12) Enseignement - Accueil <strong>de</strong> Loisirs Sans Hébergement – Renouvellement <strong>de</strong> laconvention d’objectifs et <strong>de</strong> financement avec la Caisse d’Allocations Familialescouvrant la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> 2013 à 2016Depuis le 1er septembre 2011, la <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Pontarlier</strong> est organisatrice, sur son territoire, <strong>de</strong> l'accueil<strong>de</strong> loisirs pendant les vacances scolaires, dont l'animation a été confiée à l'association <strong>de</strong>sFrancas, par un marché public référencé sous le numéro 2011/048.A ce titre, elle bénéficie d'une ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> la part <strong>de</strong> la Caisse d'Allocations Familiales (C.A.F.) : laprestation <strong>de</strong> service « Accueil <strong>de</strong> loisirs sans hébergement ». A titre d'information, le montantprévisionnel pour 2012 s'élèvera à 11 993,47 €.Une première convention avait été signée pour la pério<strong>de</strong> du 1er octobre 2011 au 31 décembre2012. Afin <strong>de</strong> renouveler le partenariat conclu entre la C.A.F. et la <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Pontarlier</strong>, il convient <strong>de</strong>signer la nouvelle convention relative au versement <strong>de</strong> la prestation <strong>de</strong> service ordinaire « Accueil<strong>de</strong> loisirs sans hébergement », qui couvrira la pério<strong>de</strong> 2013-2016.La Commission Enseignement, réunie le 28 février 2013, a émis un avis favorable.Le Conseil Municipal, cet exposé entendu,Après en avoir délibéré,A l'unanimité <strong>de</strong>s présents et représentés,Autorise Monsieur le Maire à signer ladite convention couvrant la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> 2013 à 2016.13) Enseignement - Organisation du temps scolaire dans les écoles maternelles etélémentaires - Report <strong>de</strong> sa mise en œuvre à la rentrée 2014Conformément au décret n° 2013-77 du 24 janvier 2013 relatif à l’organisation du temps scolairedans les écoles maternelles et élémentaires, la ville <strong>de</strong> <strong>Pontarlier</strong> doit mettre en œuvre la réforme<strong>de</strong>s rythmes scolaires dès la prochaine rentrée 2013.Cette réforme répartit, pour les écoles maternelles et élémentaires, sur 9 <strong>de</strong>mi-journées, les 24heures d’enseignement hebdomadaire. Le temps ainsi dégagé pourrait faire l'objet d'une offrepériscolaire laissée à l'initiative <strong>de</strong> la Collectivité.La ville <strong>de</strong> <strong>Pontarlier</strong> peut toutefois reporter sa mise en œuvre à la rentrée 2014. Elle <strong>de</strong>vra pourcela en informer la Directrice Académique <strong>de</strong>s Services <strong>de</strong> l'Éducation Nationale du Doubs avantle 31 mars 2013.Afin <strong>de</strong> permettre au Conseil Municipal <strong>de</strong> prendre sa décision en toute connaissance <strong>de</strong> cause,un groupe <strong>de</strong> travail a été mis en place et s’est réuni dès le 18 janvier 2013.12 réunions <strong>de</strong> concertation ont été organisées sur la pério<strong>de</strong> du 6 au 18 mars. Ont ainsi étéconsultés tous les représentants <strong>de</strong> l'Éducation Nationale, <strong>de</strong> l’éducation populaire, du tissuassociatif sportif et culturel ainsi que les différents directeurs <strong>de</strong>s structures internes directementconcernées par cette réforme.Ces échanges ont été riches et constructifs. Ils mettent en exergue la complexité <strong>de</strong> la mise enœuvre effective <strong>de</strong> cette réforme, qui engendre <strong>de</strong> profon<strong>de</strong>s modifications organisationnelles et22
financières (activités, transports locaux, conditions <strong>de</strong> travail du personnel municipal, coûts,engagements <strong>de</strong>s parents, etc.)Considérant les incertitu<strong>de</strong>s à propos <strong>de</strong>s règles d’organisation <strong>de</strong>s temps d’activité périscolairenouvellement mises à la charge <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> <strong>Pontarlier</strong> par la réforme <strong>de</strong>s rythmes scolaires,Considérant le coût important <strong>de</strong> ce nouvel accueil, dans un contexte économique difficile et faceà un budget contraint,Compte-tenu <strong>de</strong>s recrutements prévisibles, et <strong>de</strong>s changements d’organisation <strong>de</strong>s servicesmunicipaux qui nécessitent consultations et discussions,Considérant l’indispensable concertation avec les instances représentatives et tous les membres<strong>de</strong> la communauté éducative pour la construction d’un projet consensuel,Considérant la nécessité <strong>de</strong> donner un contenu pédagogique intéressant à cet accueil pour lesenfants <strong>de</strong>s écoles primaires et maternelles,La Commission Enseignement, réunie le 19 mars 2013, est favorable à un report à la rentréescolaire 2014 <strong>de</strong> la mise en œuvre <strong>de</strong>s nouveaux rythmes scolaires au sein <strong>de</strong>s écolescommunales.Il est <strong>de</strong>mandé au Conseil Municipal d'autoriser Monsieur le Maire à informer Monsieur le Préfet etMadame la Directrice Académique <strong>de</strong>s Services <strong>de</strong> l'Éducation Nationale du Doubs <strong>de</strong> sa volonté<strong>de</strong> reporter à la rentrée scolaire 2014 la mise en œuvre <strong>de</strong>s nouveaux rythmes scolaires au sein<strong>de</strong>s écoles communales.Monsieur le Maire se félicite <strong>de</strong> l’important travail <strong>de</strong> réflexion et <strong>de</strong> concertation mené en amont<strong>de</strong> cette présente délibération avec la communauté éducative locale dans son ensemble.Ma<strong>de</strong>moiselle MASSON s’appuie donc sur <strong>de</strong>s éléments concrets, sans volonté d’affirmation <strong>de</strong>clivage politique, pour expliquer la nécessité pour la Municipalité <strong>de</strong> reporter à la rentrée 2014 lamise en œuvre <strong>de</strong> la réforme <strong>de</strong>s rythmes scolaires dans les écoles maternelles et élémentaires.Monsieur le Maire reconnaît que cette réforme part d’un bon principe –celle <strong>de</strong> mettre l’enfant aucœur <strong>de</strong>s enjeux- mais selon lui, elle a été « bâclée » et laisse apparaître <strong>de</strong> nombreusesincohérences, ainsi qu’un vi<strong>de</strong> législatif majeur sans oublier son coût, soit 650 millions d’euros auniveau national, <strong>de</strong> quoi laisser perplexe l’ensemble <strong>de</strong>s acteurs institutionnels pédagogiques etassociatifs concernés… Il estime que cette réforme est menée à la hussar<strong>de</strong> par leGouvernement, sans temps suffisant pour élaborer dans la plus gran<strong>de</strong> concertation <strong>de</strong>s projetséducatifs locaux et globaux <strong>de</strong> qualité.Ma<strong>de</strong>moiselle MASSON ajoute que la majeure partie <strong>de</strong>s conseils d’écoles ont eu lieu et que la<strong>Ville</strong> a reçu <strong>de</strong>s motions <strong>de</strong> leur part, signées en particulier par <strong>de</strong>s parents d’élèves qui<strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt le report en 2014.Ma<strong>de</strong>moiselle GROSJEAN est favorable à cette réforme d’organisation du temps scolaire. Elle nes’opposera pas néanmoins à cette prorogation, car elle souhaite que le projet qui aboutira soit leplus consensuel possible. Cette réforme a cependant le mérite, selon elle, <strong>de</strong> veiller à l’équilibre <strong>de</strong>l’enfant, dénonçant au passage, à l’appui d’un avis <strong>de</strong> l’académie <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine, le « contresensbiologique que constitue la semaine actuelle <strong>de</strong> 4 jours ». Elle ne nie pas les difficultés en matière<strong>de</strong> budget et d’organisation. L’objectif d’un projet éducatif territorial rési<strong>de</strong>, pour elle, dansl’impérieuse nécessité <strong>de</strong> « remettre l’école au bon rythme et c’est aussi bien le rythme scolaireque le rythme éducatif plus large que le rythme familial ».23