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Aide à la décision - Bafu - CH

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a) Marche à suivre selon l’urgenceLorsque les dégâts de tempête s’avèrent importants sur le p<strong>la</strong>n régional, il faut évacuer leschablis de manière ciblée, là où cette intervention est <strong>la</strong> plus efficace en matière de préventiondes dégâts secondaires. L’urgence des mesures phytosanitaires, au niveau de <strong>la</strong> surfacede chablis, dépend avant tout des propriétés de <strong>la</strong> surface et des forêts potentiellement menacéessituées dans sa zone d’influence. Le rayon déterminant à cet effet devrait être de 500à 1500 mètres environ, selon les conditions topographiques, c’est-à-dire atteindre 1000mètres en moyenne (S<strong>CH</strong>RÖTER et al. 1998, BECKER et S<strong>CH</strong>RÖTER 2000, FORSTER et al.2003b).Tableau 13: Urgence de l’évacuation en fonction de <strong>la</strong> grandeur des surfaces.Les dégâts éparsavant les dégâts étendusUrgenceGenre de dégâts1 Dégâts partiels: petites surfaces < 0,1 ha2 Surfaces moyennes 0,1–2 ha3 Grandes surfaces > 2 haL’urgence des mesures phytosanitaires au sein d’une région dépend en premier lieu de <strong>la</strong>grandeur des surfaces endommagées (voir tableau 13). De nombreux auteurs ainsi que lesenseignements pratiques tirés des ouragans «Vivian» et «Lothar» soulignent le fait que cesont précisément les dégâts épars les moins spectacu<strong>la</strong>ires et les petites surfaces endommagéesqui doivent être évacués au plus vite (BECKER et S<strong>CH</strong>RÖTER 2000; FORSTERet al. 2003b; GALL et al. 2003; TOMICZEK 2003). Ces chablis sont très souvent entièrementattaqués par les bostryches avant d’avoir pu sécher suffisamment. De plus, les dégâts éparssont généralement dispersés sur un grand territoire et constituent de ce fait une menace pourune grande surface de forêt encore intacte. Etant fréquemment ombragés, ces bois sèchentassez lentement et contribuent ainsi plus longtemps que les dégâts étendus à <strong>la</strong> proliférationmassive des coléoptères.Les chablis attaquésavant les bois indemnesLes bois brisés avantles arbres renversés,ou inversementLes travaux de façonnage et d’écorçage des chablis attaqués sont particulièrement efficacesdurant les «stades b<strong>la</strong>ncs» du développement des coléoptères, c’est-à-dire du stade d’œuf àcelui de nymphe (voir tableau 11, p. 67).Lors de petits événements qu’il est possible de maîtriser en l’espace d’une génération debostryches, l’établissement de priorités à petite échelle peut aussi contribuer à <strong>la</strong> réductiondes attaques subséquentes, par exemple: évacuer rapidement les bois brisés susceptiblesd’être infestés immédiatement et, entre-temps, maintenir en sève les arbres renversés quisont moins sensibles à court terme (JIRIKOWSKI et PRÖLL 2003).Lors de grands événements, il faut justement procéder à l’inverse: traiter les arbres renversésavant les arbres brisés afin de retirer tout substrat de reproduction avant <strong>la</strong> deuxièmeannée consécutive à <strong>la</strong> tempête. Les bois brisés reposent certes encore dans <strong>la</strong> surface, maisils se sont en grande partie desséchés entre-temps (FORSTER et al. 2003b).C Bases re<strong>la</strong>tives aux arguments 73

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