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Aide à la décision - Bafu - CH

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Dans les forêts de détente,l’évacuation des bois vaau devant du souhait dedisposer d’un libre accèsLes surfaces de chablis – évacuées ou <strong>la</strong>issées telles quelles – donnent naissance à des étenduesde recrû qu’il est le plus souvent difficile de traverser. C’est pourquoi les coureursd’orientation ont plutôt tendance à éviter <strong>la</strong> zone à ce stade de développement. Pourtant, lesreprésentants de cette discipline sportive souhaitent que les surfaces soient en grande partieévacuées et qu’aucune clôture ne soit posée (S<strong>CH</strong>ENK 2003).b) Impact sonore et fermetures de chemins durant le façonnage des chablisLa compréhension des amateurs d’activités de loisirs pour <strong>la</strong> récolte des bois est parfoismise à rude épreuve lorsque le bruit des hélicoptères et des engins de débardage sévissentprécisément durant <strong>la</strong> brève période de leurs vacances. De plus, les chemins de randonnéepédestre sont souvent endommagés ou rendus impraticables par l’exploitation. Les responsablesdu tourisme tolèrent néanmoins les nuisances passagères résultant de l’évacuationdes chablis, étant donné que les travaux «nettoient» et «entretiennent» le paysage.C-6.1.3 Conséquences d’une modification de l’aspect du paysageL’observateur perçoitavant tout les surfaces dechablis prochesPlus les dégâts aux forêts caractérisent l’aspect du paysage, moins l’observateur sera attirépar ces lieux. Selon une enquête menée en 2001, 57% de <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion suisse considèrentque les surfaces de chablis dérangent (voir tableau 25, p. 112). Des études américaines ontpermis de constater <strong>la</strong> même chose tant auprès des résidants que des touristes (SHEPPARD etPICARD 2005). Ce sont avant tout les modifications du paysage comprises dans un champde vision inférieur à 5 kilomètres qui comptent. Les éléments paysagers plus éloignés seperdent dans l’arrière-p<strong>la</strong>n, qui est plutôt déterminé par des montagnes et des vallées ou parde vastes p<strong>la</strong>ines. Dans le p<strong>la</strong>n central, c’est-à-dire à une distance de vision comprise entre0,5 et 5 kilomètres, les surfaces de chablis sont certes perceptibles, mais il n’est guère possiblede distinguer si les chablis sont encore à terre ou s’ils ont été évacués. Ainsi, le fait de<strong>la</strong>isser ou d’évacuer les chablis d’une surface joue un rôle important pour les amateursd’activités de loisirs et les personnes désirant découvrir <strong>la</strong> nature, principalement dans unrayon maximal de 500 mètres.Les modifications du premier p<strong>la</strong>n et du p<strong>la</strong>n central – et par conséquent <strong>la</strong> nature des surfacesde chablis – sont nettement mieux perçues dans un paysage monotone et doux quedans un paysage montagnard sauvage et impressionnant (SHEPPARD et PICARD 2005).Les surfaces de chablisnuisent peu à l’attractivitédu paysageLes modifications parfois considérables de l’aspect paysager à <strong>la</strong> suite de «Vivian» et de«Lothar» ont peu altéré l’attractivité des lieux de récréation concernés en Suisse (S<strong>CH</strong>ENK2003). Ce résultat pourrait aussi tenir au fait que <strong>la</strong> majeure partie des surfaces de chablisont été rapidement évacuées. Des études américaines montrent en tout cas aussi quel’observateur préfère les surfaces de chablis exploitées à celles <strong>la</strong>issées telles quelles(SHEPPARD et PICARD 2005).Au cours de <strong>la</strong> première et parfois aussi de <strong>la</strong> deuxième année après une grande tempête, lecercle des touristes fréquentant les principales régions sinistrées s’enrichit parfois d’unecatégorie de personnes qui s’intéresse spécialement aux effets de <strong>la</strong> tempête sur les forêts età l’évolution de celles-ci (S<strong>CH</strong>ENK 2003).C Bases re<strong>la</strong>tives aux arguments 111

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