11 0,1 26 0,0 73 0,1 44 0,1 58 0,1 89 0,2% 135 6,5%indépendant 581 9,6 559 4,0 2826 4,5 4766 5,6 2406 3,2 6044 7,6 5437 10,4% 430 20,6%aide familial 5224 86,6 13182 94,1 59823 94,7 78500 92,9 71883 95,7 73037 91,8 45831 88,0% 866 41,5%Tâcheron 75 1,2 199 1,4 364 0,6 1035 1,2 630 0,8 300 0,4 600 1,2% 250 12,0%Apprenti 78 1,3 51 0,4 144 0,2 167 0,2 132 0,2 123 0,2 122 0,2% 406 19,5%Total p 6030 100,0 14002 100,0 63183 100,0 84541 100,0 75095 100,0 79562 100,0 52079 100,0% 2087 100,0%SEXE FEMININSalariéprivé 8 0,2 3 0,0 17 0,0 48 0,1 24 0,1 53 0,2 58 0,2% 150 14,2%indépendant 514 11,7 371 4,0 3581 9,2 5630 8,9 1861 5,2 3019 11,2 4788 17,9% 315 29,7%aide familial 3760 85,9 8166 88,9 30724 79,3 49683 78,3 30424 85,2 22507 83,2 18331 68,6% 161 15,2%Tâcheron 83 1,9 643 7,0 4356 11,2 8082 12,7 3373 9,4 1451 5,4 3486 13,0% 331 31,3%Apprenti 10 0,2 2 0,0 47 0,1 49 0,1 22 0,1 16 0,1 53 0,2% 102 9,6%Total 4375 100,0 9185 100,0 38725 100,0 63492 100,0 35704 100,0 27046 100,0 26716 100,0% 1059 100,0%Plus de quatre <strong>jeunes</strong> garçons travailleurs sur cinq sont <strong>des</strong> ai<strong>des</strong> familiaux sauf à Niamey où on enregistre 41% seulement. C<strong>et</strong>te situation estrévélatrice de l’organisation sociale qui procure aux plus âgés (aînés) le droit de contrôle <strong>des</strong> richesses produites par les autres membres de lafamille ou du ménage. La même tendance s’observe concernant les activités rémunérées (
76ConclusionLes <strong>enfants</strong> de moins de 15 ans représentent 47,5% de la population totale du <strong>Niger</strong> en 2001. Leurrépartition selon les régions suit le schéma de la distribution spatiale de la population. On peut releverun déséquilibre dans la répartition par sexe au profit <strong>des</strong> hommes ce qui peut être imputable à unemauvaise déclaration <strong>des</strong> âges <strong>des</strong> femmes.De 1977 à 2001, les effectifs <strong>des</strong> <strong>jeunes</strong> ont plus que doublé passant de 2 238 716 à 5 258 638 âmes.Les <strong>jeunes</strong> ruraux connaissent un taux d’accroissement de recensement de 4.07% de 1977 à 1988 <strong>et</strong> de3,04% entre 1988 <strong>et</strong> 2001 alors que les <strong>jeunes</strong> du milieu urbain ont enregistré un taux d’accroissementde 5,72% puis de 3,06% au cours <strong>des</strong> mêmes pério<strong>des</strong>. On note également une sédentarisationprogressives <strong>des</strong> populations noma<strong>des</strong> probablement au profit <strong>des</strong> centres urbains afin d’éviter lesconflits fonciers en zones rurale.La nuptialité <strong>des</strong> adolescents âgés de moins de 15 ans est quasi inexistante pour le sexe masculintandis que plus de 14% d’adolescentes ont contracté au moins une union avec <strong>des</strong> niveaux atteignantles 21% dans certaines régions comme Zinder.Conséquemment aux mariages précoces, la fécondité <strong>des</strong> adolescentes de moins de 15 ans se situe à unniveau très inquiétant. En eff<strong>et</strong>, alors que <strong>des</strong> efforts de sensibilisation sur la santé de la reproductionse multiplient, sur les 558 785 adolescentes âgées de 10 à 14 ans, dénombrées en 2001 au <strong>Niger</strong>,53 540 ont au moins un enfant soit 9,6%. Aussi, la fécondité précoce est – elle plus présente en milieurural où 10% <strong>des</strong> adolescentes sont déjà mère contre 7% pour le milieu urbain. C<strong>et</strong>te fécondité atteintplus de 14% dans la zone rurale de Zinder <strong>et</strong> 12% en milieu rural de Tahoua.La fécondité précoce <strong>des</strong> adolescentes est en grande partie due à un défaut de prise en charge <strong>des</strong>adolescentes pendant la période au cours de laquelle elles entr<strong>et</strong>iennent leurs premiers rapportssexuels. En eff<strong>et</strong>, les adolescentes mères célibataires représentent 39% <strong>des</strong> mères âgées de moins de 15ans. C<strong>et</strong>te proportion a atteint 63% à la communauté urbaine de Niamey <strong>et</strong> 30% à Zinder <strong>et</strong> près de40% à Tillabéri.L’environnement social <strong>des</strong> <strong>enfants</strong> est caractérisé par une proportion importante <strong>des</strong> <strong>enfants</strong>orphelins de mère <strong>et</strong> de père particulièrement en milieu rural. C<strong>et</strong>te catégorie d’<strong>enfants</strong> qui vientgrossir le rang <strong>des</strong> <strong>enfants</strong> confiés risque, faute d’un dispositif efficace, d’être exposée à une sousscolarisation <strong>et</strong> à la non satisfaction de beaucoup de leurs droits. C’est ainsi que les <strong>enfants</strong> nigériensévoluent dans un environnement malsain qui les expose aux maladies infectieuses liées aux pollutionshydriques, éoliennes <strong>et</strong> bactériennes. Leurs droits, internationalement reconnus comme ceux àl’existence, à l’éducation <strong>et</strong> à la protection sont loin d’être satisfaits <strong>et</strong> les objectifs de millénaire pourle développement risques d’être un mirage pour les <strong>enfants</strong> nigériens.Relativement au droit à la protection, l’enfant nigérien se trouve de plus en plus exposé à l’exploitation<strong>et</strong> à la maltraitance du fait du cadre d’initiation à la production qui se déroule dans un environnementdominé par <strong>des</strong> adultes en quête d’une maximisation de rendement.La proportion <strong>des</strong> <strong>enfants</strong> ‘’travailleurs’’ est relativement élevée (29,4 %). C<strong>et</strong>te proportion est de36,7% pour les garçons <strong>et</strong> de 21,4¨% pour les filles. La répartition <strong>des</strong> <strong>enfants</strong> travailleurs par rapport àleur situation dans l’emploi indique que 92,5% <strong>des</strong> garçons <strong>et</strong> 79,4% <strong>des</strong> filles sont <strong>des</strong> ai<strong>des</strong>familiaux.
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