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Aide à la décision - Bafu - CH

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D Critères non pris en compteD-1 Eviter les cruesD-1.1 Définitions• Crue: niveau d’eau ou débit nettement supérieur à <strong>la</strong> moyenne pluriannuelle (FREHNERet al. 2005).D-1.1.1 Conditions préa<strong>la</strong>bles aux cruesFortes précipitationsLimite des chutes deneige re<strong>la</strong>tivement élevéeFaible capacité derétention d’eauAutres facteursLe volume exceptionnel des précipitations est <strong>la</strong> principale cause des crues. Lorsque lesbassins versants occupent une petite surface (< 100 km²), les crues surviennent en général à<strong>la</strong> suite de violents orages estivaux, comme ce fut le cas à Sachseln en 1997 ou à Gantrischen 1990. Les crues extrêmes concernant des cours d’eau à vaste bassin versant (> 300 km²)dépendent par contre de précipitations continues durant des jours voire des semaines ettouchant une grande région (PETRAS<strong>CH</strong>ECK 2003).En altitude, l’écoulement de l’eau est déterminé par <strong>la</strong> forme des précipitations. Les chutesde neige tombant abondamment jusqu’à basse altitude provoquent temporairement unerétention d’eau accrue, ce qui atténue <strong>la</strong> pointe des crues.S’ils ne sont pas déjà saturés, les sols profonds à capacité de rétention élevée (p. ex. solsbruns, sols bruns/gleys, sols bruts) sont capables d’absorber d’importantes quantités deprécipitations et, de ce fait, d’atténuer considérablement l’effet des crues. Par contre, l’eaudes sols perméables ou superficiels s’écoule presque directement dans les cours d’eau. Desétudes effectuées dans l’Ober<strong>la</strong>nd bernois ont par exemple permis de déterminer une capacitéde rétention maximale de 21 l/m² dans les gleys (DOBMANN 2002).Les crues sont encore renforcées ou atténuées par une série d’autres facteurs tels que:• <strong>la</strong> végétation (voir D-1.1.2),• <strong>la</strong> couverture neigeuse,• <strong>la</strong> topographie,• le lit de cours d’eau,• <strong>la</strong> couverture du sol (routes, bâtiments),• les <strong>la</strong>cs, etc.D-1.1.2 Effet de <strong>la</strong> forêt contre les cruesAucune autre forme de végétation n’évapore – par interception et évapotranspiration – autantd’eau par année que <strong>la</strong> forêt (BUR<strong>CH</strong> et al. 1996). Indépendamment de <strong>la</strong> station,l’écoulement annuel depuis une zone forestière est nettement plus faible que depuis uneprairie par exemple. Durant <strong>la</strong> période estivale, le couvert recueille puis évapore (interception)déjà près de 40% des précipitations dans les pessières et 20% dans les hêtraies. Latranspiration des arbres et l’évaporation permettent de refouler dans l’atmosphère entre 45et 65% du volume annuel des précipitations (FLURY 2003). Par rapport aux surfaces agrico-D Critères non pris en compte 115

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